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Traversée de Paris à la nage
épreuve de nage en eau libre De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Traversée de Paris à la nage est une course de nage en eau libre sur la Seine, organisée par le journal L'Auto et Georges Moëbs, qui a lieu pour la première fois en 1905. Elle fait alors 11,6 km, du pont National au viaduc d'Auteuil. À partir de 1906, une scission se fait au sein de l'organisation, et une seconde course, elle « amateur », est organisée concurremment, mise sur pied par Moëbs et le journal Les sports.



Alors nageur de haut niveau, Henri Decoin participe à l'édition amateur de 1913 mais, après avoir été longtemps deuxième, il abandonne. L'aviateur Charles Nungesser participe à celle de 1918.
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La course

Historique
Résumé
Contexte
Les débuts
La première course (1905) attire plusieurs centaines de candidats, pour la plupart inconnus. Devant cet afflux, une épreuve qualificative est organisée à Joinville-le-Pont le [2]. Finalement aucun de ces postulants n'est qualifié, le dernier abandonnant lors du dernier des 5 kilomètres de la finale. Ne s'alignent donc que 8 candidats confirmés, exemptés de l'épreuve qualificative : les Anglais Nuttall (en), Billington, Burgess et Holbein, les Français Paulus, Bougoin et Poullitou, et la célèbre Australienne Annette Kellerman.
Les favoris sont Nuttal, Billington et Burgess[3],[4]. Burgess, Holbein et Annette Kellermann ont tenté — en vain — la traversée de la Manche trois semaines plus tôt[5].
La course a lieu le dimanche : elle fait 11,6 km, du pont National au viaduc d'Auteuil. Finalement seuls 4 participants franchissent la ligne d'arrivée : Paulus est vainqueur à 42 ans, suivi de Burgess, Holbein et Annette Kellermann. Le sergent Poullitou (de l'École militaire de gymnastique de Joinville) est sommé d'abandonner par sa hiérarchie car il n'avait pas de permission, les 3 autres sont vaincus par la fatigue et le froid.
Dès 1906, une scission s'effectue entre Georges Moëbs et L'Auto, sur fond de désaccord entre la gestion des amateurs et celle des professionnels. Deux courses ont donc lieu dès lors chaque été, L'Auto conservant la main sur celle des professionnels tandis que celle prise en charge par Moëbs et de la S.N.E.N. est réservée aux amateurs. Les deux premières courses sont remportées par le champion olympique anglais Jarvis. Les parcours des deux courses étant identiques, les journalistes essaient de comparer les temps de leurs champions, même si la force du courant a pu varier.
Devant le succès populaire de ces premières traversées (le journal L'Auto signale 500 000 personnes venues sur les bords de la Seine assister à celle de 1905[6]), d'autres traversées de villes s'instituent, en province (Toulouse en 1906, Lyon en 1907, Lille en 1910, Bordeaux en 1912, etc.) et à l'étranger (Londres en 1907, Bruxelles, Rome, etc.)
Les années 1910
Les années d'avant-guerre voient chez les professionnels la suprématie de l'Anglais Billington, ne laissant à ses principaux rivaux, les jeunes Français Chrétien et Estrade, que des places d'honneur.
En 1914, si l'édition amateur est courue deux semaines avant la déclaration de la guerre, celle des professionnels qui aurait dû se dérouler en août n'a pas lieu du fait des circonstances, Paris devenant un camp retranché dont la vie ordinaire est suspendue sous la menace directe du Plan Schlieffen. En 1917 et 1918, le front s'étant éloigné de Paris, la course professionnelle peut reprendre. Chez les hommes, y figurent principalement des poilus en permission (dont les mérites sont encensés par les journaux) et des vétérans. En 1918, le populaire as de l'aviation Charles Nungesser participe à la course : il « termine vaillamment le parcours donnant une rude épreuve de son courage, car il souffre encore de ses blessures et manque totalement d’entraînement »[7].
C'est encore l'époque où cette course attire des sportifs polymathes, des aventuriers touche-à-tout et casse-cous : Nungesser (1918) en est un bel exemple, mais il ne faut pas oublier Holbein (3e en 1905) qui finit deuxième sur le Bordeaux-Paris à vélo en 1891, Marie Marvingt (3e amateur en 1906) qui fut aviatrice, alpiniste, etc. Violette Morris (3e amateur en 1921) qui fut pilote automobile, boxeuse, lanceuse de poids, etc.
Les années 1920
Les années 1930
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Palmarès
Résumé
Contexte
Pour des questions de suspense, les courses de L'Auto sont souvent à handicaps. Le classement présenté ici est celui du temps de parcours.
Palmarès hommes
Lorsqu'il y a lieu, les nageuses figurant dans le classement mixte sont signalées par le symbole ♀.
Course de L'Auto


Course organisée par le journal l'Auto puis par la Ligne Nationale de Natation, et ouverte aux professionnels (parfois appelée championnat de Paris de grand fond) :

De 1914 à 1916, la course n'a pas lieu. À compter de 1927, c'est une course de relais qui est organisée, car la traversée « menaçait de tomber dans l'oubli et l'indifférence si rien n'avait été changé »[34],[35].
Courses amateurs
Cette épreuve amateur est organisée par la SNEN (Société nationale d'encouragement à la natation) de Georges Moebs, sous le patronage successif des journaux Les Sports, puis Le Petit Parisien et enfin Le Journal. Elle se tient traditionnellement au mois de juillet. Sa dernière édition a lieu en 1930.
À partir de 1922, une traversée de Paris concurrente est mise en place au mois d'août (ou début septembre) sous l'égide de la F.F.N.S. (Fédération Française de Natation et de Sauvetage) avec le parrainage du Petit Parisien. Elle est la seule qui subsiste à partir de 1931.
Selon les années, l'une ou l'autre de ces deux traversées délivrait alternativement le titre de « champion de France de grand fond » au nageur français arrivé premier.
Durant les années 1940, le Swimming-Club prend le relais en relançant la traversée de Paris à la nage avec le concours de Paris-Soir.
Palmarès femmes
Course de L'Auto


Courses amateurs



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Notes et références
Voir aussi
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