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personnalité politique autrichienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Richard Coudenhove-Kalergi (en allemand : Richard Graf Coudenhove-Kalergi[2] ; en japonais : リヒャルト・ニコラウス・栄次郎・クーデンホーフ=カレルギー伯爵, Rihyaruto Nikorausu Eijirō Kūdenhōfu-Karerugī Hakushaku), né le à Tokyo au Japon et mort le à Schruns en Autriche, est un homme politique, essayiste, historien et philosophe d'origine austro-hongroise par son père et japonaise par sa mère. Il est devenu citoyen tchécoslovaque en 1919, puis a été naturalisé français en 1939. Il est l'un des premiers à avoir proposé un projet moderne d'Europe unie. Il peut être considéré, au sens large, comme l'un des « pères de l'Europe » dont il est un inspirateur et un militant important.
Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalités |
autrichienne (jusqu'en ) tchécoslovaque (- française (à partir de ) |
Formation | |
Activités | |
Famille |
Coudenhove-Kalergi (en) |
Père |
Heinrich Coudenhove-Kalergi (en) |
Mère | |
Fratrie | |
Conjoints |
Ida Roland (de à ) Alexandra Bally (d) (de à ) Melanie Hoffmann (d) (à partir de ) |
Parentèle |
Erika Coudenhove-Kalergi (d) (belle-fille) |
A travaillé pour | |
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Distinctions | Liste détaillée Prix international Charlemagne d'Aix-la-Chapelle () Prix Sonning () Grand officier d'argent de l'ordre du Mérite autrichien Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Officier de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Citoyen d'honneur de la ville de Francfort (d) |
Archives conservées par |
Fils de Heinrich von Coudenhove-Kalergi, diplomate austro-hongrois hyperpolyglotte (il connaît seize langues) et de la Japonaise Mitsuko Aoyama, Richard Coudenhove-Kalergi naît le à Tokyo[3]. Son père décède le , sa mère le [4].
Il passe sa jeunesse au château familial de Poběžovice (précédemment : Ronšperk ; en allemand : Ronsperg) en Bohême puis entre au Thérésanium de Vienne, collège le plus réputé et le plus cosmopolite de l'Empire. Passionné par la philosophie, il poursuit ses études à l'université de Vienne et en devient docteur en philosophie en 1917.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate, mais Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi est réformé. Il ne va donc jamais au front[3]. En 1915, il se marie avec Ida Roland (née le et décédée le , comédienne austro-allemande de religion juive), née Klausner, le (divorcée de NN. Bastien). Avec elle, il adopte sa fille Erika[3].
À la fin de la guerre et le démantèlement de l'Empire austro-hongrois, il devient citoyen tchécoslovaque (en 1919) et se détourne finalement de la philosophie pour commencer à publier des articles sur la nécessité d'un nouvel ordre européen.
En 1921, il publie son premier ouvrage : Ethik und Hyperethik. Jusqu'en 1922, Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi s'occupe de considérations d'éthique et de morale avant de traiter de sujets européens[3].
Le , il lance son premier appel à l'unité de l'Europe dans la Neue Freie Presse de Vienne et la Vossische Zeitung de Berlin intitulé « La Question européenne ». Naissance du Mouvement pour les États-Unis d'Europe ou Mouvement paneuropéen.
En 1923 est publié à Vienne son livre Paneuropa (traduction française en 1926). Sont créées les éditions paneuropéennes et du mouvement paneuropéen. Il développe l'idée de réunir le charbon allemand et l'acier français[5].
«Innombrables sont ses suggestions qui furent reprises sans qu'on lui ait rendu l'hommage qu'il méritait. C'est lui qui propose au milieu des années 1920 de réunir les productions de charbon et d'acier de l'Allemagne, de la France et du Benelux[6]. »
Il faut attendre 1951 pour voir naître la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
En 1924 est créée la revue mensuelle Paneuropa. Le Secrétariat général du Mouvement paneuropéen s'installe à Vienne (Hofburg).
En 1925, il fait des tournées de conférences. Est fondé l'American Cooperative Committee of the Paneuropan Union.
Du 3 au a lieu le Ier Congrès Paneuropéen à Vienne.
