Tarare (Rhône)
commune française du département du Rhône De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Tarare est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Tarare | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien |
Maire Mandat |
Bruno Peylachon 2020-2026 |
Code postal | 69170 |
Code commune | 69243 |
Démographie | |
Gentilé | Tarariens et Tarariennes |
Population municipale |
10 428 hab. (2021 ) |
Densité | 745 hab./km2 |
Population agglomération |
17 226 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 53′ 49″ nord, 4° 26′ 02″ est |
Altitude | Min. 350 m Max. 727 m |
Superficie | 13,99 km2 |
Type | Centre urbain intermédiaire |
Unité urbaine | Tarare (ville-centre) |
Aire d'attraction | Tarare (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Tarare (chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-tarare.fr |
modifier |
Tarare est une ville du département du Rhône située à 40 km au nord-ouest de Lyon. La ville est placée à mi-chemin entre Lyon et Roanne (Loire), sur les rivières de la Turdine et du Taret. La ville est construite sur un relief marqué à la limite nord des monts de Tarare. Elle est également aux portes du Beaujolais.
Parmi ces dernières, sont limitrophes :
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Sauvages », sur la commune des Sauvages à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 941,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,9 | −0,9 | 1,7 | 4,6 | 8,1 | 11,7 | 13,4 | 13,7 | 10,5 | 7,3 | 2,7 | 0,1 | 6 |
Température moyenne (°C) | 1,5 | 1,9 | 5,4 | 8,7 | 12,3 | 16,4 | 18,3 | 18,4 | 14,6 | 10,5 | 5,3 | 2,5 | 9,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 3,9 | 4,7 | 9 | 12,8 | 16,6 | 21 | 23,2 | 23,1 | 18,8 | 13,7 | 7,8 | 5 | 13,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 30.01.05 |
−17 07.02.12 |
−14,5 01.03.05 |
−5,7 08.04.03 |
−1,5 07.05.1997 |
1,5 02.06.06 |
5,1 24.07.1999 |
4,2 28.08.1998 |
1 26.09.02 |
−5,7 30.10.1997 |
−10,2 22.11.1998 |
−13,9 26.12.10 |
−17 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,7 01.01.22 |
18,4 06.02.04 |
21,3 31.03.21 |
23,7 22.04.18 |
29,2 13.05.15 |
34,4 27.06.19 |
36,5 31.07.20 |
36,5 13.08.03 |
31,2 05.09.23 |
27,9 09.10.23 |
20,9 02.11.20 |
18,7 31.12.21 |
36,5 2020 |
Ensoleillement (h) | 801 | 1 021 | 1 748 | 1 894 | 2 322 | 2 556 | 2 336 | 1 923 | 1 349 | 858 | 745 | ||
Précipitations (mm) | 64,3 | 56,1 | 58,4 | 72 | 95,7 | 86,1 | 84,5 | 87,5 | 72 | 98 | 93,3 | 73,7 | 941,6 |
Au , Tarare est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarare[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarare, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), prairies (29,5 %), zones urbanisées (21,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 5 593, alors qu'il était de 5 536 en 2014 et de 5 303 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 86,2 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 25.6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 72.4 % des appartements[I 3].
Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (31,9 % en 2014), contre 48,5 % pour le Rhône et 57,5 pour la France entière[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tarare en 2020 en comparaison avec celle du Rhône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (3,3 %) et de la France entière (9,7 %).
À noter que la part de logements vacants reste élevé (12.2 %) en comparaison de la moyenne nationale sur la même année (8.2 %).
La commune propose à ses habitants, un achat groupé d'énergie pour les particuliers, via la société Wikipower[13]
La ville est créée au début du XIIe siècle, en tant que prieuré de Tarare par l'abbaye de Savigny. Il n'y vit alors que des tisserands, cordonniers ou tanneurs, mais aussi quelques petits marchands ou aubergistes. Toutefois, il semble que la famille De Tarare ait été liée plusieurs siècles durant à la vie et au développement de la commune[14].
