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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gérard Fromanger est un peintre français né le à Pontchartrain et mort le à Paris.
Naissance | |
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Décès |
(à 81 ans) Paris 13e |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Gérard Hippolyte Marie Fromanger |
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Maître | |
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Après des études secondaires, Gérard Fromanger suit pendant 18 jours les enseignements de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, puis les cours du soir de la Ville de Paris dans la classe de Robert Lesbounit, à l'académie de la Grande Chaumière[1].
Le sculpteur César le remarque, lui prête son atelier et suit son travail pendant deux années. Il se lie d'amitié avec le poète Jacques Prévert[2] et les frères Alberto et Diego Giacometti.
Très jeune, dès les années 1960, Fromanger s'impose comme une des personnalités de la scène artistique à Paris en participant à l'aventure de la figuration narrative et à l'invention de la Nouvelle Histoire[3].
Il est un des fondateurs de l'Atelier populaire des Beaux Arts en mai 1968[4], qui produisait des centaines des affiches murales et slogans de Mai 68 accompagnant la lutte des étudiants et des ouvriers[5]. La même année, il tourne des films-tracts avec Jean-Luc Godard[6].
Au début des années 1970, il voyage en Chine grâce au cinéaste néerlandais Joris Ivens.
Impliqué dans ce monde, Gérard Fromanger utilise l’appareil photographique pour des prises de vues sans point de vue délibéré, sans cadrage privilégié, « images prélevées comme une pellicule sur le mouvement anonyme de ce qui se passe » selon le mot de Michel Foucault[7].
Il considère l'amitié des poètes, des philosophes, des écrivains, des peintres et des sculpteurs, des cinéastes, des musiciens, des architectes comme élément moteur de son processus de création.
En 2020, les directeurs du Théâtre des Bouffes-du-Nord lui confient l'ornementation du plafond du foyer du théâtre[8].
Après avoir séjourné et travaillé en Normandie et en Camargue, en Chine et en Belgique, à Paris, Londres, Berlin, Tokyo, Abidjan et New York, à la fin de sa vie, il vit et travaille à Paris et Sienne.
En 2015, un industriel local a offert de prendre à sa charge la création de nouveaux vitraux pour remplacer une partie de ceux de l'église romane d'Anzy-le-Duc, datant des XIXe et XXe siècles et nécessitant une rénovation importante[9].
Le mécène a proposé les esquisses de Gérard Fromanger, mais ce choix est contesté par La Tribune de l'art car ce remplacement condamnera les anciens vitraux « à une destruction assurée »[10] selon le journal.
Ce projet a finalement été refusé par l’évêque d’Autun, Mgr Benoît Rivière, après une rencontre avec Gérard Fromanger, en raison de l’approche exclusivement profane de l’artiste, en rappelant que l'église est classée monument historique.
Ce dernier avait pour sa part indiqué à la presse locale avoir voulu « évoquer le mystère et l’énigme qu’est la question de notre propre existence. Rappeler, sans provocation, que les hommes ont inventé les dieux[11]. »
L’évêque a de son côté expliqué à l’artiste « qu’il n’était pas hostile à l’art contemporain mais que son projet ne donnant aucune visibilité à la révélation chrétienne, il n’était pas adapté à un édifice religieux », selon Anne Jacquemot, porte-parole de Mgr Rivière[12].
Il meurt le à Paris 13e, à l'âge de 81 ans[13]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 42).
« Le trouble, c'est le pinceau qui court sur la toile, l'autre peau du monde. Ça finit par emballer toutes les prétentions, les orgueils, les politiques. J'aimerais faire passer sur la toile ce presque rien[15]. »
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