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ne

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Voir aussi : NE, , Ne, , , , , , , , në̀, nẻ, nề, nệ, nể, ñé, n’e, n’ê, ne-, né-, ně-, -ne, -né, Ne., .ne, ’ne, N.-É., , nɛ̃̌, ȵe, ɲɛ, ʼnë

Conventions internationales

Symbole

ne invariable

  1. (Linguistique) Code ISO 639-1 (alpha-2) du népalais.

Français

Étymologie

Du latin non, adverbe de négation (voir non), qui, en position proclitique, s'est affaibli en nen (voir nenni), qui s'est lui-même réduit à ne devant une initiale consonantique.

Particule

Davantage d’informations Invariable ...

ne \nə\ invariable (élidé n’ devant une voyelle ou un h muet)

  1. Négation. Première partie d’un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d’un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archaïsantes : goutte, mie, mais (n’en pouvoir mais).
    • Je ne mange pas.
    • Je n’en peux plus.
    • Je n’y vois goutte.
  2. Devant un verbe à l’infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
    • Ne pas se pencher au dehors.
  3. Il s’emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
    • Il ne sait rien.
    • Personne n’est venu.
    • Aucun de nous n’y a pensé.
    • Il ne dit jamais la vérité.
    • Cette mère ne s’occupe guère de ses enfants.
  4. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
    • Nul ne s’en doute.
    • Il n’a nul souci.
    • Ni l’or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
  5. L’ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
    • Que personne ne bouge.
  6. S’emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
    • Il n’est pas d’homme qui ne désire être heureux.
    • Y a-t-il quelqu’un dont il ne médise ?
  7. Il peut aussi s’employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
    • Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
    • Je n’ose (Soutenu) (pour : J’oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n’ose pas)
    • Je n’ose vous promettre. (pour : Je n’ose pas vous promettre.)
    • Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
    • Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
  8. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
    • N’importe ! (locution figée pour : Cela n’importe pas !)
    • N’aie crainte. (locution figée pour : N’aie aucune crainte.)
    • Qu’à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu’à cela !)
    • Il ne dit mot. (Soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
    • N’en avoir cure. (Soutenu) (locution verbale figée pour : N’en avoir aucune cure.)
    • N’en pouvoir mais. (Vieilli) (locution verbale figée pour : N’en plus pouvoir.)
    • À Dieu ne plaise! (Vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
  9. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n’a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
    • Il n’empêche que…
    • Qu’à cela ne tienne…
    • À Dieu ne plaise…
    • Il n’en a cure.
  10. (Vieilli) S’emploie encore (de façon aujourd’hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative, après les verbes qui expriment la crainte, après le verbe empêcher, dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que, après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
    • Je crains qu’il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu’il ne vienne pas.)
    • Je redoute qu’il ne nous crée encore quelque difficulté. Je souhaite qu’il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
    • Empêche qu’il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu’il tombe.)D.
    • Il est plus riche qu’on ne croit. (exprime aussi : Il n’est pas aussi pauvre qu’on le croit.)
    • Il est moins riche qu’on ne croit. (exprime aussi : Il n’est pas aussi riche qu’on le croit.)
    • Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
    • C’est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
    • Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
    • Vous n’avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.

Notes

  • À moins que la particule ne soit employée seule, dans des tournures anciennes ou figée par la langue, celle-ci ne marque plus réellement la négation en français, mais s’emploie comme une simple marque (optionnelle) de la réduction de la portée du verbe, et constitue donc un archaïsme conservé dans la langue française uniquement par tradition, bien qu’elle soit encore nécessaire dans tout discours soigné.
  • La négation (ou la réduction de portée) est effectivement portée ailleurs par un autre mot (souligné dans les exemples de cette note), que ce soit par la particule de négation pas, ou par l’adverbe de négation jamais, ou par les pronoms et locutions nominales de négation rien, personne, nulle part, etc., ou par la conjonction de négation ni, tous ces mots étant généralement prononcés avec un ton nettement plus prononcé que le verbe ou les autres éléments de la phrase.
    Être ou ne pas être.
    Je ne veux pas le faire.
    Je ne veux rien savoir.
    Je ne veux voir personne.
    Je ne veux aller nulle part.
    Je ne fais jamais ça.
    Je ne m’en souviens plus.
    Je ne veux que ça.
    Je ne veux ni l’un ni l’autre.
    Il n’a aucun souci.
    Il n’a nul souci. (ou plus souvent l’exemple précédent)
    Cette mère ne s’occupe guère d’ses enfants. (Vieilli) (en français courant, on utilise plutôt peu, sans négation)
    Ni l’or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
  • La véritable particule de négation pas s’omet totalement dans toutes les propositions niées, en cas d’utilisation de la conjonction de coordination négative ni qui absorbe aussi le sujet mais n’absorbe normalement pas la particule réductrice verbale ne :
    Je ne veux ni ne peux le faire. signifie : Je ne veux pas et je ne peux pas le faire.
  • Dans le langage familier, chaque fois que la négation (ou toute autre réduction de portée du verbe) est portée sur un autre mot, la particule réductrice verbale ne est très fréquemment omise car elle n’est pas nécessaire à la compréhension de la négation (ou de la réduction de portée du verbe) et a perdu toute valeur sémantique par elle-même (les autres emplois de ne seul, par exemple explétifs, y sont devenus très rares), et d’autres élisions, notamment des e muets résiduels, peuvent s’ajouter à cette omission (si le groupe de consonnes reste prononçable comme une seule syllabe dans la phonologie française usuelle) :
    Être ou pas être.
    J’veux pas l’faire.
    J’veux rien savoir.
    J’veux voir personne.
    J’veux aller nulle part.
    J’fais jamais ça.
    J’m’en souviens plus.
    J’veux qu’ça.
    Il a aucun souci. (ou L’a aucun souci. )
    Il a nul souci. (ou plus souvent Il a pas d’souci. ou encore l’exemple précédent)
    Cette mère s’occupe guère d’ses enfants. (ou plus souvent Cette mère s’occupe peu d’ses enfants., sans négation)
    J’veux pas et j’peux pas l’faire. (l’usage de ni est évité entre deux propositions si les verbes sont différents.)
    J’veux ni l’un ni l’autre. (l’usage de ni est conservé, plutôt que J’veux pas l’un et j’veux pas l’autre. avec deux propositions coordonnées de même sujet et de même verbe.)
    Ni l’or ni les grandeurs nous rendent heureux. (ou plus souvent L’or et les grandeurs nous rendent pas heureux.)

Variantes

  • n’ (élision devant une voyelle ou un h muet)

Traductions

→ voir pas

Prononciation

Anagrammes

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

Références

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Afar

Étymologie

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Pronom personnel

ne \Prononciation ?\

  1. Nous.

Aïnou (Japon)

Étymologie

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Verbe

ne \Prononciation ?\

  1. Être.

Albanais

Étymologie

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Pronom personnel

Davantage d’informations Cas, Tonique ...

ne \nɛ\

  1. Nous, première personne du pluriel :
    1. Nominatif.
    2. Accusatif tonique.
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