Retrait-gonflement des argiles
mouvements alternatifs de retrait et de gonflement du sol / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La notion de retrait-gonflement des argiles (ou RGA) désigne les mouvements alternatifs (et souvent répétés dans le temps) de retrait et de gonflement du sol, respectivement associés aux phases de sécheresse et réhydratation de sols dits « gonflants » ou « expansifs »[1].
Certaines argiles peuvent perdre 10 % de leur volume en séchant et en gagner autant en se réhydratant. Les lents mouvements différentiels du sol induits par ce retrait-gonflement peuvent détruire les structures (ou infrastructures) trop peu élastiques pour y résister dans le sol. Ce phénomène affecte saisonnièrement -- et plus ou moins cycliquement[2] (ou exceptionnellement, selon le contexte) -- les constructions légères et leurs fondations. Il peut aussi dégrader certains ouvrages d'art et tous les réseaux enterrés (dont les réseaux d'évacuation ou de distribution d'eau, qui sont parfois en amiante-ciment).
Peu spectaculaire car essentiellement lent et souterrain, il ne se traduit en surface que par quelques fentes, désordres ou mouvements de sols ; mais peut avoir de graves conséquences (fragilisation ou destruction de fondation, de maisons ou de routes, de câbles, de tuyaux et autres réseaux ou conduites enterrés...). L'ampleur des dommages « dépend étroitement des variations de teneur en eau dans le sol en dessous des fondations et de la rigidité de celles-ci »[3]. On sait (techniquement), sans surcoût important, construire sur des sols argileux gonflants[4], malheureusement, en ce qui concerne les constructions anciennes, on avait -- pour la plupart -- insuffisamment anticipé l'ampleur du risque de RGA et son aggravation liée au dérèglement climatique.
L'indemnisation des dommages induits par le RGA est source de coûts souvent élevés pour les propriétaires, la puissance publique et les assureurs ; c'est, en France, « le second poste d'indemnisation aux catastrophes naturelles »[5].
Cet aléa est à prendre en compte par les particuliers et la puissance publique dans les plans et programmes d'adaptation au changement climatique[6].