Au XVIe siècle des pestes décimèrent la population au point que le consulat de Lyon ordonne « qu'il serait fait une quête particulière dans la ville pour subvenir aux besoins des pauvres pestiférés de Tarare »[15].
Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, la ville prend son envol grâce à la fabrication de la mousseline, puis un siècle plus tard lance en parallèle la fabrication de peluches et velours, elle participe notamment à l'exposition industrielle de Paris en 1855 et à celle de Londres en 1862. Tarare se tourne ensuite vers l'industrie teinturière.
La ville compte plus de 15 000 habitants en 1866 et bénéficie du passage d'une voie de chemins de fer (Lyon-Roanne), d'un viaduc, de deux églises (église Saint-André et église Sainte-Madeleine), d'écoles et de nombreuses nouvelles usines.
Au milieu du XIXe siècle, une énorme bâtisse (toujours visible aujourd'hui à l'entrée Est de la ville) abrite le travail de jeunes ouvrières d'origine rurale, dans un "couvent-usine" où l'encadrement est assuré par des religieuses qui aident à convaincre les familles de laisser partir leurs jeunes filles vers le travail industriel[16]. Les conditions de travail sont difficiles et les ouvrières ont très peu d'autonomie[17]. Malgré l'écrasement de la Commune et la guerre de 1870-1871, les ouvriers de la ville se mettent en grève dès 1871[18].
Le dix-neuvième siècle est l'époque des fibres naturelles dans l'industrie textile (lins, cotons). Dans les années 1930, se développe la production d'articles à base de rayonne et tous les composés en viscose qui en découlent. À partir des années 1950, un véritable renouveau s'opère avec le voile Tergal, fabriqué à partir de polyester. Tarare devient la capitale française du rideau, assurant près de 80 % de la production nationale.
À côté du rideau, l'industrie textile est déclinée dans le tissu éponge, la confection, la teinturerie… pratiquée par une dizaine d'entreprises familiales et un réseau d'ateliers ou petites usines de sous-traitance. L'industrie textile occupe une main-d'œuvre nombreuse, en bonne part féminine, résidant non seulement à Tarare mais dans les communes agricoles environnantes. Pour de nombreuses familles, le travail posté en usine (on dit, localement: "faire équipe") constitue une deuxième source de revenu, pour l'homme ou la femme, en complément de l'exploitation agricole.
Depuis 1950, tous les cinq ans, les Tarariens fêtent l'industrie textile pendant trois jours, baptisée "Fête des Mousselines", même si ce textile, ou la tarlatane qui la remplace pour pavoiser la ville, ne sont plus fabriquées sur place.
Dès 1947, une famille d'industriels tarariens, les Doligez, héritiers de la famille Champier[19], spécialisée dans la teinturerie textile, diversifie ses investissements en créant une activité de plasturgie au sein de la firme Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT). Cette entreprise, dont la gestion est laissée dès l'origine à des ingénieurs spécialement recrutés pour ce nouveau métier[20], développe une gamme de produits de revêtement de sol en matière plastique, révolutionnaire pour l'époque. L'entreprise a longtemps conservé, en héritage de ses origines le nom de "Blanchiment et Apprêts de Tarare" (BAT), tandis que son produit était baptisé "Taraflex", en référence à la ville.
Dans les années 1980, "la BAT" est rachetée par le groupe Gerflor, dont le siège est à Villeurbanne. Taraflex reste la marque du groupe spécifique aux sols sportifs de haute performance. Ainsi équipe-t-elle les plus prestigieuses compétitions en tennis, badminton, volley-ball, basket-ball, handball, etc. : Jeux olympiques, championnats du monde, tournois ATP et WTA[21], etc.
L'usine Gerflor de Tarare est aujourd'hui encore la plus grosse entreprise de la ville, avec 700 salariés[22].
À partir des années 1960, l'industrie textile rencontre des difficultés croissantes. Le voile Tergal, certes de très bonne qualité, subit la concurrence d'articles moins chers venus de l'étranger. La décolonisation entraîne la fermeture des marchés coloniaux. La commune voit l'installation en 1963 d'un chantier naval, spécialiste de la coque acier et alu, connu pour avoir construit le Joshua de Bernard Moitessier.
