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Syndicalisme en Corée du Sud
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Pendant le régime militaire, les libertés syndicales en Corée du Sud ont été très limitées, bien qu'une loi de 1953 reconnaissait formellement les droits syndicaux selon une réglementation d'inspiration américaine[réf. nécessaire][1]. La démocratisation de la Corée du Sud à partir de 1987 a permis la reconnaissance de la liberté d'association, du droit de négociations collectives et du droit de grève[2].
Aujourd'hui encore, certaines entreprises coréennes sont réputées entraver l'adhésion de leurs salariés à un syndicat. Ce fut, par exemple, le cas pour Samsung avant que l'entreprise n'autorise en 2019 la création d'une première organisation syndicale potentiellement viable de l'histoire du groupe, car affiliée à la puissante Fédération des syndicats coréens (FKTU)[3].
La Corée du Sud reste le dernier pays de l'OCDE où les fonctionnaires n'ont pas le droit de se syndiquer, la loi interdisant également à d'autres catégories sociales de se syndiquer, notamment les professeurs d'université titulaires (pour la plupart non fonctionnaires), les pilotes de ligne et les courtiers d'assurance.
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Le paysage syndical actuel
Créée avec l'appui des militaires et de la KCIA (service de renseignement sud-coréen), la FKTU a longtemps été la seule centrale syndicale autorisée.
Après son adhésion à l'OCDE, la Corée du Sud doit reconnaître une seconde centrale syndicale, plus contestataire, la Confédération coréenne des syndicats (KCTU), à l'origine d'un important mouvement de grèves en 1996 et 1997.
La Corée du Sud reste toutefois un pays où le syndicalisme reste faiblement implanté : au , la FKTU et la KCTU comptaient respectivement 1 000 000 et 600 000 adhérents. La KCTU revendique 800 000 adhérents fin 2006[4].
Malgré l'exception de Samsung, le taux de syndicalisation reste globalement plus élevé dans les grandes entreprises : selon le service sud-coréen de supervision financière, il atteignait 40 % parmi les dix principaux conglomérats sud-coréens fin , en hausse de 4 % sur un an, et 75 % dans la filiale automobile du groupe Hyundai Kia[5].
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Références
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