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30e gouvernement de la Cinquième République française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le troisième gouvernement Jean-Pierre Raffarin est le 30e gouvernement de la Ve République française. Troisième gouvernement dirigé par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, il est en fonction du au , sous la présidence de Jacques Chirac (1995-2007)[1]. Constitué après la défaite de la droite aux élections régionales de 2004, il a pris fin à la suite du « non » au référendum du 29 mai 2005 sur le TCE pour laisser place au gouvernement Dominique de Villepin.
Président | Jacques Chirac |
---|---|
Premier ministre | Jean-Pierre Raffarin |
Formation | |
Fin | |
Durée | 1 an, 2 mois et 3 jours |
Coalition | UMP - PRV - UDF |
---|---|
Ministres | 16 |
Secrétaires d'État | 24 |
Femmes | 8 |
Hommes | 32 |
XIIe législature |
398 / 577 |
---|
La nomination du Premier ministre est publiée au J.O. du [2], et celles des membres du Gouvernement au J.O. du [3],[4].
Image | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Premier ministre | Jean-Pierre Raffarin | UMP |
Image | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie | Nicolas Sarkozy | UMP |
Image | Fonction | Ministre de rattachement | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|---|
Ministre délégué aux Relations avec le Parlement | Premier ministre | Henri Cuq | UMP | ||
Ministre délégué à l'Industrie | Ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie | Patrick Devedjian | UMP | ||
Ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises, au Commerce, à l'Artisanat, aux Professions libérales et à la Consommation | Ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie | Christian Jacob | UMP | ||
Ministre délégué au Commerce extérieur | Ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie | François Loos | UMP-PRV | ||
Ministre délégué à la Recherche | Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche | François d'Aubert | UMP | ||
Ministre délégué à l'Intérieur, porte-parole du Gouvernement | Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales | Jean-François Copé | UMP | ||
Ministre délégué aux Relations du Travail | Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale | Gérard Larcher | UMP | ||
Ministre déléguée à la Lutte contre la précarité et l’exclusion | Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale | Nelly Olin | UMP | ||
Ministre délégué aux Anciens combattants | Ministre de la Défense | Hamlaoui Mékachéra | UMP | ||
Ministre déléguée aux Affaires européennes | Ministre des Affaires étrangères | Claudie Haigneré | DVD | ||
Ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie | Ministre des Affaires étrangères | Xavier Darcos | UMP | ||
Ministre délégué aux Personnes âgées | Ministre de la Santé et de la Protection sociale | Hubert Falco | UMP | ||
Ministre délégué au Tourisme | Ministre de l'Équipement, des Transports, de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer | Léon Bertrand | UMP |
Image | Fonction | Ministre de rattachement | Nom | Parti | |
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Secrétaire d'État au Budget et à la Réforme budgétaire | Ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, | Dominique Bussereau | UMP | ||
Secrétaire d'État au Développement durable | Ministre de l'Écologie et du Développement durable | Tokia Saïfi | UMP-PRV | ||
Secrétaire d'État aux Personnes handicapées | Ministre de la Santé et de la Protection sociale | Marie-Anne Montchamp | UMP | ||
Secrétaire d'État à l'Insertion professionnelle des jeunes | Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale | Laurent Hénart | UMP-PRV | ||
Secrétaire d'État au Logement | Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale | Marc-Philippe Daubresse | UMP | ||
Secrétaire d'État à l'Intégration et à l'Égalité des chances | Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale | Catherine Vautrin | UMP | ||
Secrétaire d'État aux Droits des victimes | Garde des Sceaux, ministre de la Justice | Nicole Guedj | UMP | ||
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères | Ministre des Affaires étrangères | Renaud Muselier | UMP | ||
Secrétaire d'État à l'Assurance maladie | Ministre de la Santé et de la Protection sociale | Xavier Bertrand | UMP | ||
Secrétaire d'État à la Réforme de l’État | Ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’État | Éric Woerth | UMP | ||
Secrétaire d'État aux Transports et à la Mer | Ministre de l’Équipement, des Transports, de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer, | François Goulard | UMP | ||
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire | Ministre de l’Équipement, des Transports, de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer, | Philippe Briand | UMP | ||
Secrétaire d'État à l'Agriculture, à l'Alimentation, à la Pêche et aux Affaires rurales | Ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche et des Affaires rurales | Nicolas Forissier | UMP |
Le , le Premier ministre obtient la confiance de l'Assemblée nationale par 379 voix pour, 178 contre et 0 abstentions[5].
Position | Groupe | Non-inscrits | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
COM | SOC | UDF | UMP | |||
POUR | 0 | 0 | 29 | 349 | 1 | 379 |
CONTRE | 22 | 148 | 0 | 0 | 8 | 178 |
ABSTENTION | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
NON-VOTANT | 0 | 1 | 1 | 15 | 3 | 20 |
Ce remaniement[9] est réalisé du fait de la démission de Nicolas Sarkozy, élu à la tête de l’UMP.
Malgré une très importante défaite de la droite gouvernementale, cependant très nettement amplifiée par l'existence dans toutes les régions de triangulaires (gauche unie / droite gouvernementale / Front national) et par le nouveau mode de scrutin adopté pour les élections régionales qui donne 25 % des sièges en prime à la liste arrivée en tête, le président Jacques Chirac reconduit le premier ministre sortant Jean-Pierre Raffarin et le charge de former le nouveau gouvernement.
Une véritable « vague rose » submerge le pays, et la gauche contrôle désormais 20 régions sur 22, excepté l'Alsace et la Corse. Quatre bastions traditionnels de droite sont remportés par la gauche : Auvergne, Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes, « fief » du premier ministre, prise par l'ancienne ministre Ségolène Royal.
Les cantonales ont aussi été l'occasion de résultats un peu plus mitigés pour la droite, les changements possibles ont été tempérés par le fait que seule la moitié des conseillers généraux étaient renouvelables, et la droite reste donc majoritaire dans un grand nombre de départements, même si la gauche unie est majoritaire par rapport à la droite gouvernementale sur l'ensemble du pays. À noter, la perte du département de la Loire-Atlantique, toujours à droite depuis 1790.
François Fillon parle d'un « à l'envers ». Après l'effondrement, électoral, politique et moral de la gauche en avril 2002, c'est le tour de la droite gouvernementale.
Or, selon la plupart des observateurs, y compris dans ses rangs, la gauche n'a pas gagné sur ses idées et sur ses propositions. Ces élections doivent plutôt être considérées comme la sanction des urnes pour la droite gouvernementale qui paye :
La France est installée pour trois ans dans une nouvelle forme de cohabitation, non plus à la tête de l'État, mais entre un pouvoir central tenu par la droite gouvernementale et un pouvoir régional désormais aux mains de la gauche, qui va être fortement tentée d'en faire un instrument politique, pour une reconquête du Palais de l'Élysée et de Matignon. Un cas de figure tout à fait inédit sour la Ve République et qui fait penser à l'Allemagne avec ses länders aux mains de la droite et le pouvoir fédéral aux mains de la gauche. La gauche française a repris de la vigueur, mais elle est toujours « orpheline » d'un véritable chef charismatique.
Le Régime social des indépendants en France est initié sous le gouvernement Raffarin, et la première ordonnance du prévoit les organes et outils de gestions destinés à la mise en place du régime. Il se révèlera le fruit d'une « réforme mal construite et mal mise en œuvre » dont les graves problèmes de gestion perdureront des années[12],[13].
Le Gouvernement démissionne à la suite du référendum sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe.
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