chevance

De chevir et -ance → voir chevissance.

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chevance \ʃə.vɑ̃s\ féminin

(Vieilli) Ce qu'on tient de ses chefs, de ses pères.
- Et rendre sa chevance à lui-même sacrée. — (Jean de la Fontaine, L'avare qui a perdu son trésor, 1668)
(Vieilli) Le bien qu’on a.
- […] riche de toutes sortes de biens, redondante de grâce, de chevance et de joie de vivre. — (Jacques Rossiaud, « Lyon, 1500-1562, Essai d’anthropologie culturelle », dans Lyon Renaissance : Arts et humanisme, ouvrage collectif dirigé par Ludmila Virassamynaïken, Paris, Somogy, 2015, 360 p. ISBN 978-2-7572-0991-2, page 26)
- Excursion par un bateau-omnibus à l’île Fænoe, à l’embouchure du fiord. Parcouru le nord de cette île, chevance magnifique d’un seul personnage. — (Léon Bloy, journal, 14 juin 1899)
- Que de chevance il me faudra dépenser pour payer rançon ! — (Arthur de Gobineau, La Renaissance, tome 1, Savonarole, Les Appennins)
- Des miens le mendre, je dis voir, / De me désavouer s'avance, / Oubliant naturel devoir / Par faute d'un peu de chevance. — (François Villon, Le Testament, 1461/62, XXIII. couplet)
- Madeleine avait son grenier à elle, où je voulus voir serrer sa brune chevance, en partageant sa joie. — (Honoré de Balzac Le lys dans la vallée Édition Omnibus page 284 [ISBN 978-2-258-08940-2 → lire en ligne])

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