Pour faire face, les entreprises tarariennes du rideau unissent leurs efforts commerciaux sous une marque commune, "Plein Jour", qui recueille une notoriété mondiale. Pourtant, avec les années 1970, l'industrie textile entre dans une période difficile. Tarare voit disparaître l'usine de peluches Martin. Les unes après les autres, les entreprises du rideau tergal ferment leurs portes ou se concentrent. En 2009, la société Linder S.A. – dont le siège est situé à Violay, dans la Loire, à 10 km de Tarare – relève seul le flambeau du rideau tararien[23].
La ville engage une difficile diversification économique, principalement basée sur le négoce textile, l'agroalimentaire et la mécanique. Les difficultés majeures se marquent, dans le cadre du mouvement général de désindustrialisation, par l'inadaptation et à l'insuffisance de formation d'une population ouvrière longtemps peu payée[24].
Si la ville peine à digérer ses années « textile », il semblerait que Tarare connaisse une forme de renouveau, notamment avec l’installation de la plus importante micro-brasserie de la région Rhône-Alpes. En effet, le Ninkasi, installé à Lyon, a déplacé début 2012 sa fabrique de bière à Tarare, dans une ancienne friche industrielle entièrement rénovée, augmentant ainsi sa capacité de production. Quant à Gerflor, enseigne symbolique de la ville spécialisée dans les revêtements de sol, elle envisage de s’agrandir[réf. souhaitée].
Le tronçon de l'autoroute A89 Balbigny/La Tour-de-Salvagny est ouvert à la circulation depuis le .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
En cours | Bruno Peylachon | LR | Chef d'entreprise Conseiller départemental du canton de Tarare (2015 → ) | |
Thomas Chadoeuf-Hoebeke | PS | Traducteur[25] | ||
Robert Lamy | RPR puis UMP | Commerçant Député de la 8e circonscription du Rhône (1997 → 2007) | ||
Jean Besson[26] | RPR | Industriel Député du Rhône (1986 → 1988) Député de la 10e circonscription du Rhône (1988 → 2003) Conseiller régional de Rhône-Alpes (1992 → 1998) Vice-président de la région Rhône-Alpes (1992 → 1998) | ||
1982 | André Béal | MRG | Enseignant | |
1982 | Georges Vinson[27] | MRG | Médecin généraliste Ancien député de la 9e circonscription du Rhône (1967 → 1968) | |
Joseph Rivière | UDR | Agent général d'assurance Député de la 9e circonscription du Rhône (1958 → 1967 puis 1968 → 1973) Conseiller général du canton de Tarare (1945 → 1982) | ||
Maurice Bonnet | Rad. | Médecin | ||
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||
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Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 79,75 % | Jacques Chirac | RPR | 20,25 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 73,40 % [28] |
2007 | 51,91 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 48,09 % | Ségolène Royal | PS | 80,28 % [29] |
2012 | 51,70 % | François Hollande | PS | 48,30 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 77,73 % [30] |
2017 | 62,34 % | Emmanuel Macron | EM | 37,66 % | Marine Le Pen | FN | 70,42 % [31] |
2022 | 56,77 % | Emmanuel Macron | LREM | 43,23 % | Marine Le Pen | RN | 61,03 % [32] |
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 58,32 % | Robert Lamy élu au premier tour | UMP | 21,02 % | Yvon Olivier | PS | 58,96 % [33] |
2007 | 48,57 % | Patrice Verchère élu au premier tour | UMP | 24,89 % | Sheila Mc Carron | PS | 52,29 % [34] |
2012 | 55,47 % | Patrice Verchère | UMP | 44,53 % | Sheila Mc Carron | PS | 50,21 % [35] |
2017 | 60,39 % | Patrice Verchère | LR | 39,61 % | Joëlle Terroir | EM | 61,49 % [36] |
2022 | 63,69 % | Nathalie Serre | LR | 36,31 % | Dominique Despras | ENS | 34,67 % [37] |
2024 | % | % | % [38] | ||||
