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politicien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Vauzelle, né le à Montélimar (Drôme), est un homme politique français. Ancien ministre, député, il a été président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1998 à 2015.
Michel Vauzelle | |
Michel Vauzelle en 2012. | |
Fonctions | |
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Président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur | |
– (17 ans, 9 mois et 8 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Jean-Claude Gaudin |
Successeur | Christian Estrosi |
Député français | |
17 juin 2007 – (10 ans) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Réélection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 16e des Bouches-du-Rhône |
Législature | XIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Roland Chassain |
Successeur | Monica Michel |
– (5 ans et 7 jours) |
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Élection | 1er juin 1997 |
Circonscription | 16e des Bouches-du-Rhône |
Prédécesseur | Thérèse Aillaud |
Successeur | Roland Chassain |
– (3 ans, 10 mois et 9 jours) |
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Élection | 21 juin 1988 |
Circonscription | 16e des Bouches-du-Rhône |
Législature | IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | François Bernardini |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Maire d'Arles | |
– (2 ans, 8 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Jean-Pierre Camoin |
Successeur | Paolo Toeschi |
Garde des Sceaux, ministre de la Justice | |
– (11 mois et 27 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Pierre Bérégovoy |
Gouvernement | Bérégovoy |
Prédécesseur | Henri Nallet |
Successeur | Pierre Méhaignerie |
Conseiller général des Bouches-du-Rhône | |
– (5 ans, 2 mois et 14 jours) |
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Élection | 22 mars 1992 |
Circonscription | Canton d'Arles-Ouest |
Prédécesseur | Jacques Perrot |
Successeur | Hervé Schiavetti |
Président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale | |
– (2 ans, 4 mois et 17 jours) |
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Législature | IXe |
Prédécesseur | Valéry Giscard d'Estaing |
Successeur | André Bellon |
Porte-parole de la présidence de la République française | |
– (4 ans, 10 mois et 20 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Prédécesseur | Jean-Marie Poirier |
Successeur | Michèle Gendreau-Massaloux |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montélimar, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Profession | Avocat |
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Présidents du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
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Ancien élève du lycée Saint-Marc, diplômé de l'IEP Paris (1965)[1], président de la Conférence Olivaint (1966), avocat au barreau de Paris (1967) ; huitième secrétaire de la conférence des avocats à la Cour de Paris (1977) ; chargé de mission au cabinet de Jacques Chaban-Delmas ; membre de la section des finances du Conseil économique et social (1972-1973) ; adhère au Parti socialiste à Arles (1976) ; conseiller municipal d'Arles (1977-2001).
Délégué national du PS à la justice et aux libertés (1978-1981) ; directeur adjoint de cabinet de François Mitterrand, candidat à la présidence de la République (1981) ; président de l'école nationale de la photographie d'Arles (1982-1986) ; porte-parole de la présidence de la République (1981-1986). Puis préfet hors cadre (1985).
Député socialiste des Bouches-du-Rhône (élu en 1986, 1988 et 1997 jusqu'en 2002) ; président de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale (1989-1992) ; garde des Sceaux, ministre de la Justice (1992-1993) ; conseiller général pour le canton d'Arles-Ouest, vice-président du conseil général des Bouches-du-Rhône (1992-1997) ; maire PS d'Arles, élu en juin 1995, mandat abandonné en 1998 en application de la loi sur le cumul des mandats ; membre du bureau national du PS (jusqu'en 2000) ; responsable national du PS, auprès du Secrétariat national à l'international (2000-2002) ; conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, élu de Bouches-du-Rhône (depuis 1998) ; président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (élu en 1998, réélu en 2004) ; membre du conseil national du PS ; 2e vice-président de l'ARF, Association des régions de France, délégué aux compétences régionales (depuis 2004) ; président de l'eurorégion Alpes-Méditerranée.
Michel Vauzelle s'est engagé pour le « non » lors du référendum sur la Constitution européenne. Il a rejoint le Nouveau Parti socialiste (NPS), en juillet 2005.
Il est élu député avec 52,32 % des voix aux législatives de , dans la seizième circonscription des Bouches-du-Rhône. Il récupère ainsi le siège qu'il avait perdu en 2002 face à l'UMP Roland Chassain. Il est réélu en 2012.
En , il lance une pétition en ligne pour inscrire les services publics dans la Constitution par l’organisation d’un référendum. Au début d'octobre, cette pétition revendiquait la signature de plus de 400 000 personnes, dont une centaine de parlementaires, et des milliers d’élus locaux[2]. Il lance également une consultation en ligne sur le nom de la région qu'il voudrait changer[3].
Le , il est désigné par les militants socialistes de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour conduire la liste PS aux élections régionales de 2010[4]. Le , L'Expansion publie le classement des présidents de conseils régionaux selon la qualité de leur gestion : Michel Vauzelle figure en 21e position sur 21, le magazine économique soulignant que la Provence-Alpes-Côte d’Azur est « une région confrontée à de lourdes charges, et dont la gestion approximative ampute le potentiel d'investissement[5] ». Le , la liste de gauche unie conduite par Michel Vauzelle l'emporte avec 44,11 % des voix, contre 33,02 à son adversaire UMP Thierry Mariani et 22,87 au Front national.
Le , il annonce ne pas se représenter aux élections régionales, prévues en décembre. Le , il annonce qu’il ne briguera pas un nouveau mandat de député en 2017[6].
Le , après la mise en examen de Sylvie Andrieux, il est entendu comme témoin assisté dans l'enquête sur le détournement de 740 000 euros par des associations supposées fictives et subventionnées par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur entre 2005 et 2007, dans le but d'acheter les services de responsables associatifs dans des quartiers populaires de Marseille selon plusieurs déclarations[7].
En 2013, comme déjà en 2005, la Chambre régionale des comptes s'exprime de manière particulièrement critique sur la gestion de la Région : sont notamment pointés du doigt les déplacements en hélicoptère et la « faiblesse des dispositifs de contrôle interne » dans la distribution des subventions versées aux associations (190 millions d'euros en 2010) conduisant à des irrégularités[8].
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