Campement propalestinien de l'Université McGill
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Le campement propalestinien de l'Université McGill est une manifestation d'occupation qui se déroule sur le campus principal de l'Université McGill, à Montréal, depuis le 27 avril 2024. Il s'agit de la première manifestation canadienne notable[note 1] s'étant inscrite dans le mouvement de protestation pro-palestinien qui a émergé sur les campus universitaires en 2024, lequel appelait les universités à rompre leurs liens avec Israël dans le contexte de l'assaut du pays contre Gaza dans la guerre Israël-Hamas. Comme plusieurs de ses prédécesseures, la manifestation à McGill prend la forme d'un campement, un groupe de tentes occupées jour et nuit par les manifestants.
Date |
depuis le (1 mois et 4 jours) |
---|---|
Localisation | Université McGill, Montréal, Québec, Canada |
Organisateurs |
Solidarité pour les droits humains palestiniens (SPHR) Voix juives indépendantes |
---|---|
Revendications | que McGill et Concordia coupent leurs liens financiers et académiques avec Israël |
Types de manifestations | occupation |
Coordonnées | 45° 30′ 14″ nord, 73° 34′ 33″ ouest |
Le campement a été planifié par un collectif de groupes étudiants propalestiniens de McGill et de l'université voisine de Concordia. Leurs revendications sont la rupture des liens que ces universités entretiennent avec Israël, notamment en se désinvestissant de fonds liés à Israël, tels que des fabricants d’armes. Une vingtaine de tentes ont d'abord été installées près du portail Roddick et encerclées d’une clôture métallique. Dans les jours qui ont suivi, le campement s'est agrandi pour atteindre environ 100 tentes. Il est équipé de diverses installations et organise des activités quotidiennes liées à ses revendications. Des étudiants et des professeurs de diverses universités montréalaises, dont l'Université du Québec à Montréal et l'Université de Montréal, habitent les tentes.
L'Université McGill a déclaré le campement illégal et réquisitionné l'aide de la police pour le démanteler. Le président de l'université, Deep Saini, a accusé les manifestants d'antisémitisme, ce qu'ils ont démenti. Pour l'instant, la police de Montréal n'a pas tenté de démanteler le campement, qui a été décrit comme pacifique à plusieurs reprises. La Cour supérieure du Québec a rejeté une demande d'injonction contre la manifestation, déposée au nom de deux étudiants qui ont décrit un climat hostile autour du campement. Le premier ministre du Québec, François Legault, s'est joint à McGill pour déclarer le campement illégal et demander l'intervention policière. Les membres du campement ont énoncé leur intention de rester sur place jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites.