Point vernal
nœud ascendant pour le plan équatorial terrestre et l'écliptique / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Pour l’article homonyme, voir Point gamma (soirée étudiante).
Le point vernal est un terme du système de coordonnées équatoriales et du système de coordonnées écliptiques utilisé en astronomie. Aussi connu sous les termes de point de l'équinoxe vernal, point de l'équinoxe de printemps, ou encore point gamma, il désigne la position du soleil sur la sphère céleste au moment où celui-ci passe de l'hémisphère sud à l'hémisphère nord (hémisphères célestes).
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Dans la sphère céleste, on définit deux plans : le plan de l'équateur céleste et l'écliptique. La droite d'intersection de ces deux plans contient un diamètre de la sphère. Les points où ce diamètre interceptent la sphère sont appelées des nœuds. Au cours de son mouvement apparent annuel, le soleil croise ces deux points, l'un en passant de l'hémisphère nord à l'hémisphère sud, c'est le nœud descendant ; l'autre en passant de l'hémisphère sud à l'hémisphère nord, c'est le nœud ascendant. Ce dernier est le point vernal (noté γ, parfois g).
En raison de la précession des équinoxes, ce point n'est pas fixe et se déplace lentement le long de l'écliptique (au sens ancien : le cercle au milieu du zodiaque) .
Le point vernal est utilisé comme référence par le système de coordonnées équatoriales. Dans ce système il définit le méridien zéro pour la mesure des ascensions droites.
Dans le système de coordonnées écliptiques, il définit l’origine pour la mesure des longitudes célestes, probablement depuis Hipparque et certainement depuis Ptolémée. Claude Ptolémée dans sa Composition mathématique écrit :
« Nous nous conformerons à l'usage abusif de donner les noms des signes d'animaux, aux douzièmes (dodécatémories) du cercle oblique, comme si leurs commencemens étoient pris juste des points tropiques et des points équinoxiaux ; et nous appellerons Bélier la première dodécatémorie, à partir du point équinoxial du printemps, en allant vers les points consécutivement suivants de la révolution du monde (d'occident en orient) ; Taureau, le second douzième, et ainsi de suite selon l'ordre des douze signes, tel qu'il nous a été transmis[1]. »
Cet extrait nous apprend que le Ptolémée de la « Syntaxe mathématique » est un mathématicien – contrairement au même Ptolémée qui est astrologue dans sa « Tétrabible », pratique courante avant et après lui, probablement parce que cette deuxième activité est plus lucrative que la première – qui découpe l’écliptique (au sens ancien : le cercle au milieu du zodiaque) en douze parties (les dodécatémories), qu’il nomme selon les signes, et qu’il nomme « Bélier » (qui n’est pas la constellation, mais le nom qu’il donne) les quinze premiers degrés de l’écliptique dont il place l’origine à l’équinoxe de printemps. Cet artifice va lui permettre de résoudre quelques problèmes de trigonométrie sphérique qui se posent à lui, avec le peu de théorèmes alors à sa disposition (le théorème de Ménélaüs qu’il redémontre[2]).