Lyon
ville et commune française siège de la métropole de Lyon (chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Lyon (prononcé /ljɔ̃/[1] ou /liɔ̃/ Écouter[2]) est une commune française située dans le quart sud-est de la France, au confluent du Rhône et de la Saône. Siège du conseil de la métropole de Lyon[Note 1], à laquelle son statut particulier confère à la fois les attributions d'une métropole et d'un département, elle est aussi le chef-lieu de l'arrondissement de Lyon, celui de la circonscription départementale du Rhône et celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Lyonnais.
Lyon | |||||
En haut, Notre-Dame de Fourvière et la place des Terreaux. Au centre, le Vieux Lyon, le parc de la Tête-d'Or et le quartier de la Confluence. En bas, le pont Lafayette sur le Rhône et les tours du quartier de la Part-Dieu. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes (préfecture) |
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Métropole | Métropole de Lyon (siège) |
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Circonscription départementale | Circonscription départementale du Rhône (préfecture) |
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Arrondissement | Lyon (chef-lieu) |
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Maire Mandat |
Grégory Doucet (EELV) 2020-2026 |
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Code postal | 69001 à 69009 (9 arrondissements) | ||||
Code commune | 69123 et de 69381 à 69389 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lyonnais | ||||
Population municipale |
522 250 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 10 910 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 702 921 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 45′ 28″ nord, 4° 49′ 56″ est | ||||
Altitude | 237 m Min. 162 m Max. 305 m |
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Superficie | 47,87 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune-centre) |
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Élections | |||||
Législatives | 1ère, 2ème, 3ème et 4ème circonscriptions | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : Rhône
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Liens | |||||
Site web | www.lyon.fr | ||||
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La commune a une situation de carrefour géographique du pays, au nord du couloir rhodanien qui court de Lyon à Marseille. Située entre le Massif central à l'ouest et le massif alpin à l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation nord-sud en Europe. Ancienne capitale des Gaules du temps de l'Empire romain, elle est le siège d'un archevêché dont le titulaire porte le titre de primat des Gaules. Lyon devint une ville très commerçante et une place financière de premier ordre à la Renaissance. Sa prospérité économique est portée aussi à cette époque par la soierie et l'imprimerie puis par l'apparition des industries notamment textiles, chimiques et, plus récemment, par l'industrie de l'image.
Lyon est historiquement une ville industrielle. En aval du Rhône, le long du fleuve, le sud de l'agglomération, accueille de nombreuses activités pétrochimiques, dans ce que l'on nomme la vallée de la chimie. Après le départ et la fermeture des industries textiles, elle s'est progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de techniques de pointe, telles que la pharmacie et les biotechnologies. Lyon est la seconde ville étudiante de France, avec quatre universités et plusieurs grandes écoles. Enfin, la ville a conservé un patrimoine architectural important allant de l'époque romaine au XXe siècle en passant par la Renaissance et, à ce titre, les quartiers du Vieux Lyon[3], de la colline de Fourvière[4], de la Presqu'île[5] et des pentes de la Croix-Rousse[6] sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
En 2021, Lyon constitue, par sa population, la troisième commune de France avec 522 250 habitants, la ville-centre de la deuxième unité urbaine avec 1 702 921 habitants et de la deuxième aire d'attraction de France avec 2 308 818 habitants. Elle est la préfecture du département du Rhône, de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de la zone de défense et de sécurité Sud-Est et le siège de la métropole de Lyon, qui rassemble 59 communes et 1 424 069 habitants en 2021[7]. La ville exerce une attractivité d'importance nationale et européenne. Son importance dans les domaines culturels, bancaires, financiers, commerciaux, technologiques, pharmaceutiques, ou encore les arts et les divertissements font de celle-ci une ville mondiale de rang « Beta- » selon le classement GaWC en 2020, comparable à Osaka, Saint-Pétersbourg ou Stuttgart[8]. La ville abrite également le siège du Centre international de recherche sur le cancer depuis 1965 et celui d'Interpol depuis 1989.
