Marie Rennotte
médecin brésilien d'origine belge (1852-1942) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Marie ou Maria Rennotte, Jeanne Françoise Joseph Rennotte pour l'état civil, née le à Souverain-Wandre (Liège) et morte à São Paulo au Brésil, le , était un médecin brésilien d'origine belge, une professeure et une militante pour le droit des femmes.
Après avoir obtenu son diplôme d'enseignante en Belgique et en France, Marie Rennotte a enseigné pendant trois ans en Allemagne avant de partir au Brésil en tant que gouvernante. Elle donne des cours particuliers et enseigne dans une école pour filles. Elle vit à Rio de Janeiro de 1878 à 1882. Elle enseigne ensuite dans l'État de São Paulo et s'installe à Piracicaba où, de 1882 à 1889, elle enseigne les sciences, développe le programme d'études et renforce la réputation du Colégio Piracicabano. Cette école mixte était une institution novatrice offrant une éducation indifférenciée aux filles et aux garçons.
En 1889, grâce à une bourse de l'État de São Paulo, Marie Rennotte s'inscrit à l'école de médecine du Woman's Medical College of Pennsylvania à Philadelphie. La même année, elle obtient la nationalité brésilienne après qu'un changement juridique ait permis à tous les étrangers vivant de façon permanente au Brésil de se faire naturaliser.
Diplômée en 1892, elle étudie à l'hôtel-Dieu de Paris de 1893 à 1895 avec une spécialisation en gynécologie puis en obstétrique. À son retour au Brésil, elle défend sa thèse de doctorat devant un jury de la Faculté de médecine et de pharmacie de l'université de Rio de Janeiro, validant son diplôme et lui permettant d'exercer la médecine dans le pays.
De 1895 à 1899, Marie Rennotte dirige le service d'obstétrique et de maternité de la maternité de São Paulo. Elle s'occupe des patients de l'hôpital mais réalise également des accouchements chez des particuliers. Ayant ouvert son propre cabinet après avoir démissionné de la maternité, elle gère un dispensaire pour les communautés pauvres et immigrées, tout en gardant une patientèle payante.
En 1901, elle est admise comme membre à l'Institut historique et géographique brésilien de São Paulo. Elle mène alors des recherches au cabinet de la Santa Casa de Misericórdia sur les effets du chloroforme comme anesthésique de 1906 à 1910.
Elle voyage ensuite en Europe pour étudier comment établir une Croix-Rouge brésilienne à São Paulo. À son retour, elle fonde la branche locale en 1912, ouvre une école de formation d'infirmières et entame une campagne pour la création du premier hôpital pour enfants à São Paulo. Elle continue à pratiquer la médecine jusqu'au milieu des années 1920, mais s'est de plus en plus impliquée dans le mouvement féministe international et donne des conférences scientifiques à la fin des années 1920 et dans les années 1930.
En 1922, elle fonde une association et milite pour le suffrage féminin. À la fin des années 1930, souffrant de problèmes de santé, de cécité et de surdité, elle reçoit une pension de l'État qu'elle perçoit jusqu'à sa mort en 1942. On se souvient d'elle pour son travail visant à améliorer les possibilités d'éducation et de soins de santé des femmes, ainsi que les droits des femmes à l'emploi et à la citoyenneté [1]. Elle est également reconnue comme l'une de celles qui ont défini la pensée féministe au Brésil au XIXe siècle [2].