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Régiment de Berchény hussards

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Régiment de Berchény hussards
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Le régiment de Berchény hussards est un régiment de cavalerie du royaume de France créé en 1719.

Faits en bref Création, Dissolution ...
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Création et différentes dénominations

  •  : création du régiment de Berchény hussards
  •  : renforcé par incorporation d’une partie des régiments de hussards de Linden, Beausobre et Ferrary
  •  : renforcé par incorporation d’une partie du régiment de Polleretzky hussards
  • 1775 : renforcé par incorporation d’un escadron du régiment Royal-Nassau hussards
  •  : renommé 1er régiment de hussards
  •  : reconstitué par incorporation du régiment de cavalerie légère du Calvados
  • 1814 : renommé régiment des hussards du Roi
  • 1815 : renommé 1er régiment de hussards
  • 1815 : licencié
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Équipement

Étendards

4 étendards « de ſoye rouge en pointes fendus par le bas, & trois fleurs de lys brodées, & frangez d’or »[1].

Habillement

« Habit ou peliſſe bleu, doublure rouge, petits boutons d’étaim ronds, culoite bleue, bonnet rouge garni de peau d’ourſon, manteau rouge, & brandebourgs de laine blanche, le ſurplus comme au Regiment de Rattky, Hussard ; l’équipage du cheval rouge, avec fleur de lys blanches, bordé de blanc »[1]

Régiment de Berchény hussards
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Capitaine commandant le 4e escadron en 1791
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Timbalier en 1772
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Trompette en 1772
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Trompette en tenue de ville et cavalier en petite tenue vers 1794-1795
1er régiment de hussards
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Officier en 1801
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Cavalier en 1801
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Trompette et cavalier en tenue de campagne en 1807
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Sous-officier en 1809
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Trompette en 1809
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Hussards du 1er régiment de hussards de la Grande Armée en 1812
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Compagnie d’élite en tenue de campagne en 1813
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Trompette en 1813 d’après Horace Vernet
Régiment des hussards du Roi
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Trompette en 1814, d’après les esquisses de Géricault
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Historique

Résumé
Contexte

Mestres de camp-lieutenants et colonels

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Ladislas Berchény
  •  : Ladislas Ignace, comte Berchény, baron libre de Szekès, magnat de Hongrie , maréchal de camp le , lieutenant général des armées du roi le , maréchal de France le , †
  • 1751 : Nicolas François, comte de Berchény, baron libre de Szekès, Magnat de Hongrie
  •  : François Antoine, comte de Berchény, baron libre de Szekès, Magnat de Hongrie
  •  : N., comte de Berchény, baron libre de Szekès, Magnat de Hongrie
  •  : Henri Roland Lancelot, marquis de Turpin de Crissé, † 1800
  •  : Philippe Jacques Georger
  •  : Henri Christian Stengel
  •  : Joseph Armand Nordman
  •  : Philippe Glad
  •  : Louis Jean Charles Bougon-Duclos
  •  : Antoine Henri de Carowé
  •  : Joseph Picard, général de brigade le , †
  •  : Philippe Augustin Rouvillois
  •  : Jacques Begougne de Juniac, †
  •  : Antoine François Eugène Merlin
  •  : N. Clary
  •  : Nicolas Charles Victor, comte Oudinot, † 1863
  •  : N. Clary

Campagnes et batailles

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Bataille de Roveredo, gravure du XIXe siècle.

En 1720, le comte de Bercheny lève en Turquie, parmi les émigrés hongrois, un régiment de « houzards ». C'est le plus ancien régiment de hussards français encore en activité[2]. La même année, le régiment, qui n'a pas encore reçu ses chevaux, est utilisé pour former le cordon sanitaire dans les Cévennes et à Cette, afin de contrer l'épidémie de peste de Marseille[2]. En 1728, il comprend quatre escadrons à deux compagnies, et compte 50 officiers et 800 sous-officiers et houzards. Il se définit ainsi : « éclaireur de l'armée, placé à l'avant et à l'arrière-garde, il escortait les convois, partait en tirailleur, était préféré aux autres pour son coup de main… ».

Entre 1733 et 1736, les hussards de Bercheny font leurs premières armes au cours de la guerre de Succession de Pologne : ils participent aux siège de Kehl, Ettingen, Philippsburg, ainsi qu'au combat de Klausen[2]. Entre 1741 et 1748, il prend part à la guerre de Succession d'Autriche où, opposé à ses homologues hussards austro-hongrois, il prend le dessus à chaque fois[3]. Il se distingue notamment au siège de Prague, à la bataille de Dettingen, à la campagne d'Alsace en 1744, au passage du Rhin de l'armée de Conti, aux batailles de Raucoux et de Lauffeld[2]. Entre 1756 et 1763, au cours de la guerre de Sept Ans, le régiment se voit confier pour missions d'éclairer les avants et les flancs des armées, de couvrir les arrières et d'opérer des coups de main.

Quartiers

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Notes et références

Annexes

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