Situation géographique
Lyon est située en Europe continentale, dans le quart sud-est[9] de la France, au confluent de la Saône et du Rhône. La ville est entourée de plusieurs massifs montagneux, le Massif central à l'ouest et les Alpes à l'est, et se situe dans la plaine lyonnaise. Lyon et sa région se situent à un carrefour de l'Europe de l’Ouest, reliant la mer du Nord à la mer Méditerranée, et l'Europe de l’Est à l'océan Atlantique ; la ville est située à vol d'oiseau à 26 kilomètres de Vienne au sud et par la route à 54 km de Saint-Étienne, 106 km de Grenoble, 151 km de Genève, 306 km de Turin, 313 km de Marseille, 441 km de Milan, 463 km de Paris, 333 km de Bâle, 495 km de Strasbourg, 537 km de Toulouse, 637 km de Barcelone, 684 km de Nantes, 698 km de Francfort-sur-le-Main, 737 km de Munich et 972 km de Brest.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, dont Lyon est le chef-lieu administratif, couvre un territoire de 69 711 km2. L'ancienne région Rhône-Alpes, dont la ville était préfecture, intégrait la Région urbaine de Lyon (RUL) dissoute en 2015[10], qui correspondait aux territoires organisés autour de la métropole (zone d'influence de 50 à 100 km de rayonnement) et comptait 2,9 millions d'habitants (estimation 2004). Lyon est devenu naturellement le siège de la métropole de Lyon, une collectivité à statut particulier exerçant les compétences d'un département et d'une intercommunalité.
Communes limitrophes
Topographie
Située dans sa partie basse à une altitude de 162 mètres, au confluent du Rhône et de la Saône, Lyon est dominée par trois collines :
- La colline de Fourvière, d'une altitude de 294 mètres sur le parvis de la basilique et 318 mètres au sommet de celle-ci. Surnommée par Jules Michelet la « montagne mystique »[11] — qui deviendra à force de déformations la « colline qui prie » —, elle abrite le siège de l'évêché, plusieurs couvents et accueille à son sommet la basilique Notre-Dame de Fourvière. La colline se situe dans l'ouest de la ville et se prolonge au sud et vers l'ouest avec les quartiers de Saint-Just, du Point-du-Jour et de Ménival. Depuis cette partie de la ville, le mont Blanc est parfaitement visible par jour de beau temps.
- La colline de La Croix-Rousse, d'une altitude de 250 mètres sur le plateau, est la « colline qui travaille »[11], car elle était le lieu où résidaient et travaillaient les canuts, ouvriers qui ont fait la renommée soyeuse de la ville. La colline occupe le nord de la Presqu'île et se prolonge au nord par le plateau de Caluire-et-Cuire et de Rillieux-la-Pape jusqu'aux contreforts de la Dombes. Ces deux collines sont séparées par un défilé rocheux de la Saône : le défilé de Pierre Scize ;
- La colline de la Duchère se situe sur les contreforts des Monts-d'Or au nord-ouest de la ville. Elle est témoin d'une urbanisation dense à la fin des années 1960 et bénéficie aujourd'hui d'un programme de grand projet de ville.
Entre la colline de Fourvière et la Saône s'épanouit un quartier long et étroit, le Vieux Lyon, qui forme la partie médiévale et renaissance de Lyon. Le schéma urbain y est très dense, mais compensé par des immeubles plus petits que dans le reste de Lyon, principalement dû à la sauvegarde de nombreux immeubles médiévaux, et les rues y sont sinueuses. Le Vieux Lyon se décompose en trois paroisses : Saint-Georges au sud, Saint-Jean au centre et Saint-Paul au nord.
Sur la presqu'île, entre le Rhône et la Saône, se trouve la place Bellecour, une des plus grandes places piétonnes d'Europe[12], au centre de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV. C'est le point zéro des routes partant de Lyon.
Au-delà du Rhône, à l'est, s'étend le Velin (ou plaine de Lyon), se trouvant sur le plateau du Bas-Dauphiné (en Viennois), urbanisée suivant un plan orthogonal dans les quartiers Les Brotteaux et de La Part-Dieu puis d'un plan plus désorganisé en se dirigeant vers le périphérique lyonnais, qui délimite Lyon intra-muros et sa banlieue.
