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Un cercle de jeux est un établissement de jeux qui fut autorisé en France jusqu'au début des années 2010.
Exploité avec un statut associatif laissant tout le loisir de profiter des lacunes juridico-fiscales de la loi de 1901 sur les associations, l'exploitation des Cercles de jeux fut attribuée à des groupes criminalisés, parfois en récompense de services rendus pendant la seconde guerre mondiale.
Ils ont été supprimés pour leur rôle dans le noircissement et le blanchiment d'argent, au bénéfice du crime organisé et en particulier du crime organisé corse.
Les possibilités offertes par les cercles de jeux ont été utilisées par plusieurs groupes criminels.
En 2020, la justice française s’intéresse aux liens existant entre un membre du gang du Petit Bar d'Ajaccio, Mickaël Ettori, et un actionnaire du port franc du Luxembourg, un ancien responsable d’un cercle de jeux parisien[4].
La bande des bergers de Venzolasca des frères Ange-Toussaint Federici et Jean-François Federici a contrôlé ou extorqué plusieurs cercles de jeux[5]. Jean-François Federici a été condamné en 2013 à deux ans de prison pour extorsion dans l’affaire du Cercle Concorde[2].
La bande a ensuite pris le contrôle du Cercle Cadet, nouveau nom du Cercle Concorde, par l'intermédiaire de Serge Kasparian. La justice est parvenu à lier le Cercle Cadet et 100 000 euros d’argent liquide retrouvé chez un proche des Federici[2]. Le cercle Cadet a été fermé en 2014[5].
Plusieurs clans corses se sont disputé le contrôle de l'établissement de jeu parisien entre 2006 et 2007. Vingt personnes ont été jugées dans cette affaire. Paul Lantieri a été reconnu coupable d'"association de malfaiteurs en vue de blanchiment, d'abus de biens sociaux et d'abus de confiance" et condamné à 3 ans de prison. Un financier suisse François Rougeu a été condamné à dix-huit mois de prison et une amende de 100 000 euros. Le marseillais Roland Cassone a été condamné à dix mois de prison pour détention d'armes[6]. L'ancien GIGN Paul Barril a été relaxé[1].
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