À l’annonce de l’arrêt de la série par TF1 en 1988, Antenne 2 s’est montrée intéressée pour prendre la suite en tournant de nouveaux épisodes. Mais, après différentes discussions, et des désaccords sur les droits de rediffusions (Antenne 2 voulait avoir la possibilité de rediffuser les anciens épisodes), TF1 a tout simplement refusé de donner suite[1].
Julien Fontanes, magistrat fait partie de ces séries qui ont survécu à la privatisation de TF1. L’engouement autour de cette fiction était telle qu’il était impossible à la chaîne d’en arrêter la production. Cependant, l’arrivée de Navarro, en 1989, obligera Julien Fontanes à mettre ses habits de magistrat définitivement au placard[1]. Mais Jacques Morel donne une autre raison de l'arrêt de la série alors qu'elle rencontrait toujours un grand succès d'audience[2]: «Depuis le début, nous sommes des mal-aimés. Déjà le chef de cabinet de Robert Badinter, alors garde des Sceaux, n'appréciait pas du tout cette image du juge d'instruction qui vient chercher ses ordres à la chancellerie.» On a rapporté à Jacques Morel qu'Étienne Mougeotte, alors directeur d'antenne de TF1, après visionnage, aurait décidé d'exécuter cette forme de «télé de papa»[3].
Le record fut atteint en 1983 avec la diffusion de l'épisode «Week-end au Paradis» qui obtint 64% de parts de marché. En moyenne, l'audience tournait autour de 29% (Télé 7 jours no1467, semaine du 9 au 15 juillet 1988).