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film de Henri Colpi, sorti en 1970 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Heureux qui comme Ulysse est un film français réalisé par Henri Colpi, sorti en 1970.
Titre original | Heureux qui comme Ulysse |
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Réalisation | Henri Colpi |
Scénario |
Henri Colpi André Var d'après le roman The Homecoming |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Cité Films Gafer Terra Films |
Pays de production | France |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 88 min |
Sortie | 1970 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Antonin est un ouvrier de ferme dans un petit village de Provence. Un jour, son patron lui demande de conduire Ulysse, un cheval de travail âgé de 28 ans, à Arles pour le remettre à un picador qui l'utilisera dans les corridas.
Antonin aimerait racheter son vieux compagnon pour le sauver d'une mort terrible, mais il n'a pas l'argent nécessaire. Alors il décide de conduire Ulysse en Camargue pour qu'il y finisse sa vie paisiblement. Mais pendant le voyage, une rencontre imprévue l'en empêche.
Finalement arrivé aux arènes, Antonin y est témoin de la dure réalité des corridas : un cheval se fait encorner. Ne pouvant se résoudre à laisser Ulysse mourir de la sorte, Antonin le reprend et se sauve en Camargue pour rendre la liberté à son vieux compagnon.
Période des prises de vue : été 1969.
Film essentiellement tourné en décors naturels et majoritairement en extérieurs, dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.
Extérieurs (dans l'ordre du film)[1] : Roussillon (village du départ), Cavaillon (place aux arcs romains), Plan-d'Orgon (scènes avec le gendarme au carrefour), Saint-Rémy-de-Provence (scène devant l'Arc de triomphe de Glanum), Les Baux-de-Provence (scènes avec Marcellin et à la carrière), Fontvieille (scènes au cimetière et devant le moulin de Daudet), Abbaye de Montmajour (sur la route entre Fontvieille et Arles), Vieille-Crau de galets d'Arles, Salin-de-Giraud (scènes au bac de Barcarin), Arles (scènes aux arènes), Camargue.
Sur des paroles écrites par Colpi, Georges Brassens interprète la chanson thème du film : le sujet abordé (le sauvetage d'un vieux cheval) n'y est pas étranger, le chanteur étant connu pour son amour des animaux.
Dernier long métrage de Fernandel en tant qu'acteur[1], le film dont le tournage fut heureux met en scène une vieille amitié entre un ouvrier de ferme et un cheval nommé Ulysse, sur fond de cheminement vers la Camargue.
Malheureusement, sorti pendant l'été, la distribution se fit mal, et même s'il avait presque atteint 1 million de spectateurs, le film fut un échec financier, en dépit de la popularité de Fernandel.
Il avait pourtant reçu de très bonnes critiques : ainsi, Samuel Lachize dit dans L'Humanité Dimanche que : « Heureux qui comme Ulysse est peut-être l'un des meilleurs films de Fernandel, justement parce qu'il n'est pas une œuvre qui s'intègre dans la ligne imposée des "fernandel" (avec un petit f), mais au contraire l'accord parfait entre un metteur en scène, un paysage et un acteur[1]. ».
Et Jacques Siclier dit dans Télérama que : « Cela n'a rien à voir avec les aventures tragi-comiques du même Fernandel dans La Vache et le Prisonnier, d'Henri Verneuil. L'air de Provence ferait plutôt penser à un conte cinématographique de Marcel Pagnol ; et, dans l'odyssée de l'homme et du cheval à travers le Luberon, les Alpilles, la Crau et la Camargue, ce sont la vie et la liberté du cheval qui doivent être préservées. Henri Colpi a réalisé cela avec délicatesse, tendresse et humour. On est touché par la vérité des personnages et des paysages, par l'amitié d'Antonin avec l'animal. Une œuvre chaleureuse qui exalte l'humanisme et la nature[1] ».
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