- La colline de Fourvière prise depuis la colline de La Croix-Rousse, avec le Vieux Lyon et la Saône au centre-gauche ; et les monts du Pilat en arrière-plan.
- Défilé de la Saône au niveau de l'Homme de la Roche, vu depuis la place Rouville.
- Le mont Blanc est parfaitement visible par jour de beau temps.
Hydrographie
Le Rhône et la Saône traversent la ville, en y pénétrant respectivement par l'est et par le nord. La Saône encercle au nord l'île Barbe puis se jette dans le Rhône : la Presqu'île est la partie de la ville qui s'étend du confluent à la colline de la Croix-Rousse.
Le Rhône fut un fleuve difficile à maîtriser, en grande partie à cause de l'irrégularité du débit causée par son origine alpine et glaciaire. Le plus grand des deux cours d'eau lyonnais inonda à plusieurs reprises la ville par ses crues (la dernière très grande crue datant de 1856), notamment dans la plaine lyonnaise qui occupe la rive gauche du Rhône avec les quartiers des Brotteaux, Guillotière et Gerland. La construction de la grande digue de la Tête d'or, le creusement du canal de Miribel et du canal de Jonage et la création des plans d'eau du Grand Parc de Miribel-Jonage (notamment le lac des Eaux Bleues) et du réservoir du Grand-Large et une requalification des berges, ont mis fin aux crues importantes du fleuve[13].
Le Rhône s’est assagi depuis le XIXe siècle avec le développement de nombreux aménagements le long de son cours. Les digues et chenaux de protection contre les inondations, puis les barrages et les centrales construites par la Compagnie nationale du Rhône au cours du XXe siècle, ont progressivement diminué le débit de certains tronçons, modifié les conditions hydrauliques et le fonctionnement du fleuve.
Climat
Lyon possède un climat de type semi-continental à influences méditerranéennes[14] dans lequel les précipitations sont plus importantes en été qu'en hiver. Selon la classification de Köppen, la ville a un climat subtropical humide (Cfa), en bordure d'un climat océanique (Cfb) : le seuil entre ces deux types de climat est une température moyenne de 22 °C pour le mois le plus chaud de l'année[15]. Si l'on considère la moyenne de juillet sur la période 1920-2020 (soit depuis le début des relevés météorologiques officiels à Lyon), la température moyenne est de 21,3 °C ce qui nous place en Cfb. Alors que sur la dernière période de référence de 30 ans (1981-2010), elle est de 22,2 °C ce qui « surclasse » en Cfa. On observe ainsi que le réchauffement climatique entraîne à Lyon une transition d'un climat plutôt continental vers un climat subtropical humide.
Les étés sont chauds, ensoleillés et orageux. Située dans le quart sud-est de la France, la ville bénéficie en effet d'un bon ensoleillement. C'est la 14e grande ville la plus ensoleillée de France avec une durée moyenne de plus de 2 002 heures par an[16],[17]. L'amplitude des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent régulièrement les 35 degrés, amplifiées par un effet d'îlot de chaleur urbaine. C'est durant la saison estivale que les influences méditerranéennes se traduisent notamment par de fortes chaleurs parfois précoces dès le printemps, ainsi que par des périodes de sécheresses estivales de plus en plus fréquentes ; en automne, des remontées d'épisodes méditerranéens peuvent sévir. Il est possible d'entendre les cigales[18] durant l'été, le réchauffement climatique étant propice au développement de l'insecte présent depuis plusieurs années.
Inversement, les hivers sont froids et secs, et marqués par des gelées fréquentes mais peu persistantes en raison, là aussi, de la concentration urbaine. Les chutes de neige sont assez irrégulières selon les années et surtout en baisse : 17 jours avec précipitations neigeuses par an en moyenne de 1945 à 2009, une dizaine d'épisodes neigeux seulement sur l'ensemble de la période 2011-2018[19]. Le record absolu d'épaisseur de neige a été de 33 cm le [14]. La sensation de froid y est souvent renforcée par la bise, vent de secteur nord à nord-est provenant d'un gradient de pression entre le nord de l'Europe et le bassin méditerranéen[20]. Autre vent régulier, le vent du Midi peut souffler violemment à cause de la compression de l'air dans la vallée du Rhône.
