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avocat et essayiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Nicolas Baverez Écouter, né le à Lyon, est un haut fonctionnaire, avocat et essayiste français. Ancien élève de l'École normale supérieure (promotion 1980 Lettres) et de l'École nationale d'administration (promotion Michel de Montaigne, 1988), il est docteur en histoire et diplômé en sciences sociales[1].
Conseiller référendaire de la Cour des comptes | |
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depuis | |
Trésorier Société des amis de Raymond Aron (d) |
Naissance | |
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Institut Montaigne Plan International Société des amis de Raymond Aron (d) Cercle Turgot |
Directeur de thèse | |
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Distinctions |
Il est un spécialiste de Raymond Aron et Alexis de Tocqueville.
Nicolas Baverez est le fils de Jean-Claude Baverez, avocat à la cour d'appel de Lyon, chevalier de la Légion d'honneur, et d'Hélène Rubellin.
Nicolas Baverez entre à l'École normale supérieure en 1980. Il obtient un diplôme de Institut d'études politiques de Paris en 1982, un DEA d'histoire à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne en 1983, et passe avec succès le concours d'agrégation en sciences sociales en 1983 [réf. nécessaire]. En 1986, il soutient à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne sa thèse de doctorat en histoire sur le thème Chômages et chômeurs dans les années 1930. Il intègre l'École nationale d'administration en 1986.
Nicolas Baverez est nommé auditeur de deuxième classe à la Cour des comptes en 1988, puis auditeur de première classe en 1989[2], puis conseiller référendaire en 1991[3]. De 1993 à 1995, il est membre du cabinet de Philippe Séguin, alors président de l'Assemblée nationale, chargé des problèmes économiques et sociaux.
De 1995 à 1998, il est mis en disponibilité[4] pour occuper, chez Fimalac, le poste de directeur de la communication et du développement.
En 1998, il rejoint le barreau de Paris. Il devient d'abord avocat chez Salès, Vincent et Associés en 2001[5], puis en 2002 chez Franklin, Attalah, Baverez & Associés[6]. En 2003, il devient associé chez Brandford-Griffith & Associés[7], chargé de l'activité de droit public économique. En 2004, il quitte ce cabinet pour Gibson, Dunn & Crutcher LLP[1],[8], pour qui il défend, entre autres, les compagnies de chemin de fer française et britannique dans le conflit qui les oppose à Eurotunnel. Le , il demande sa réintégration dans le corps de la Cour des comptes, obtenant ce même jour son admission à faire valoir ses droits à la retraite de la fonction publique[9]. Il est, associé au sein du cabinet Gibson, Dunn & Crutcher LLP, en sus de son activité d'essayiste, d'éditorialiste et d'écrivain.
En janvier 2023, il rejoint le cabinet français August Debouzy, pour y devenir associé au sein du pôle public et règlementaire[10].
Nicolas Baverez est éditorialiste pour le quotidien Le Figaro et l'hebdomadaire Le Point[11], il l'a longtemps été pour Les Échos et a écrit pour Le Monde[12].
Il est membre du Comité de direction de la revue Commentaire, du comité international de parrainage de la revue Politique américaine et du comité éditorial de la revue Géoéconomie. Participant régulier aux conférences Bilderberg depuis 2007, il appartient au comité directeur de ce groupe[13]. Il est aussi trésorier de la Société des amis de Raymond Aron[14].
Membre du comité directeur de l'Institut Montaigne[15], il y préside le groupe de travail Affaires étrangères et défense.
Il est également membre du conseil d'administration de Plan International France [16], association de parrainage d'enfants de pays en voie de développement, et du Défi de l'Atlantique, association pour la construction et le développement de L'Hydroptère-hydrofoil à voiles [17].
Enfin, il est l’un des intervenants réguliers du podcast Le Nouvel Esprit public, que présente Philippe Meyer.
Nicolas Baverez est devenu néolibéral à partir de son entrée à l'ENA, en 1986,[réf. nécessaire] (il écrit : « L’antilibéralisme est un fléau qui se trouve au principe du déclin et de la régression de la France[18] »). Il est l'un des principaux représentants d’un courant que certains de ses critiques qualifient de « décliniste »[19],[20] : Nicolas Baverez dénonce un déclin relatif de la France par rapport au reste du monde dont il situe les causes dans l'intervention trop forte et à mauvais escient de l'État dans l'économie et à une fiscalité trop lourde. Selon lui, la France reste le seul pays développé qui s'échine à maintenir le modèle caduc d'économie fermée et administrée des années 1960[21]. Il est opposé à la réforme des 35 heures, estimant que « le temps libéré par les 35 heures, c’est de la violence conjugale et de l’alcoolisme en plus[22]. »
Il appelle dans son livre La France qui tombe, paru en 2003, le gouvernement français à procéder à une « thérapie de choc libérale » prenant pour modèle les réformes instaurées au Royaume-Uni par Margaret Thatcher et Tony Blair[23].
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