Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France
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La Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France, communément appelée Compagnie du Grand-Central ou plus simplement Grand-Central (GC), est une société anonyme française ferroviaire en activité de 1853 à 1857. Son nom évoque ceux du Grand Junction Railway britannique (1833-1846) et de la Compagnie de chemin de fer du Grand Tronc du Canada (1852-1919).
Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France | |
Charles de Morny | |
Création | 30 juillet 1853 |
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Disparition | 19 juin 1857 |
Fondateur(s) | Charles de Morny |
Prédécesseur | Compagnie des chemins de fer de jonction du Rhône à la Loire |
Successeur | Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Paris France |
Longueur | 1 229 km |
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La courte existence du Grand-Central se situe à un moment particulier de l’histoire des chemins de fer français, marquée par une politique de relance des travaux publics, concernant notamment l’extension du réseau national de voies ferrées. Le régime politique du Second Empire favorise la constitution de compagnies ferroviaires qui détiendront un monopole de longue durée sur une zone géographique homogène, en contrepartie d’une plus grande intervention de l'État pour imposer aux compagnies de nouvelles lignes maillant plus finement le territoire.
Cependant, le Grand-Central ne dispose ni de tête de ligne à Paris, ni de ligne maîtresse canalisant les apports de lignes d’embranchement comme en ont les compagnies déjà installées. Il est pénalisé par un réseau isolé dans une zone géographique accidentée et aux débouchés économiques faibles. En conséquence, il connaît des difficultés économiques, aggravées par une crise financière qui se fait sentir à compter de 1856, situation qui conduit à son démantèlement.
Le Grand-Central est également témoin du climat d’affairisme de l’époque. Une lutte oppose les Pereire, aux conceptions financières innovantes au travers du Crédit mobilier, et James de Rothschild, réticent à l’émergence pourtant inéluctable d’établissements financiers venant concurrencer les maisons de la haute banque parisienne[1].