tabarinade

Du nom propre Tabarin, pseudonyme du charlatan français Jean Salomon, né vers 1584, mort en 1633.

Davantage d’informations Singulier, Pluriel ...

tabarinade \ta.ba.ʁi.nad\ féminin

Bouffonnerie, grosse farce, telle que celles qui firent la réputation de Tabarin.
- Les disciplines de la scène contrarièrent beaucoup le génie de ces artistes et jamais ils ne surent recréer les verbeuses tabarinades de la salle de douches. — (Jacques Perret, Le Caporal épinglé, Gallimard, 1947, page 213)
- Molière n’aurait pas été Molière s’il n’y avait eu les tabarinades et les farceurs des places publiques, de grands personnages de comédie connus de tous, dont il s’est servi pour composer ses œuvres, et la Comédie-Italienne ; que dans la période qui a précédé Shakespeare, les théâtres fourmillaient en Angleterre, et que l’on représentait des œuvres étincelantes de poésie dans les cours d’auberge. — (Jean Dasté, Voyage d’un comédien, Éditions Stock, 1977, page 125)
- Ce que sont “Les fourberies”, Jouvet le sait mieux que personne : une tabarinade lumineuse, une galopade à fond de train, un dialogue en fanfare non pas du tout orienté vers Térence, mais vers Mascarille et Turlupin. — (Pierre Brisson, Propos de théâtre, Débat autour des fourberies de Scapin, Éditions Gallimard, Paris, 1957, page 90)