Racket

Le racket est défini par le Code pénal comme étant une forme de « vol avec violence » ou d'« extorsion », selon les circonstances.

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• racket, sur le Wiktionnaire

L'extorsion désigne, selon l'article 312-1^[1] du Code pénal français, « le fait d'obtenir par violence, menace de violences ou contrainte soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d'un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d'un bien quelconque ». En France, l'extorsion est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.

Le racket est un délit punissable par la loi. Il consiste en une extorsion par laquelle l'auteur exige de l'argent ou des biens matériels, par intimidation, chantage ou la violence.

Étymologie

Le mot racket désignait, au XIX^e siècle, les fêtes extravagantes et bruyantes organisées par les bandes du bidonville de Five Points à Manhattan (New York), lors desquelles des politiciens corrompus se faisaient remettre de l'argent en utilisant la menace et la contrainte.

Le mot provient de l'italien « ricatto », qui signifie « chantage ». En anglais, le sens premier du mot « racket » est « vacarme », « tintamarre » ; son sens figuré est « escroquerie ». C'est dans cette dernière acception qu'il est utilisé en France^[2].

Formes de rackets

Les formes de racket sont multiples. Le racket peut être employé à des fins politiques : par exemple pour financer des mouvements révolutionnaires ou de résistance sous la forme d'un impôt révolutionnaire ou encore de pizzo mafieux comme en Italie. On le retrouve aussi dans le milieu scolaire, où le racket est considéré comme une forme de harcèlement scolaire^[3]. L'extorsion peut aussi survenir en ligne, en prenant en otage le matériel informatique d'un particulier ou d'une entreprise à l'aide d'un logiciel malveillant (ransomware, ou rançongiciel en français) exigeant une rançon.

Lorsque le racket est commis sur une longue période, il est souvent nommé « loyer » par ceux qui le pratiquent dans le cadre du crime organisé. Il est alors fréquemment présenté comme l'achat d'une protection consistant en l'absence de représailles sur les biens et les personnes qui s'y soumettent.