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 29,91 % | Michel Rocard | PS | 13,31 % | Thierry Cornillet | UDF | 33,74 % [39] |
2009 | 28,36 % | Françoise Grossetête | UMP | 20,70 % | Vincent Peillon | PS | 31,26 % [40] |
2014 | 27,85 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 25,79 % | Renaud Muselier | UMP | 34,56 % [41] |
2019 | 25,57 % | Jordan Bardella | RN | 19,23 % | Nathalie Loiseau | LREM | 41,69 % [42] |
2024 | 35,81 % | Jordan Bardella | RN | 14,20 % | Valérie Hayer | LREM | 43,65 % [43] |
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 45,18 % | Jean-Jack Queyranne | PS | 35,26 % | Anne-Marie Comparini | Modem | 58,49 % [44] |
2010 | 49,19 % | Jean-Jack Queyranne | PS | 31,55 % | Françoise Grossetête | UMP | 43,17 % [45] |
2015 | 42,62 % | Laurent Wauquiez | LR | 32,91 % | Jean-Jack Queyranne | PS | 50,09 % [46] |
2021 | % | % | % [47] | ||||
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2008 | 48,31 % | Jacques Larrochette | DVD | 51,69 % | Thomas Chadoeuf-Hoebeke | PS | 46,53 % [48] |
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élus | Battus | Participation | ||||
2015 | 66,47 % | LR | 33,53 % | FN | 41,78 % [49] | ||
2021 | % | % | % [50] | ||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 52,47 % (51,04 %) | 47,53 % (48,96 %) | 63,35 % [51] | ||||
2000 | 72,37 % (73,21 %) | 27,63 % (26,79 %) | 26,76 % [52] | ||||
2005 | 42,68 % (45,33 %) | 57,32 % (54,67 %) | 60,34 % [53] |
Tarare fait partie de la communauté de communes du Pays de Tarare du au regroupant de 16 communes (Affoux,Ancy, Dareizé, Dième, Joux, Les Olmes, Pontcharra-sur-Turdine, Saint-Appolinaire, Saint-Clément-sur-Valsonne, Saint-Forgeux, Saint-Loup, Saint-Marcel-l'Éclairé, Saint-Romain-de-Popey, Les Sauvages, Tarare et Valsonne). À partir du elle intègre la communauté de communes de l'Ouest Rhodanien issue d'une fusion des trois anciennes communautés de communes, qui devient la communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien le .
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Tarare[Note 4].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Tarare s'établit à 15 893 000 € en dépenses et 18 490 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 12 740 000 € de charges (1 211 € par habitant) pour 14 031 000 € de produits (1 333 € par habitant), soit un solde de 1 290 000 € (123 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Tarare[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
Les ressources en investissement de Tarare se répartissent principalement en[A2 4] :
L'endettement de Tarare au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :
Tarare a la chance de disposer de nombreux espaces verts aménagés :
En 1850, Emile Thivel, industriel, acquiert une propriété située à l’entrée Est de Tarare. Il construit une maison bourgeoise et aménage un parc privé magnifiquement arboré avec notamment des cèdres du Liban. En 1986, la Ville loue sept hectares afin d’y créer un parc public. En 1991-92, elle aménage des cheminements, une roseraie, installe un kiosque, des bancs, l’éclairage… Un sentier botanique, constituant un support pédagogique (panneaux indiquant le nom et l’origine des végétaux) est fléché en 2004. On[Qui ?] y trouve aussi des animaux comme des biches, des daims, des chèvres, des moutons et quelques oies[source secondaire souhaitée]. Ce parc constitue un site remarquable par sa dimension, ses 160 espèces végétales (dont 3 ou 4 nouvelles chaque année), sa liaison directe avec les hauts de Tarare et sa proximité immédiate du centre. Avec une superficie de 7 hectares, le parc Thivel situé entre la rue Radisson et le Boulevard du Commandant Thivel, constitue une bouffée d’oxygène à proximité du Centre-Ville.
