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Sites mégalithiques de l'Yonne
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Cet article présente la liste des sites mégalithiques de l'Yonne, en France.
Répartition géographique
Les mégalithes se rencontrent essentiellement dans le Senonais, dans le reste du département ils sont très rares et certains encore incertains. Les tombes mégalithiques sont concentrées le long de la vallée de l'Oreuse et en amont de ses sources jusqu'à la bordure orientale de la forêt de Lancy[1]. L'absence de corrélation entre la répartition des polissoirs et celle des dolmens ou entre la répartition des menhirs et celle des dolmens sont assez frappantes[2].
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Typologie
Résumé
Contexte
Les dolmens
Le dolmen senonnais est de petite taille. Il ne comporte qu'une seule table de couverture d'une longueur inférieure à 3 m reposant sur deux supports latéraux. les chambres dolméniques sont généralement enterrées, seule la table de couverture dépassant du sol. les chambres mesurent souvent moins de 1 m de large. Deux seulement ont été fouillé avec rigueur mais sans fournir un mobilier archéologique significatif[2].
Les menhirs
Les menhirs de l'Yonne sont des menhirs isolés. Á la fin du XIXe siècle, beaucoup de pierres dressées ont été très hâtivement classées comme menhirs mais elles demeurent douteuses[3] en l'absence de tout contexte archéologique.
Les polissoirs
À la fin du XXe siècle, le nombre de polissoirs répertoriés dans l'Yonne était de 89. Parmi eux, 10 avaient été identifiés par Joseph Déchelette en 1908, 19 par Hure en 1921 et 58 par Pierre Glaizal en 1993. Les polissoirs de l'Yonne sont le plus souvent constitués d'un gros bloc de grès, soit à grain très fin et très dur (appelé cliquart), soit tendre. Le poudingue a plus rarement été utilisé (Dixmont). Leur couleur varie de l'ocre rouge ferrugineux au blanc presque pur.
Les hommes du Néolithique ont recueilli les silex nécessaires à l'élaboration de leurs outils sur les versants des collines ou aux ruptures des pentes. Au Néolithique moyen, ils ont extrait le silex selon une technique plus élaborée, par l'exploitation de puits et galeries rayonnantes dans la craie du Sénonais, au moyen de pics en bois ou en silex. Il était facile d'extraire les rognons de toutes tailles en abondance et de choisir ceux les plus aptes à la mise en forme de hache, de coins à fendre le bois, de pics, etc. Les mines de silex (minières) se répartissent de façon très localisée : on en compte une dizaine de part et d'autre de l’Yonne, à Champigny, Courlon-sur-Yonne, Courgenay, Gron, Serbonnes, Saint-Martin-du-Tertre, Fontaines et Passy. Ces minières nécessitaient une division du travail et une notion de marché et de réseau d'échange.
À Serbonnes, Jablines, Villemaur-sur-Vanne, le façonnage des ébauches de haches est réalisé sur le site ainsi que l'indique la présence d'éclats de débitage. Les ébauches sont ensuite confiées aux polisseurs.
Si les polissoirs de l'Yonne sont passés inaperçus dans le folklore, les appellations de certains sont toutefois caractéristiques de la diabolisation médiévale liée à un site. D'autres renvoient à la pratique de cultes pré-chrétiens : la pierre aux fées (Cérilly), la roche au diable (Les Bordes), la vallée d'enfer (Courgenay). D'autres font allusion aux rainures de polissage : la pierre à neuf coups (Courgenay), la pierre au fouet (Thorigny-sur-Oreuse).
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Inventaire
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Notes et références
Annexes
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