Exercice Orion
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L'exercice Orion (pour Opération de grande envergure pour des armées Résilientes, Interopérables, Orientées vers le combat de haute intensité et Novatrices) est un exercice militaire interarmée et international de grande ampleur organisé par l'Armée française tous les trois ans, sur son territoire national[1],[2]. C'est le plus important exercice militaire mené par les armées françaises depuis la fin de la guerre froide[1],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11].
Sa première édition, Orion 23, s'est déroulée pour ses opérations actives entre février et mai 2023[1]. Elle intégrait plus de 20 exercices réalisés d'habitude de manière autonome par les armées[2],[12]. Elle a mobilisé plus de 12 000 militaires français, américains, britanniques, allemands, italiens, belges[13], grecs, espagnols, néerlandais, et émiratis[1],[14],[15],[6],[7],[16],[17],[18],[19],[20],[21]. Des réservistes et tous les services et organismes du Ministère des Armées y ont participé, dont la gendarmerie[16],[3],[22]. 2 300 véhicules dont 400 de combat étaient engagés[1],[14]. Y ont aussi participé plus de 40 hélicoptères de combat, 100 drones de combat[23], 6 systèmes de défense sol-air, une soixantaine aéronefs, 20 satellites, et 26 navires de surface dont 7 frégates de la Marine nationale, sept frégates alliées, deux porte-avions (dont le Charles de Gaulle), deux Porte-Hélicoptères Amphibie et deux sous-marins[14],[24],[3],[2],[5]. Elle a coûté 35 millions d'euros[25],[17].
Il a pour but d'entraîner et de tester les troupes, mais également les états-majors et toute la chaîne de soutien, face à la potentialité d'opérations de grande envergure et de longue durée face à un ennemi à parité[7],[17]. D'après le Ministère des Armées, « l’objectif est d’entraîner les armées françaises dans un cadre interarmées et multinational, selon un scénario réaliste et exigeant, qui prend en compte les différents milieux (terre, mer, air, espace) et champs de conflictualité (cyber, informationnel et électromagnétique). » Il permet également de travailler l'interopérabilité et d'essayer de nouvelles capacités[1],[14],[2],[26],[15],[5],[27],[28],[29],[30].
Il a lieu dans des camps militaires mais également en terrain libre, c'est-à-dire au milieu de la population[1],[3],[26],[5].
Si c'est en 2023 qu'il s'est tenu, la décision de le mettre en place a été prise en 2021, et n'est pas en lien avec le contexte de tensions géopolitiques en Europe et la guerre en Ukraine[1],[14],[25],[31],[32].