Avec l'assèchement des zones marécageuses et la quasi-suppression de l'utilisation du charbon, le brouillard, qui a fait longtemps la réputation de la ville, ne concerne plus, dans les années 2000, qu'un nombre de jours peu différent voire inférieur avec celui connu dans d'autres villes[21], même s'il peut être persistant en intersaisons (automne et printemps), notamment dans la vallée de la Saône. Les frimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine de degrés au plus pendant la journée[réf. nécessaire].
À la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2020, de 11,9 °C avec un minimum de 3 °C en janvier et un maximum de 21,3 °C en juillet[22]. La température minimale y a été de −24,6 °C le et la plus élevée de 41,4 °C le [23].
Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Bron (lorsqu'un record est égalé, une seule date est indiquée) :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,4 | 4,2 | 7,2 | 11,2 | 15 | 17 | 16,6 | 12,8 | 9,6 | 4,9 | 2 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 4,1 | 5,2 | 9 | 12,3 | 16,3 | 20,3 | 22,6 | 22,3 | 17,9 | 13,7 | 8,1 | 4,8 | 13 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 9 | 13,8 | 17,4 | 21,5 | 25,6 | 28,2 | 28 | 23,1 | 17,7 | 11,4 | 7,7 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 23.1963 |
−22,5 14.1929 |
−10,5 07.1971 |
−4,4 10.1949 |
−3,8 01.1938 |
2,3 01.1959 |
6,1 07.1962 |
4,6 25.1940 |
0,2 24.1928 |
−4,5 31.1950 |
−9,4 30.1925 |
−24,6 22.1938 |
−24,6 1938 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 10.2015 |
21,9 25.2021 |
26 31.2021 |
30,1 16.1949 |
34,2 16.1945 |
38,4 27.2019 |
40,4 24.2019 |
41,4 24.2023 |
35,8 05.1949 |
30,6 09.2023 |
23 02.1924 |
20,2 18.1989 |
41,4 2023 |
Ensoleillement (h) | 71,1 | 102,4 | 173,7 | 197,7 | 223,8 | 256,5 | 288,1 | 263,1 | 204,1 | 131,4 | 78,9 | 58,7 | 2 049,5 |
Précipitations (mm) | 49,8 | 41,6 | 49,4 | 68,9 | 80,9 | 74,1 | 67,4 | 65,5 | 82,5 | 99,8 | 87,2 | 53,7 | 820,8 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 8,1 | 7,9 | 8,4 | 9 | 10,3 | 8,5 | 7,5 | 7,2 | 7,3 | 9,9 | 9,4 | 9,2 | 102,8 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 3,3 | 2,3 | 3,2 | 4 | 5,1 | 4,5 | 3,9 | 4,2 | 4,2 | 5,1 | 4,4 | 3,3 | 47,6 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 1,2 | 1 | 1,1 | 2,2 | 2,5 | 2,4 | 2,3 | 2,3 | 2,6 | 3,1 | 2,5 | 1,2 | 24,5 |
Lyon intra muros connaît un îlot de chaleur urbain (ICU) plus ou moins important suivant les conditions météorologiques. Cela est dû à la densité urbaine, aux activités humaines mais surtout au manque de végétalisation et de surfaces claires (donc réfléchissant la lumière). Il est à noter que les températures relevées à l'aéroport de Lyon-Bron qui se trouve en zone péri-urbaine sont généralement inférieures à celles du centre-ville pourtant situé à quelques kilomètres. Cet îlot de chaleur rend les nuits caniculaires particulièrement difficiles à supporter là où il est le plus marqué. Cette différence de température est encore plus marquante si on la compare avec les données relevées à la station Météo France de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, situé à 20 km à vol d'oiseau du centre-ville.