Comité de salut public
premier organe du gouvernement révolutionnaire mis en place par la Convention pour faire face aux dangers qui menacent la République au printemps 1793 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le Comité de salut public est un des organes parlementaires de gouvernement mis en place par la Convention pour faire face aux dangers qui menacent la République française au printemps 1793 (invasion et guerre civile) pendant la période de la Terreur. Il se partage des attributions avec le Comité de sûreté générale, et entretient avec lui des relations souvent distendues et conflictuelles. Le Comité de salut public recouvre cependant des attributions régaliennes sensiblement différentes et plus larges, qui ne se limitent pas à la police, à la surveillance ou aux arrestations comme le Comité de sûreté générale, mais qui peuvent aussi toucher à l'économie, aux opérations militaires, aux cultes, à l'agriculture, aux renseignements ou encore à l'éducation.
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Première République
Comité de salut public
- |
2 ans, 6 mois et 20 jours |
Créateur | |
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Cause |
La défaite de Neerwinden et l'insurrection vendéenne menacent la Convention qui, pour vaincre ses ennemis, augmente les pouvoirs de la commission de salut public. |
Autre organe gouvernemental | |
Parlement |
Type | |
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Texte Fondamental |
Décret du 6 avril 1793 |
Lieu |
Deuxième étage du pavillon de Flore, rebaptisé pavillon de l'Égalité |
Régime politique | |
Chef de l'État |
10- |
L'Assemblée nationale suspend - sans abolir - la royauté et renvoie le gouvernement de Louis XVI qui est remplacé par le Conseil Exécutif Provisoire. Louis XVI est détenu dans la tour du Temple. |
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L'Assemblée nationale cède la place à la Convention nationale qui constitue dix-huit comités et nomme les membres du Conseil exécutif (ex. provisoire). | |
La Convention nationale crée le comité de défense générale. | |
Rétablissement du Tribunal révolutionnaire. | |
18- | |
Le comité de défense générale devient la Commission de salut public qui se réunit le lendemain avec le Conseil Exécutif. | |
La Commission de salut public devient Comité de salut public. | |
31 mai- |
Journées insurrectionnelles : les Montagnards font arrêter les Girondins et prennent la Convention, qui deviendra le « centre unique de l'impulsion du gouvernement révolutionnaire ». Le Tribunal révolutionnaire sera rétabli. |
Danton quitte le Comité qui est pris par les robespierristes. Robespierre y entre le 27 juillet. | |
Billaud-Varenne et Collot d’Herbois entrent au Comité surnommé le Grand Comité de l’an II qui instaure la Terreur : levée en masse (23 août), loi des suspects (17 sep), loi du maximum général (29 sep). | |
La Constitution de l'an I est suspendue et le gouvernement révolutionnaire mis en place. | |
La Convention nationale supprime les ministres de la Convention avec le Conseil exécutif et crée les commissions exécutives gouvernementales dépendantes du Comité de salut public. | |
La Loi de Prairial instaure la Grande Terreur : 1 285 condamnations à mort sont prononcées du 10 juin au 27 juillet. | |
9 thermidor : chute de Robespierre, fin de la Terreur et du gouvernement révolutionnaire. La Convention nationale, dominée par les Thermidoriens reprend le pouvoir : la loi du maximum sera abolie et la liberté des cultes proclamée. | |
La Constitution de l'an III est votée. Le suffrage censitaire est rétabli. | |
12 - | |
Les comités cèdent la place au Directoire et la Convention nationale à deux assemblées : le Conseil des Cinq-Cents et Conseil des Anciens. |
Son principal travail est législatif, il est ainsi responsable d'une partie importante des lois présentées devant la Convention nationale pour être votées et coordonne, du moins en théorie, l'action des différents Comités parlementaires, cependant ce point fait débat. Il est aussi responsable de l'envoi des représentants en mission dans les différents départements français, dont certains s'illustrent plus tard dans des massacres et des exactions diverses, bien qu'il s'agisse d'une infime minorité[1].
Le Comité est créé le [2],[3] par un décret de la Convention[4]. Il se réunit au deuxième étage du pavillon de Flore, rebaptisé pavillon de l'Égalité. Il s'agit d'un organe parlementaire, ce qui signifie que tous ses membres sont des députés membres de la Convention nationale, et qu'un certain nombre de ses décisions sont soumises à l'appréciation du Parlement. Ses membres sont élus tous les mois[5].
Le Comité de salut public est central lors de la période de la Terreur, et organise en partie les répressions et les exécutions. La responsabilité du Comité de sûreté générale et du Comité de salut public lors de cette période est encore débattue par les historiens, pour voir dans quelle mesure les deux comités rivaux participent à la Terreur. Il est admis que les deux comités exercent une certaine influence sur le Tribunal révolutionnaire.
Les historiens distinguent trois comités successifs : le Comité Danton[6], le Grand Comité[7] et le Comité thermidorien[8]. Certains de ses membres, comme Robespierre, Danton, Collot d'Herbois, Billaud-Varenne, Barère, Carnot, Couthon, Saint-Just ou encore Hérault de Séchelles, sont des figures importantes de la Terreur et de la Révolution française, bien que leurs rôles respectifs soient encore sujets à d'amples discussions dans la communauté universitaire.
Le Comité est supprimé le 4 brumaire an IV (), date de la dissolution de la Convention et de l'entrée en vigueur de la Constitution du 5 fructidor an III () qui établit le Directoire[2],[3].