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Union nationale pour l'indépendance

alliance politique en Nouvelle-Calédonie De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Union nationale pour l'indépendance
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L'Union nationale pour l'indépendance (UNI) est une coalition électorale et politique française indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, aujourd'hui formée par le Parti de libération kanak (Palika) et l'Union progressiste en Mélanésie (UPM).

Faits en bref Fondation, Organisations politiques concernées ...
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Historique

Résumé
Contexte

À l'origine, l'UNI était le nom donné aux listes dissidentes formées par le Palika aux élections provinciales de 1995 et 1999 pour contrer les listes officielles du FLNKS dominées par l'Union calédonienne dans les Provinces Nord et Îles Loyauté.

En 1999 dans le Nord, le FLNKS était alors totalement divisée puisque ses trois composantes principales avaient formé une liste : une portant le nom de FLNKS Nord pour l'Union calédonienne menée par Bernard Lepeu, une pour le Palika sous le sigle UNI menée par Paul Néaoutyine et une pour l'UPM menée par André Gopea. C'est la liste UNI qui est alors arrivée en tête avec 8 élus sur 22, contre 6 à l'Union calédonienne, 4 aux indépendantistes dissidents de la FCCI et 4 aux anti-indépendantistes du RPCR, et Paul Néaoutyine a pu alors être élu président de l'Assemblée de la Province Nord.

Dans les Îles, la liste Palika, elle aussi appelée UNI, menée par Charles Washetine, le no 2 du parti, n'obtient que 2 sièges sur 14, à égalité avec la FCCI, le RPCR et le LKS, et arrive ainsi derrière les 6 sièges de la liste FLNKS Îles de l'Union calédonienne menée par Robert Xowie qui est élu président de l'Assemblée provinciale.

Toutefois au Congrès, Palika et Union calédonienne forment dans un premier temps un seul groupe FLNKS de 18 élus sur 54 qui présente une liste commune pour la composition du premier gouvernement de Nouvelle-Calédonie : y sont élus deux membres Union calédonienne (Rock Wamytan, alors président du FLNKS et de l'UC et Gérald Cortot), une du Palika (Déwé Gorodey) et un du RDO (Aukusitino Manuohalalo).

Seulement, dès lors, la vieille garde UC qui dirige le FLNKS (Rock Wamytan) commence à être critiquée au sein de son propre parti par une nouvelle génération montante (Pascal Naouna, Néko Hnepeune, Gilbert Tyuienon, Gérald Cortot) qui l'accusent de concéder trop de choses au Palika au sein du FLNKS et au RPCR au gouvernement. Finalement, ce mouvement contestataire aboutit à la création en 2000 d'un groupe distinct Union calédonienne au Congrès de la Nouvelle-Calédonie de 7 membres qui se retirent donc du groupe FLNKS qui prend alors le nom UNI-FLNKS. Fin 2001, Rock Wamytan est expulsé de la présidence de l'Union calédonienne par Pascal Naouna, l'un des chantres de la nouvelle ligne politique dure du parti, et du FLNKS qui n'a plus eu depuis lors de présidence unitaire.

Pour faire face à cette nouvelle tendance radicale de l'Union calédonienne, l'ensemble des autres composantes du FLNKS décident de se regrouper pour servir de contrepoids plus modéré à l'UC au sein du mouvement indépendantiste. Cette coalition reprend alors le nom Union nationale pour l'indépendance (UNI), avec pour président Paul Néaoutyine.

Le 8 juillet 2021, Louis Mapou, candidat du groupe UNI, est élu président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie[1].

Les tensions internes entre l'UNI et l'UC s'exacerbent suite aux émeutes de 2024, le Palika et l'UPM décidant de suspendre leur participation au FLNKS (dont ils étaient pourtant des composantes historiques et fondatrices) à partir du 43e congrès du FLNKS tenu à Koumac du 30 août au . En effet, ils contestent les décisions prises lors de ce congrès, à savoir le fait d'avoir élu Christian Tein à la présidence unitaire du Front, la reconnaissance de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) de Tein - accusée par l'État, les non-indépendantistes et l'UNI d'être responsable des émeutes - comme composante à part entière et « outil de mobilisation » sur le terrain et l'intégration dans le Front de sept autres formations indépendantistes[2],[3].

L'accord de Bougival signé entre l'État, les non-indépendantistes et indépendantistes le pour la création d'un « État calédonien » sui generis dans la Constitution française, d'une nationalité calédonienne adossée à la nationalité française, un transfert de la compétence des relations internationales et une possibilité de transférer les autres compétences régaliennes progressivement à la majorité qualifiée, est largement soutenu par l'UNI alors qu'il est peu à peu rejeté par l'UC et ses alliés (pourtant eux-aussi signataires du texte)[4],[5]. Les signataires de l'accord de Bougival pour l'UNI sont Jean-Pierre Djaïwé, Adolphe Digoué, tous deux du Palika, et Victor Tutugoro de l'UPM.

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Composition

Résumé
Contexte

Elle comprend ou a comporté par le passé :

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Objectifs

Résumé
Contexte

Il s'agit plus d'une coalition électorale et politique qu'un véritable parti, ses lignes directrices sont simples :

Références

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