La Main rouge (groupe armé)
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La Main rouge est le nom d'une organisation secrète française pratiquant la lutte armée, qui a réalisé un grand nombre d'attentats en Europe et en Afrique du Nord dans les années 1950, à l'époque du colonialisme. Qualifiée d'« escadron de la mort »[2], elle puise son origine dans les groupuscules créés en Tunisie en 1952 et regroupant « petits blancs », « prépondérants » et policiers prêts à tout pour empêcher l'indépendance du pays[3]. Le nom est très vite utilisé par les services secrets français afin de servir de couverture au service Action du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), pour ses opérations de sabotage, d'assassinats ciblés et divers attentats ayant pour but de lutter contre l'indépendantisme en Afrique du Nord.
Fondation | |
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Dissolution |
Zone d'activité | |
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Type | |
Objectif |
Lutte contre l'indépendantisme de l'Afrique française du Nord |
Méthode | |
Pays |
Effectif |
Inconnu |
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Organisation mère | |
Branche | |
Dépend de | |
Idéologie | |
Positionnement |
Aucun mais voulant se faire passer pour l’extrême droite[1] |
Les opérations du service Action du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) en Tunisie en 1954 ont été dévoilées et précisées lors de l'ouverture des archives décidée par le président François Hollande après son élection.
Ses actions portent d'abord contre des militants de l'indépendance du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, en particulier les libéraux du Maroc à partir de 1952. Ensuite, elle s'attaque à tout citoyen étranger ou français gênant les opérations françaises lors de la guerre d'Algérie ou à son avocat. À partir de 1956, ses attentats visent aussi les marchands d'armes soupçonnés d'en vendre au Front de libération nationale algérien (FLN). L'opération est interrompue à la fin de 1962, à la suite de l'indépendance de l'Algérie.