Agressions sexuelles lors de l'attaque du Hamas contre Israël
violences sexuelles commises par les militants du Hamas lors de l'attaque du 7 octobre 2023 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Les agressions sexuelles lors de l'attaque du Hamas contre Israël, le , sont les agressions prouvées ou soupçonnées perpétrées par des terroristes du Hamas. Le Hamas est accusé d'avoir commis des actes de violence sexuelle sur le territoire israélien, particulièrement lors du massacre du festival Nova de musique à Réïm. Ces violences sexuelles incluent des viols, des agressions et des mutilations sur des jeunes filles et des femmes israéliennes[1],[2],[3],[4],[5],.
Ces crimes pourraient être définis comme des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, selon la position de la Cour pénale internationale (CPI) qui a été saisie. De son côté, Israël refuse toujours une enquête indépendante de l'Organisation des Nations unies (ONU), qualifiant l'organisme chargé de cette enquête comme « anti-israélien et antisémite »[6]. La CPI a lancé fin novembre 2023 un appel à preuves des crimes sexuels, afin de lancer d’éventuelles poursuites judiciaires auprès de la Cour pénale internationale.
Le Hamas de son côté nie complètement les accusations portées contre lui et demande l'ouverture d'une enquête internationale et impartiale.
Ces agressions sexuelles, initialement soupçonnées puis progressivement révélées, encore en cours d'investigations, donnent lieu à une polémique, le gouvernement israélien et des féministes israéliennes et françaises reprochant aux associations féministes françaises et aux organisations internationales de ne pas les avoir condamnées ; celles-ci dénoncent une instrumentalisation des violences faites aux victimes. Néanmoins, le temps de l'enquête fait qu'aucune preuve matérielle n'est présentée avant début décembre 2023.
Une mission de l'ONU sur les violences sexuelles indique en mars 2024 avoir de « bonnes raisons de croire » que « des viols et des viols en réunion, dans au moins trois lieux » se sont produits lors des attaques du 7 octobre 2023. En outre, sur la base du témoignage d'otages libérés, les enquêteurs soulignent que des violences sexuelles ont été perpétrées sur certains otages durant leur captivité[7],[8] . L’équipe de l’ONU a aussi permis de constater que deux allégations de violences sexuelles étaient fausses[9],[8].