En 1929, Aristide Briand présente l'idée européenne à la Société des Nations à Genève : « Entre des peuples qui sont géographiquement groupés comme les peuples d'Europe, il doit exister une sorte de lien fédéral ». Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi propose la création de l'hymne national européen sur une musique de Beethoven, la neuvième symphonie, appelée aussi Ode à la joie.
En 1930, au IIe Congrès Paneuropéen à Berlin, Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi propose de célébrer une journée de l'Europe au mois de mai.
En 1933, il se rend en Italie, rencontre Benito Mussolini et le philosophe Julius Evola et collabore, en même temps qu'Oswald Mosley, à Antieuropa "Rassegna dell espansion fascista nel mondo"[7].
Le est inauguré le Centre économique Paneuropéen à Vienne.
Le , le gouvernement autrichien affirme son adhésion à la politique paneuropéenne.
En 1938, après l'Anschluss, Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi doit fuir l'Autriche pour la Suisse (avec l'aide de M. Jaeger, ambassadeur de Suisse). À Vienne, le secrétariat général de l'Union Paneuropéenne est perquisitionné. Ses archives sont saisies et étudiées par la Gestapo. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elles sont emportées en URSS, à Moscou, où elles demeurent toujours[8]. Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi croit toutefois toute sa vie à la perte totale de ses archives personnelles antérieures à son exil. En transitant par la France (dont il obtient la nationalité en 1939), il part pour les États-Unis d'Amérique en s'embarquant de Lisbonne dans un avion pour New York. C'est de là qu'il organise l'Union Paneuropéenne en exil.
Nommé professeur à l'université de New York, il dirige le séminaire : « L’Europe fédérale de l'après-guerre ». Constitution du Comité américain pour une Europe unie et libre.
En 1943 a lieu le Ve Congrès paneuropéen, New York. Winston Churchill communique par écrit son désir de voir se créer le Conseil de l'Europe. Il affirme : « Il existe un remède qui, s'il était généralement et spontanément adopté par la grande majorité des peuples dans de nombreux pays pourrait, comme par miracle, rendre l'Europe aussi libre et heureuse que la Suisse de nos jours. […] Nous devons construire une sorte d'États-Unis d'Europe. […] La première étape consiste à former un Conseil de l'Europe. Et de ce travail urgent, la France et l'Allemagne doivent ensemble prendre la direction. […] Je vous dis donc : “Debout, l'Europe !” ».
Il a ses premiers contacts épistolaires avec le général de Gaulle qu'il rencontre en 1946.
En 1945 est signée à San Francisco la Charte des Nations unies, charte fondatrice de l'ONU, dont l'article 52 autorise la potentielle fondation d'une organisation européenne unie.
Idées contenues dans cette conférence :
Organisé et voulu par son mouvement pour une union fédéraliste européenne (célébration du 40e anniversaire du Ier Congrès Européen), ce Xe congrès a pour thème central : « pour un patriotisme européen ».
Ainsi, le congrès demande aux gouvernements responsables :
Sa vie familiale est quelque peu le reflet des conceptions avant-gardiste qu'il prône dans Praktischer Idealismus. Il aura donc trois épouses ; la première est de treize ans son aînée, la deuxième de deux ans sa cadette et la troisième de quinze ans sa cadette.
En 1915, il épouse l'actrice germano-autrichienne Ida Roland (née le et décédée le ), née Klausner (divorcée de NN. Bastien).
En 1952, il épouse la Suissesse Alexandra Karolina Gräfin von Tiele (-), divorcée en 1935 de Claus-Hubert Wilhelm Adam Graf Tiele-Winckler, née Bally.
En 1969, il épouse l'Autrichienne Melanie Hoffmann-Benatzky (née le et décédée le ), née Hoffmann et veuve du compositeur autrichien Ralph Benatzky.
En revanche, il ne pourra pas avoir d'enfant et devra adopter lors de ses deux premiers mariages : une fille adoptive, Erika, avec sa première épouse et un fils adoptif, Alexandre, avec sa deuxième épouse.
En octobre 1923, il propose le premier projet moderne d'une Europe unie dans son livre Paneuropa, ouvrage prophétique et mobilisateur (édité en français en 1927, 2e édition, 1988 et 3e en 1997). Pour Nicklaus Richard de Coudenhove-Kalergi, face au risque d’autodestruction que ferait courir une nouvelle guerre mondiale nécessairement plus destructrice que la Grande Guerre et face à la concurrence américaine et surtout au danger russe, l’Europe n’a d’autre choix que de s’unir.
