Codex Grolier
livre maya précolombien d'une authenticité contestée / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le Codex de Mexico est l'un des quatre codices mayas préhispaniques. Il était auparavant connu sous le nom de Codex Grolier en référence au Grolier Club (en) de New York où il a été étudié pour la première fois par le mayaniste, Michael D. Coe, en 1971[1]. Contrairement aux trois autres codices mayas, connus depuis le XIXe siècle, il n'est apparu que dans les années 1970 dans des circonstances peu claires. Ceci explique que son authenticité a longtemps été mise en doute.
La déclaration des experts réunis par l'INAH n'est pas suffisante pour clore le débat sur l'authenticité du Grolier.
Amateur de calculs mayas effectués à la main, j’ai noté l’étonnante absence, dans le Grolier, de variation d’une écriture utilisant toujours les mêmes formes hybrides, ainsi que l’absence d’erreurs de calcul ou de copie. Je m’étonne aussi du fait que l’état particulièrement fragmenté des dix ou onze pages du support contraste avec l’état de conservation des écritures et des peintures qu’il porte. Des écritures en nombre suffisant et en état de conservation de leurs détails suffisamment parfait [regarder la page 7 du Codex Grolier affichée comme page 2] pour qu’elles aient été déchiffrées sans hésitation, et que l’on puisse reconstituer tout une éphéméride de dates tzolkin sans jamais avoir à faire une hypothèse sur une donnée cruciale manquante, p. ex. un constituant effacé de date ou de chiffre qu’il serait impossible de reconstituer à partir des autres fragments du Grolier.
D’où mon impression de "trop beau pour être vrai". Une impression n’est pas une preuve, juste une boussole pointant vers un faussaire présumé voulant faire naître ce qu’il ne maîtrise pas vraiment. La commission d’experts réunis par l’INAH n’est plus la seule habilitée à trancher le doute. Il lui manque la légitimité de la justice qui acquitte ou condamne les délits de fraude ou de plagiat de l’Almanach 53.