Avec une superficie de 3 800 m², le square Aristide Briand est situé à proximité de la salle des Fêtes et de la Gare. Il est doté d’espaces gazonnés ombragés par des arbres, d’un jeu pour les petits, de bancs publics et il est équipé de toilettes publiques.
Avec une superficie de 3 000 m², ce petit endroit de verdure, situé au cœur de la ville, à proximité de l’Avenue Charles de Gaulle, est équipé d’une aire de jeux pour les petits, d’un kiosque, de bancs publics et de toilettes publiques.
Cet espace de 400 m² marque l’entrée Ouest de la ville.
En 1962, la Ville devient propriétaire d’une parcelle triangulaire à l’angle de la RN7 et du boulevard Garibaldi. Elle y crée un jardin d’enfants nommé « square du Vert Galant »
En 2014, la commune de Tarare bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 14].
En 2021, la commune comptait 10 428 habitants[Note 15], en évolution de −1,98 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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10 428 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La ville dispose de multiples installations[62] sportives dont les plus importantes sont le complexe sportif Léon-Masson[62] (stades de football, de rugby, piste d’athlétisme) et le complexe sportif de l’Association Sportive Tararienne[62] (salle de basket, hand-ball, volley-ball, salle de gymnastique, salle de musculation et terrains extérieurs de hand-ball, volley-ball, boules lyonnaises).
Le Progrès est diffusé sur Tarare grâce à l'édition "Tarare - L'Arbresle" ainsi que l'hebdomadaire roannais Le Pays qui distribue l'édition "Le Pays d’entre Loire et Rhône".
Sur Tarare, nous pouvons capter 2 radios associatives (catégorie A), 1 radio locale commerciale (catégorie B), 2 radios nationales (catégorie C) et 1 radio généraliste (catégorie E). 3 radios publiques émettent aussi sur Tarare depuis la fin des années 80[63].
Fréquence | Nom de la radio | Diffuseur | Lieu d'émission | Puissance | Arrivée |
---|---|---|---|---|---|
88.6 | RMC | TDF | Bel Air, Tarare | 100 W | 2011 |
91.3 | France Musique | TDF | Bel Air, Tarare | 200 W | 1996[64] |
95.1 | RCF Lyon | Auto-diffusion | Le Danguin, Tarare | 100 W | 1996[65] |
97.8 | Fun Radio | TDF | La Plata, 13 rue des Frères Lumière, Tarare | 100 W | 1996 |
99.5 | France Inter | TDF | Bel Air, Tarare | 200 W | 1996[66] |
100.0 | Radio Scoop | Auto-diffusion | Le Danguin, Tarare | 100 W | 2011 |
101.4 | Radio Val de Reins[67] | Auto-diffusion | Le Danguin, Tarare | 100 W | 1990[68] |
102.0 | France Culture | TDF | Bel Air, Tarare | 200 W | 1996[69] |
106.5 | RFM | TDF | Bel Air, Tarare | 100 W | 1996 |
Prochainement, quelques stations arriveront en numérique à Tarare et dans le Beaujolais[70] grâce à l'allotissement 6 de la prochaine bande RNT lyonnaise[71],[72].
Nom de la radio | Catégorie |
---|---|
Radio Scoop | B |
Radio Orient | D |
Radio Val de Reins | A |
France 3 Rhône-Alpes (avec le décrochage "France 3 Grand Lyon") et TLM émettent sur Tarare grâce à 2 sites d'émission[73] :
L’aérodrome de Villefranche - Tarare se trouve sur la commune de Frontenas. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Villefranche et du Beaujolais.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon.
L'Insee constate que la ville possède une « poche de précarité » avec 28,5 % de la population vivant avec un bas revenu (17,7 % dans le département du Rhône) et un revenu fiscal annuel par foyer de 17 400 € en 2010 (26 100 € pour le Rhône)[74]. Le taux de chômage est de 16,9 % en 2010[74].
La commune est située dans le ressort du Tribunal de commerce de Villefranche-Tarare[75].
Une communauté Emmaüs s'est établie en 1984[76].
Les armes de Tarare se blasonnent ainsi : D'or à la croix ancrée de gueules, cantonnée de quatre losanges de sable. |
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