En 1925, dans son livre Idéalisme pratique (Praktischer Idealismus)[11], qui parle notamment de la façon de garantir la paix en Europe, et de la façon dont la science peut améliorer la condition humaine, il imagine le métissage des peuples européens du futur. Il écrit : « La race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l'Égypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités. »[12].
Kalergi essentialise les individus en deux catégories opposés (l'humain de la ville et l'humain des campagnes). Il en attribue des personnalités et des traits de caractères psychologiques, l’humain rustique serait émotionnel, croyant, superstitieux, et conservateur, comme la nature ; tandis que l'humain citadin serait rationnel, sceptique, incroyant et progressiste, comme la société. Il affirme également que « l’humain rustique est majoritairement un produit de la consanguinité, l'humain urbain un métissage »[13]. Il poursuit en substance que « les traits essentiels qui résultent de cette consanguinité sont : la fidélité, la piété, le sens de la famille, l'esprit de caste, la constance, l'obstination, l'énergie, la limitation ; la puissance des préjugés, le manque d’objectivité, l'étroitesse d'horizon »[13]. De la même façon, Kalergi associe aux personnes métis les préjugés suivants : « les métis allient souvent l’absence de caractère, l’absence d’inhibitions, la faiblesse de la volonté, l’inconstance, l’impiété et l’infidélité avec l’objectivité, la polyvalence, la vivacité spirituelle, l’absence de préjugés et l’ouverture d’horizon »[13].
Au-dessus du peuple, il prône la création d'une élite fondée sur un eugénisme[14] fait par des unions amoureuses libres (qu'il appelle « lois divines de l'eugénisme érotique ») : « Seule sera libre l’alliance des hommes les plus nobles avec les femmes les plus nobles, et inversement, les personnes de valeur moindre devront se satisfaire de personnes de valeur moindre […] La nouvelle noblesse de reproduction du futur n’émergera donc pas des normes artificielles de la culture de castes humaine, mais plutôt des lois divines de l’eugénisme érotique. Le classement naturel de la perfection humaine remplacera le classement artificiel du féodalisme et du capitalisme »[14].
La noblesse eugénique qu'il imagine s'appuie sur une caste selon lui déjà « purifiée de tous ses éléments faibles en volonté et pauvres en esprit »[14]. Il affirme : « De l’européenne humanité de quantité, qui ne croit qu’au chiffre, qu’à la masse, se distinguent deux races de qualité : la noblesse de sang et le judaïsme. Séparées l’une de l’autre, chacune demeure fixement rivée à sa croyance en sa plus haute mission, en son meilleur sang, en une différence de rang humaine. Dans ces deux races avantagées hétérogènes réside le noyau de la noblesse européenne du futur »[14].
Il encourage la noblesse féodale, de sang, (dont il faisait partie) à devenir une « nouvelle race noble internationale et intersociale de demain » qui reposera « sur la qualité : sur la valeur personnelle, la perfection personnelle ; sur l’accomplissement du corps, de l’âme, de l’esprit ».
Selon lui, « le socialisme, qui a commencé par l’abolition de la noblesse et par le nivellement de l’humanité, culminera dans la production de la noblesse, dans la différentiation de l’humanité » entre un peuple métissé et une élite sélectionnée par eugénisme[11], et prédit donc que le communisme n'arrivera pas à atteindre son but d'égalité entre les classes.
Pour diffuser ses idées, il fonde le Mouvement paneuropéen, dont le premier congrès, qui réunit plus de 2 000 participants, a lieu à la Konzerthaus de Vienne du 3 au . Il choisit comme symbole du mouvement la croix rouge des croisades, symbole le plus ancien d’une union européenne supranationale face à un ennemi commun, sur un soleil d’or, le soleil d’Apollon, qui figure l’esprit européen dont le rayonnement a éclairé le monde entier. Ainsi sont réunies les sources grecques et chrétiennes de l’Europe.
