Loading AI tools
film sorti en 1990 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Bernard et Bianca au pays des kangourous ou Bernard et Bianca en Australie au Québec (The Rescuers Down Under) est le 38e long-métrage d'animation et le 29e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1990, il s'inspire des romans de Margery Sharp, The Rescuers (1959) et Miss Bianca (1962), et constitue une suite aux Aventures de Bernard et Bianca (1977).
Titre québécois | Bernard et Bianca en Australie |
---|---|
Titre original | The Rescuers Down Under |
Réalisation |
Hendel Butoy Mike Gabriel |
Scénario |
Jim Cox Karey Kirkpatrick Joe Ranft Byron Simpson |
Sociétés de production |
Walt Disney Pictures Silver Screen Partners IV |
Pays de production | États-Unis |
Durée | 79 minutes |
Sortie | 1990 |
Série Classiques d'animation Disney
Série Bernard et Bianca
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
En Australie, un jeune garçon nommé Cody, sauve Marahute, une aigle d'Australie géante avant de se faire capturer par un braconnier, McLeach. Ce dernier kidnappe l'enfant pour lui faire avouer où se trouve le nid de l'aigle qu'il espère capturer et revendre.
Bernard et Bianca, deux souris membres de la « SOS Société » de New York, décident de se rendre en Australie pour délivrer le jeune Cody. Un albatros maladroit, Wilbur, et un rat-kangourou aventurier, Jake, se joignent à eux dans leur mission.
Note: La liste des "crédités" au générique étant trop longue pour être citée in extenso ici, nous n'avons repris que les principaux contributeurs.
L'animation du film a nécessité 450 artistes et techniciens[1]. Cinq des animateurs clés ont effectué un voyage préparatoire en Australie visitant principalement l'arrière-pays, ils ont photographié et esquissé des lieux célèbres comme Ayers Rock (Uluru), Katherine Gorge, le parc national de Kakadu[1].
Bien que l'animation et les arrières-plans soient réalisés de manière traditionnelle, c'est le premier long-métrage à être entièrement colorié et édité par ordinateur[1]. La tradition de peindre les cellulos à la main, datant des années 1920 et la xérographie utilisée depuis Les 101 Dalmatiens (1961) n'ont donc pas été utilisés, mettant fin à l'utilisation des cellulos, mais la campagne médiatique autour du film n'a pas évoqué ces avancées technologiques, afin d'éviter toutes tentatives de comparaison avec les précédentes productions[1].
Le prénom de l'albatros Wilbur est — tout comme celui de l'albatros Orville dans le premier film — inspiré du prénom de l'un des frères Wright, pionniers de l'aviation américaine[1]. Wilbur, le frère d'Orville interprété par Emmanuel Jacomy, doit sa présence à une idée de Roy E. Disney pour résoudre l'absence de Jim Jordan, voix d'Orville, décédé en 1988[1].
Si les auteurs citent comme influences les films d'Orson Welles, Alfred Hitchcock et David Lean, le style dynamique, les plans et la musique rappellent la série de films Indiana Jones de Steven Spielberg[2].
Lors de sa sortie aux États-Unis, le film était précédé du moyen métrage Le Prince et le Pauvre et de 10 autres minutes d'animation[3].
La bande originale du film ne comporte aucune chanson (hormis une reprise de S.O.S. Société), ce qui est assez unique pour un film Disney. Les titres des morceaux instrumentaux sont les suivants :
En revanche, la réédition en CD chez Walt Disney Records (2002) comprend les trois chansons composées par Carol Connors, Ayn Robbins et Sammy Fain pour Les Aventures de Bernard et Bianca.
Pour Lynda Haas, Elizabeth Bell et Laura Sells dans From Mouse to Mermaid, Bernard et Bianca et sa suite font partie des six films de Disney dans lesquels la domination des femmes par l'homme et des humains sur la nature sont apparents, en lien avec les propos sur l'écoféminisme développés par Karen J. Warren[4]. Les autres films sont Les 101 Dalmatiens (1961), Le Livre de la jungle (1967), La Petite Sirène (1989) et La Belle et la Bête (1991)[4]. Patrick D. Murphy parle lui d'androcentrisme[5].
Patrick D. Murphy écrit que Les Aventures de Bernard et Bianca (1977) et sa suite Bernard et Bianca au pays des kangourous (1990) introduisent une nouveauté par rapport aux films précédents, un sauvetage inter-espèce[6]. Mais par rapport au premier opus, il y a une inversion des genres, héroïne et méchante dans le premier, masculins dans le second[7].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.