Le bordeaux[1] est un vin français d'appellation d'origine contrôlée produit dans le vignoble de Bordeaux. Il s'agit de l'appellation générique de ce vaste vignoble: elle peut être revendiquée sous certaines conditions par tous les vins rouges, rosés et blancs provenant des raisins récoltés sur les communes viticoles du département de la Gironde, à l'exception des zones de palus, des marais et des parties forestières.
Faits en bref Désignation(s), Appellation(s) principale(s) ...
Le nom de l'appellation peut être suivi de la dénomination géographique «haut-benauge» (réservée aux blancs), ou complété par les mentions «clairet» (réservée aux rosés foncés) ou «claret» (réservée aux rouges)[4].
Les fraudes et la baisses des prix au tout début du XXesiècle aboutirent à la délimitation départementale de l'aire de production du bordeaux par le décret du 17 février 1911, publié au Journal Officiel le 19 février 1911[5], confirmé par le décret du créant l'appellation d'origine[6], mis à jour en décembre 2011[4].
Le bordeaux est produit en Aquitaine, région du sud-ouest de la France. Ses limites géographiques sont théoriquement celles du département de la Gironde, mais l'aire d'appellation (pas systématiquement plantée) compte 505 communes[7] sur les 542 du département: sont exclus les sables de la forêt des Landes (les landes de Bordeaux), une partie de l'agglomération bordelaise[Laquelle ?] et les zones inondables trop fertiles et humides des bords de rivière (les «palus»).
En 2009, les superficies déclarées sont de 38 490 hectares en rouges, 700ha en clairets, 4 725ha en rosés et 6 040ha en blancs[3].
Depuis 1967, les vins rouges de l'appellation bordeaux ne peuvent être mis en circulation sans un certificat de qualité délivré par une commission de dégustation.
Le décret du a précisé l'appellation pour les vins blancs:
les vins blancs dont le degré d'alcool est compris entre 10 et 13° et présentant une teneur en sucre inférieure à 4 g/l portent obligatoirement la mention bordeaux sec;
l'appellation bordeaux est réservée aux vins titrant entre 10,5 et 13,5° en alcool et présentant une teneur en sucre supérieure à 4 g/l.
Le volume de ce dernier type de vin a fortement baissé ces dernières années: les producteurs élaborant des vins blancs doux revendiquent plutôt l'appellation bordeaux-supérieur.
Depuis 1974, ces vins ne peuvent être mis en circulation sans un certificat de qualité délivré par une commission de dégustation désignée par l'INAO. Les vins blancs secs sont généralement mis en bouteille très tôt (quelques mois après la récolte). Ils sont généralement à boire dans l'année qui suit leur mise en bouteille.
Décret du 14 novembre 1936, détermination de l'aire de production des vins d'appellation "Bordeaux" rouges ou blancs, publié au JORF du 15 novembre 1936, page 11857.