Guerre de la drogue au Mexique
guerre asymétrique de faible intensité entre le gouvernement mexicain et divers cartels / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La guerre de la drogue au Mexique[15],[16],[17], aussi appelée la guerre des cartels au Mexique, est un conflit armé où les cartels de la drogue s'opposent au gouvernement mexicain. Elle commence à impliquer massivement l'armée mexicaine à partir de décembre 2006, bien que celle-ci ait été utilisée dans la lutte contre le trafic des stupéfiants antérieurement.
Cet article concerne une guerre en cours.
Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que les combats progressent. Le titre lui-même peut être provisoire.
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Date |
- En cours (17 ans, 5 mois et 3 jours) |
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Lieu |
Mexique Aussi : • Frontière entre les États-Unis et le Mexique (Californie, Arizona, Nouveau-Mexique et Texas) • Bélize, Guatemala et autres pays de l'Amérique centrale[1] |
Issue | En cours |
Mexique • Polices municipales et des Entités fédératives • Police fédérale préventive • Marine mexicaine • Garde nationale du Mexique • Armée mexicaine (ponctuellement) États-Unis (ponctuellement) • Drug Enforcement Administration
• Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis Groupes de guérilla : EPREZLN |
Principaux cartels en activité (décembre 2019)[2] : • Cartel de Jalisco Nouvelle Génération • Cartel de Sinaloa • Cartel du Golfe • Cartel du nord-est • La Familia Michoacana • Cartel Beltrán Leyva • Los Zetas Vieja Escuela • Cartel de Tijuana • Cartel de Juárez Autres cartels : • Cartel de Santa Rosa de Lima • Los Talibanes • Los Correa • Cartels Unis • Sangre Nueva Zeta Disparus : • Cartel des chevaliers templiers (2010 - 2017) • Los Zetas (1999 - 2014) (voir « Groupes dérivés ») |
Felipe Calderón (2006-2012) Enrique Peña Nieto (2012-2018) Andrés Manuel López Obrador (2018-actuellement) Luis Cresencio Sandoval Luis Rodríguez Bucio Guillermo Galván Galván Salvador Cienfuegos Zepeda Mariano Francisco Saynez Mendoza Vidal Francisco Soberón Sanz José Rafael Ojeda |
Cartel de Sinaloa Ismael Zambada García Joaquín Guzmán Vicente Zambada Niebla Iván Archivaldo Guzmán Salazar Ovidio Guzmán López Jorge Eduardo Costilla Sánchez Vicente Carrillo Fuentes Vicente Carrillo Leyva Servando Gómez Martínez José de Jesús Méndez Vargas Dionisio Loya Plancarte Héctor Beltrán Leyva Sergio Villarreal Barragán Edgar Valdez Villarreal Enedina Arellano Félix Teodoro García Simental Luis Fernando Sánchez Arellano Miguel Treviño Morales Omar Treviño Morales Iván Velázquez Caballero Gregorio Sauceda-Gamboa Nemesio Oseguera Cervantes Érick Valencia Salazar Abigael González Valencia Rubén Oseguera González Antonio Oseguera Cervantes José Antonio Yépez Ortiz |
Environ 75 000 gardes nationaux en décembre 2019[3] | Plus de 100 000 hommes armés depuis le debut du conflit[réf. nécessaire] |
SEDENA : 324 militaires tués (2006 - 2021)[4] |
Pertes civiles: 457 300 morts (au 20 mars 2024)
entre 54 927[10] et 99 667[11] tués (civils, fonctionnaires et malfaiteurs) entre décembre 2006 et mai-juin 2012
252 538 tués (2006 - 2018)[12]
85 006 disparus (2006 - avril 2021)[13]
1 600 000 de déplacés (2005 - 2010)[14]
Notes
Cabinet de la Sécurité nationale1
Batailles
Début 2009, environ 36 000 militaires et policiers, dont 8 500 dans la seule ville de Juárez[18], luttent contre environ 100 000 membres des cartels de la drogue mexicains et leurs unités paramilitaires[réf. souhaitée].
Cette lutte contre les narcotrafiquants et les règlements de compte entre cartels ont causé plus de 50 000 morts dans le pays entre l'arrivée au pouvoir du président Felipe Calderón fin 2006 et . Cependant, d'autres estimations font monter le chiffre total à environ 100 000 victimes sur la même période et cela sans compter les 27 000 disparus[19]. En conséquence, le nombre d'homicides par an n'a pas cessé d'augmenter au Mexique depuis 2006, jusqu'à dépasser en 2019 les 30 000 victimes par an et atteindre un total de près de 457 300 personnes assassinées entre le 1er décembre 2006 et le 20 mars 2024[20]. L'enjeu pour les cartels réside dans le contrôle du marché local, et du trafic vers les États-Unis, premier consommateur mondial de cocaïne[21].