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biologiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Houllier, né le à Paris, est un biologiste français. Son domaine de recherche est la modélisation en écologie et biologie végétale, et l'évaluation des ressources.
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Alain Pavé (d) |
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Il a exercé plusieurs responsabilités importantes dans le système de recherche français. Il a en particulier présidé l'INRA de 2012 à 2016, après en avoir été le directeur général délégué. Il a ensuite présidé l'université Sorbonne-Paris-Cité de 2017 à 2018. Il est depuis septembre 2018 président de l'Ifremer.
François Houllier est diplômé de l'École polytechnique (promotion X 1978) et de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts (ENGREF) en 1983. Il a reçu une habilitation à diriger des recherches à l'université Claude-Bernard-Lyon-I en 1992, après avoir obtenu un DEA en biologie cellulaire et moléculaire et un doctorat en biométrie forestière dans la même université en 1986.
Ses publications ont principalement porté sur la modélisation des plantes et des systèmes écologiques, et la biométrie forestière[1], notamment au service de l'inventaire forestier national (IFN)[2].
François Houllier a commencé sa carrière comme chef de projet en évaluation des ressources naturelles forestières à l'IFN (Inventaire forestier national) de 1985 à 1988, puis comme professeur à l'Engref (École nationale du génie rural, des eaux et des forêts) de 1988 à 1994[3].
Il a ensuite été :
Il est aussi ou a été :
Après avoir été auditionné par les Commissions des Affaires économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat[8] (comme le demande la loi du 23 juillet 2010, qui stipule que les commissions parlementaires compétentes doivent se prononcer sur la nomination de 50 personnalités dont le Président de l’INRA...) il est placé à la tête de l'Institut national de la recherche agronomique (en succession de Marion Guillou) à partir du 27 juillet 2012[9].
Juste avant son entrée en fonctions, François Houllier annonce vouloir y « continuer à améliorer la qualité, l’impact et la diversité des productions scientifiques de l’Inra. Pour préserver le leadership scientifique de l’Institut, il veillera à garantir ses compétences dans leur diversité et à renforcer son attractivité vis-à-vis des jeunes chercheurs. Il développera la capacité de programmation de cet organisme, grâce à laquelle l’Inra a su par le passé prendre les grands tournants d’origine scientifique, technologique, sociétale ou environnementale »[1].
Il insiste aussi sur la place de l'INRA dans le monde, voulant poursuivre « l’internationalisation de l’Inra, tout en maintenant son engagement déterminant dans l’Europe de la recherche » en jugeant prioritaire « le dialogue et l’interaction avec nos partenaires, avec les acteurs socioprofessionnels et économiques comme avec les associations et avec tous nos concitoyens »[1].
Durant ce mandat, il a aussi rendu le 4 février 2016 un rapport commandé par Najat Vallaud-Belkacem (ministère de l’Éducation nationale) et Thierry Mandon (ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) sur « Les Sciences participatives en France », rapport construit en trois parties (état des lieux, bonnes pratiques et recommandations) co-écrit avec Jean-Baptiste Merilhou-Goudard, son conseiller à l‘Inra. Ce travail aborde les questions de travail collaboratif pouvant associer citoyens, naturaliste amateurs et éclairés et chercheurs de haut niveau ainsi que les questions de moyens techniques, financiers et réglementaires[10].
Le rapport « Agriculture - Innovation 2025[11] », mettant en exergue la recherche de solutions innovantes pour l’agriculture à l'horizon 2025, co-rédigé avec Jean-Marc Bournigal (PDG IRSTEA), Philippe Lecouvey (DG ACTA) et Pierre Pringuet (président AgroParisTech) à la demande des ministres de l'agriculture, de la recherche et du numérique, est lui aussi très remarqué. Ses conclusions et recommandations ont fondé une partie des orientations scientifiques des établissements de recherche et d'enseignement supérieur dans le domaine de l'agriculture et de la nutrition, notamment l'INRA dans ses orientations #Inra2025[12].
Mi-2016, alors qu’il postule au renouvellement de son poste, une polémique est soulevée à l’occasion de son remplacement possible par un candidat non scientifique (Philippe Mauguin, néanmoins diplômé d’AgroParisTech, mais aussi des Eaux et Forêt) que des acteurs de la recherche agronomique et scientifique jugent « parachuté » à ce poste[13]. C'est ce dernier qui est nommé à la présidence de l'INRA à compter du 27 juillet 2016[5] malgré un vote relativement serré au Sénat[14].
Il est nommé président de l'Université Sorbonne-Paris-Cité en mars 2017. Le principal objectif qui lui est assigné est le retour de l'USPC dans le dispositif des Initiatives d'Excellence (IdEx), ce qui est effectif en 2018 avec le projet Université de Paris[15].
Il est nommé président de l'Ifremer par décision du conseil des ministres du 19 septembre 2018[7].
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