Fédéraliste n°78
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Fédéraliste N° 78 est un essai d'Alexander Hamilton, le soixante-dix-huitième des Papiers fédéralistes (The Federalist Papers en anglais). Comme tous les papiers du Fédéraliste, il fut publié sous le pseudonyme de Publius.
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Fédéraliste N° 78 The Judiciary Department | ||||||||
Alexander Hamilton, auteur du Fédéraliste n°78 | ||||||||
Auteur | Alexander Hamilton | |||||||
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Pays | États-Unis | |||||||
Genre | Essai | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | Federalist No. 78 | |||||||
Éditeur | The Independent Journal, New York Packet, The Daily Advertiser | |||||||
Date de parution | 28 mai 1788 | |||||||
Type de média | Presse | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Intitulé « The Judiciary Department » (Le département judiciaire en français), le numéro 78 du Fédéraliste fut publié le 28 mai 1788 et parut pour la première fois dans un journal le 14 juin de la même année. Il a été écrit pour expliquer et justifier la structure du pouvoir judiciaire en vertu du projet de Constitution des États-Unis ; c'est le premier des six essais d'Hamilton sur cette question. En particulier, il répond aux préoccupations des antifédéralistes quant à la portée et au pouvoir du système judiciaire fédéral, qui aurait été composé de juges non élus et politiquement isolés, nommés à vie.
Les Papiers Fédéralistes, en tant que texte fondateur de l'interprétation de la Constitution, sont fréquemment cités par les juristes américains, mais ne constituent pas une loi. De tous les essais, le n° 78 est le plus cité par les juges de la Cour suprême des États-Unis[1].
Dans le Fédéraliste n°78, Hamilton affirme que le pouvoir judiciaire, d'un point de vue constitutionnel, ne peut surpasser les autres pouvoirs politiques, étant donné que le Congrès contrôle le flux d'argent et que le Président dirige l'armée. Le pouvoir judiciaire est même dépendant des branches politiques pour faire respecter ses jugements.
Hamilton y soutient aussi que les juges fédéraux devraient conserver leur mandat à vie tant qu'ils font preuve d'un bon comportement.
Le Fédéraliste n°78 discute également du pouvoir de contrôle judiciaire, en soutenant que les tribunaux fédéraux ont pour tâche de déterminer si les lois du Congrès sont constitutionnelles et ce qui doit être fait si le gouvernement est confronté à des actes acontraires à la Constitution.