Paul Aussaresses
parachutiste et général français (1918–2013) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Paul Aussaresses[1], né le à Saint-Paul-Cap-de-Joux (Tarn) et mort le à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin), est un parachutiste et général de l'armée française.
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Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe au Jedburgh en vue de coordonner les opérations de résistance dans les territoires occupés par l'armée allemande. Il participe à la création du 11e régiment parachutiste de choc, le bras armé du SDECE (l'ancêtre de la DGSE), avant de prendre part à la guerre d'Indochine (1946-1954) puis à la guerre d'Algérie (1954-1962).
Après le conflit algérien, il enseigne les techniques de contre-insurrection à Fort Bragg aux États-Unis, avant d'être promu colonel et d'être nommé à la section française de l'état-major international de l'OTAN. Il est ensuite nommé attaché militaire au Brésil en 1973 durant la dictature militaire au Brésil, où il enseigne au Centre d'instruction de la guerre dans la jungle de Manaus. Aussaresses démarche par la suite pour la branche armement de l'entreprise Thomson. Il reconnaît en 2000 avoir eu recours à la torture pendant la guerre d'Algérie, en particulier lors de la bataille d'Alger. Après ces révélations, il est déchu de sa Légion d'honneur et fait l'objet de tentatives d'assassinat.