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industriel et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Francis Mer, né le à Pau (Basses-Pyrénées) et mort le à Bourg-la-Reine, est un industriel et homme politique français.
Francis Mer | |
Francis Mer en 2009. | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie | |
– (1 an, 10 mois et 23 jours) |
|
Président | Jacques Chirac |
Premier ministre | Jean-Pierre Raffarin |
Gouvernement | Raffarin I et II |
Prédécesseur | Laurent Fabius |
Successeur | Nicolas Sarkozy |
Biographie | |
Nom de naissance | Francis Paul Mer[1] |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pau, France |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Bourg-la-Reine, France |
Sépulture | Cimetière de Bourg-la-Reine |
Nationalité | Français |
Parti politique | Indépendant |
Profession | Industriel |
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Dans les années 1980 et 1990, il dirige les entreprises Saint-Gobain Pont-à-Mousson et Usinor. De 2002 à 2004, il est ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans deux gouvernements Raffarin, sous la présidence de Jacques Chirac.
Francis Mer est le fils de René Mer (1902-1962), ingénieur général des eaux et forêts, officier de la Légion d'honnneur[2], et de Yvonne Casalta.
Il est diplômé de l'École polytechnique (X1959) et de l'École nationale supérieure des mines de Paris[3],[4],[1],[5] (1962)[6] et obtient une licence ès sciences économiques en 1964.
À sa sortie de l'École des mines et après son service militaire, il commence sa carrière dans l'Administration française en 1966. Il y est notamment Chargé de mission au Secrétariat général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (1969-1970).
Après avoir atteint le grade d'ingénieur en chef du corps des mines[7],[4],[8],[9] et avoir été mis provisoirement en disponibilité, il est mis définitivement en retraite de l'Administration en 1980.
Francis Mer entre dans le groupe Saint-Gobain en . Il est responsable du « Plan » dans la société Saint-Gobain Industries en 1971, directeur du « Plan » à la Compagnie de Saint-Gobain Pont-à-Mousson en 1973 et directeur général de Saint-Gobain Industries de 1974 à 1978, avant d'être nommé directeur général adjoint du groupe Saint-Gobain, chargé de la politique industrielle[8] en .
En , il devient président-directeur général de Pont-à-Mousson SA et directeur de la branche « Canalisations et Mécanique » du groupe Saint-Gobain. En , l'État, actionnaire, décide de procéder à la fusion des sociétés Usinor et Sacilor et confie à Francis Mer la présidence du nouveau groupe sidérurgique. En 1988, le groupe Usinor-Sacilor renoue avec les bénéfices pour la première fois depuis 1974, mais retombe dans les pertes entre 1991 et 1994[10].
En juillet 1994, il est coopté administrateur d'Usinor, en remplacement de Jean-Pierre Desgeorges[8].
En , Usinor Sacilor est privatisé et Francis Mer est nommé président par le nouveau conseil d'administration le [11]. Pendant ses dix ans de gestion du groupe, le nombre d'employés est passé de 116 000 à 46 000, et le groupe a renoué avec les bénéfices après plusieurs années de crise[12]. Francis Mer avait passé un pacte avec les syndicats en amont de ces réductions d'effectifs, nommé Cap 2000, un programme de réinsertion ou de pré-retraite des employés remerciés[13].
Par ailleurs, à compter de , Francis Mer est président de la Fédération française de l'acier.
De 1990 à 1997, il a également présidé Eurofer, l'association des producteurs d'acier européens.
D' à , il préside l‘International Iron and Steel Institute.
À partir de 2005, il est membre du directoire de Vale Inco et, en , il est nommé président du conseil de surveillance du groupe Safran[14],[15],[16]. À compter du , à la suite du changement de structure de l'entreprise qui adopte un fonctionnement avec conseil d'administration, il est nommé vice-président du groupe Safran[17],[18].
De 1989 à 1997, Francis Mer est président du conseil d'administration du CNAM[19].
En 2009, il lance la Fondation Condorcet Paris-Dauphine, un think tank sur la gestion des entreprises[20],[21].
Du au , Francis Mer est membre du premier et du deuxième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en tant que ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie[22],[23].
Il conduit des privatisations, comme celles de Renault, Air France ou France Télécom. Une loi conduit par ailleurs à la création de l'Autorité des marchés financiers (AMF)[24].
Lors de la constitution du troisième gouvernement Raffarin, il est remplacé par Nicolas Sarkozy à ce poste[25],[26].
En 2004, il est le président de la Fondation pour l'innovation politique[27].
En , il devient président du Comité d'évaluation des stratégies ministérielles de réforme[28].
Il meurt à l'âge de 84 ans le à Bourg-la-Reine[29],[30],[31], et est inhumé au cimetière communal[32].
Catholique, il est père de trois filles[26].
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