Bataille de Pont-Charrault
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La bataille de Pont-Charrault, aussi appelée bataille du pont de Gravereau ou bataille de la Guérinière, a lieu le , au début de la guerre de Vendée. Elle oppose les insurgés vendéens menés par Charles de Royrand à une colonne républicaine commandée par le général Louis de Marcé.
Date | |
---|---|
Lieu | Mouchamps, Saint-Vincent-Sterlanges et L'Oie |
Issue | Victoire vendéenne |
République française | Vendéens |
• Louis de Marcé • Henri de Boulard • Esprit Baudry d'Asson • Joseph Niou • Narcisse Trullard |
• Charles de Royrand • Louis Sapinaud de La Verrie • Charles Sapinaud de La Rairie • Jacques-Alexis de Verteuil • Auguste de Béjarry • Amédée de Béjarry • Gabriel Baudry d'Asson • Mathieu de Verteuil • Aimé de Vaugirard • Charles-François de Chouppes • William Bulkeley • Céleste Bulkeley |
2 300 hommes[2],[3] 8 canons[4] |
5 000 à 6 000 hommes[2],[3] |
300 à 500 morts[5] 200 à 300 prisonniers[5] 1 canon capturé[6] |
250 morts[7] |
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Coordonnées | 46° 45′ 50,3″ nord, 1° 06′ 18″ ouest |
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Retenu par l'historiographie sous le nom de « bataille de Pont-Charrault » à cause d'imprécisions dans les comptes rendus républicains initiaux, le combat se déroule en réalité dans le vallon de la Guérinière, près des ponts de Gravereau et de Basse-Rivière, entre les communes de L'Oie et de Saint-Vincent-Sterlanges.
Venues de Rochefort et La Rochelle pour réprimer l'insurrection, les troupes républicaines sont ralenties à cet endroit par la destruction des deux ponts et se laissent surprendre à la tombée de la nuit par l'attaque des insurgés. Après trois heures de combats, les patriotes cèdent à la panique et refluent en désordre sur La Rochelle en laissant plusieurs centaines d'hommes sur le terrain.
Lors de cette journée, les paysans insurgés contre la levée en masse infligent aux républicains leur plus lourde défaite depuis le début de la révolte. La nouvelle porte jusqu'à Paris et provoque la stupéfaction des députés de la Convention nationale, qui pensent être confrontés à un vaste complot. Accusé de trahison, le général Marcé est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et guillotiné à Paris.
Le retentissement est tel qu'après cette bataille, livrée en plein cœur du département de la Vendée, l'insurrection dans l'Ouest prend la dénomination de « guerre de la Vendée » et les révoltés des différents départements insurgés commencent à être désignés génériquement par le nom de « Vendéens ».