picosser

Déformation de picocher.

picosser \pi.kɔ.se\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

(Québec) Variante de picocher.
(Québec) Darder à plusieurs reprises pour tenter de capturer quelque chose.
- Maudits petits pois. On n'arrête pas de picosser pour attraper ça !
(Québec) (Péjoratif) Agacer quelqu'un en revenant inlassablement sur un sujet qui l'asticote.
- – « Oui » tu peux tout expliquer, ou « oui » c'est non ?
  – ... « oui » c'est non. Picosse donc pas pour rien, mon amour, là. — (Éric St-Pierre, Rabaskabarnak, Québec Amérique, 2019, page 50)
- Plus la population sentira que tel ou tel groupe fait de l'obstruction égoïste, ou purement idéologique, ou cherche à « picosser » pour marquer des petits points politiques, plus cela renforcera le jeu de cartes dans la main du gouvernement. — (Joseph Facal, Réforme Dubé: les adversaires joueront à un jeu dangereux, Le Journal de Montréal, 1^er avril 2023, page 44)
- Lorsqu’il s’est fait picosser par Paul St-Pierre Plamondon à la période des questions, c’était évident que l’abandon de sa première cause politique, la souveraineté, commençait à le rattraper. — (Thomas Mulcair, François Legault semble perdu ces temps-ci... dommage, car on a besoin d’un gouvernement!, Le Journal de Québec, 26 octobre 2023)