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Suite en ré dans le style ancien

œuvre de Vincent d'Indy De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Suite en ré dans le style ancien
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La Suite en ré dans le style ancien, op. 24, est une œuvre de musique de chambre de Vincent d'Indy. Composée en 1886 à destination de la Société de concert amateur « La Trompette », elle est jouée l'année suivante à la Société nationale de musique.

Faits en bref Genre, Nb. de mouvements ...
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Présentation

La Suite en ré dans le style ancien est la deuxième page de musique de chambre de Vincent d'Indy, après son Quatuor avec piano, op. 7[1]. C'est un septuor écrit pour une trompette naturelle (sans pistons) en , deux flûtes et un quatuor à cordes[2],[1].

La partition, qui porte le numéro d'opus 24, est composée en 1886[3],[1]. Elle est destinée à la Société « La Trompette », à l'origine déjà du Septuor pour piano, trompette et cordes (1879-1880) de Camille Saint-Saëns[2],[1].

La création publique de la Suite se déroule lors d'un concert de la Société nationale de musique, salle Pleyel à Paris, le , avec Xavier-Napoléon Teste à la trompette, Paul Taffanel et Alfred Lefèbvre aux flûtes, et le Quatuor Rémy[4].

D'esprit faussement baroque, cette suite joue habilement sur le contraste entre les cordes et le trio à vent constitué des deux flûtes et de la trompette[2].

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Structure

Résumé
Contexte

La Suite en ré dans le style ancien, d'une durée moyenne d'exécution de quinze minutes environ[5], reflète « l'entrain du compositeur qui, dira-t-il, s'est « extrêmement amusé à écrire »[3] ». Elle est constituée de cinq mouvements, liés par « l'élément thématique commun donné par les et la obstinés de la trompette »[1],[3] :

  1. Prélude – « Lent », à quatre temps (), en ré majeur, bref prélude dans lequel « les harmonies raffinées des flûtes enrobent les longues tenues de la trompette »[6] ;
  2. Entrée – «Gai et modéré », à
    , en ré majeur, mouvement de marche à l'épisode central en triolets[5] ;
  3. Sarabande – « Lent », à
    , en ré mineur, sarabande qui évolue sur une basse contrainte de cordes à la façon d'une passacaille[5] ;
  4. Menuet – « Animé », à
    , en ré majeur, menuet au trio en si bémol majeur, mouvement très coloré et caractérisé par le rythme syncopé de son solo de trompette[5] ;
  5. Ronde française – « Assez animé », à
    , en ré majeur, finale écrit en fugato[5].

Dans une lettre écrite au compositeur à l'issue d'une répétition, le violoniste Eugène Ysaÿe, qui a créé l’œuvre à Bruxelles le , qualifie la Suite en ré « de ces œuvres venues sans forceps, [où] les diverses parties s'enchaînent sans éloigner la pensée d'un but unique, sans que l'esprit ne soit tourmenté par l'incertitude de cruels carrefours, les bonnes couleurs y abondent et cela vit ! »[1]. Pour le musicologue Michel Stockhem, la Suite est effectivement une « pièce charmante, aussi subtile que tonique »[1].

Sarabande et Menuet, op. 72 (1918), est une transcription de Vincent d'Indy pour piano et quintette à vent des mouvements Sarabande et Menuet de la Suite en ré dans le style ancien[7].

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Discographie

Bibliographie

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Références

Liens externes

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