Diaspora chinoise à Nauru
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La diaspora chinoise à Nauru, composée de quelques centaines de personnes, forme l'une des principales communautés étrangères de ce petit État de l'océan Pacifique. Sa présence a commencé à s'affirmer au début du XXe siècle, lorsque l'exploitation du phosphate, la principale ressource de l'île, débuta. Les puissances coloniales de l'époque, l'Allemagne puis le Royaume-Uni, font alors venir à Nauru une nombreuse main-d'œuvre étrangère, dont plusieurs centaines de Chinois, en majorité cantonais. Au cours de l'histoire de Nauru, leur nombre a fluctué, mais ils sont toujours restés l'une des composantes de la société nauruane.
Soumis pendant longtemps à des conditions de travail très éprouvantes dans le secteur de l'extraction du phosphate, ils ont été à plusieurs reprises victimes de vagues de répressions par la puissance colonisatrice australienne. À partir des années 1960, ils se sont peu à peu tournés vers le travail qualifié. Au tournant du XXIe siècle, leur nombre a eu tendance à diminuer en raison de la crise économique que traverse le pays à la suite de l'épuisement de ses ressources en phosphate. Leur nombre reste assez difficile à déterminer ; ils formeraient 8 % de la population de l'île en 2007, soit 1 100 personnes[1], une autre estimation donne un chiffre de 400 Chinois en 1996[2].