Il cherche le soutien du président tchécoslovaque Tomáš Masaryk, qui se dérobe sur l’essentiel[réf. nécessaire]. Coudenhove-Kalergi entreprend donc de lancer le mouvement lui-même. Ainsi, il lance son premier appel à l'unité politique de l'Europe dès 1922, qui est peu entendu. Fasciné par le personnage, malgré son nationalisme affiché, il se tourne alors vers Benito Mussolini, croyant y voir un nouveau Giuseppe Mazzini qui pourrait faire triompher la cause d'une Europe politique.
Son message est perçu dès l'entre-deux-guerres par de nombreux intellectuels (Albert Einstein, Sigmund Freud, Thomas Mann, José Ortega y Gasset, Denis de Rougemont, etc.) ainsi que par un bon nombre de personnalités politiques comme Édouard Herriot, Konrad Adenauer, Robert Schuman, Alcide De Gasperi, Winston Churchill et surtout Aristide Briand, dont le projet d'Union européenne qu'il présente en 1929 devant la Société des Nations à Genève doit en effet beaucoup à Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi. C'est également Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi qui a lancé l'idée, en 1923, de réunir la production de charbon et de minerai allemand et français, projet qui se concrétisera en 1951 sous le nom de Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
En 1938, l'Anschluss le force à se réfugier en Suisse, d'autant que sa femme est juive et qu'il est haï par Adolf Hitler. De là, il part pour les États-Unis, où il enseigne à l'université de New York. Il y dirige un séminaire de recherches pour la création d’une fédération des États européens qui devient le centre de l’Union Paneuropéenne en exil. Il prend cependant la nationalité française en 1939. La fin de la guerre l'amène à revenir en Suisse, dans un premier temps à Gstaad. Après avoir suggéré en 1947 la création du premier timbre-poste européen, c'est dans cette petite station de sports d'hiver qu'il fonde en 1947 l'Union parlementaire européenne, qui débouche après la tenue du Congrès de l'Europe à La Haye en 1948 sur la création du Conseil de l'Europe, et inspire celle du Parlement européen.
Lors de la création de la CECA et de la Communauté économique européenne, Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi et Paneurope craignent la naissance d’une Europe des hommes d’affaires, plutôt qu’une Europe de compatriotes. Il se rapproche de Charles de Gaulle après le , afin de faire triompher une conception plus politique de l’Europe unie, et son soutien au Plan Fouchet est sans succès, le plan étant resté lettre morte. Ce rapprochement lui vaut de nombreuses critiques dont celle de « gaullisme » au sein des divers mouvements européens avec lesquels il est parfois en conflit direct. C'est le cas avec le Mouvement européen dont il est président d'honneur de 1952 à 1969, lorsqu'il démissionne de ce mouvement.
De l'entre-deux guerres et jusqu'à la création de la CECA, l'influence de Nicklaus Richard de Coudenhove-Kalergi est grande en Europe. Peu à peu, ses idées européennes à visées fédéralistes le font toutefois passer au second plan. Bien qu'il lutte toute sa vie afin de diffuser ses idées, l'Europe qui se construit sous ses yeux n'est pas celle pour laquelle il milite. Malgré toutes les difficultés rencontrées (manque de soutiens politiques, difficultés financières, tensions internes de l'Union paneuropéenne internationale et avec les sections nationales, particulièrement avec la section allemande), Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi continue à rédiger des articles, donner des cours et des conférences et correspondre avec de nombreux hommes politiques d'Europe et de la communauté européenne et avec des intellectuels. Jusqu'à sa mort, il continue, depuis la Suisse, à voyager et à défendre et diffuser ses idées.
Le , il est le premier lauréat du prix International Charlemagne. Plusieurs fois proposé au Prix Nobel de la Paix, il reçoit aussi d'autres prix, dont le Prix Sonning en 1965, le Prix Charles IV empereur du Saint Empire romain (1966) et, en 1967, le premier Prix de la Paix de la Fondation Kajima de Tokyo ainsi que le Konrad Adenauer Preis 1972 für Politik. À cela, il faut ajouter de nombreuses reconnaissances nationales comme l'obtention de la première classe de l'Ordre du trésor sacré du Japon (1945), de la médaille du Mérite de la République autrichienne (1962), du grade de Commandeur de l'Ordre du mérite de la République italienne (1969), de la Légion d'honneur de la République française (1971), de l'Ordre du mérite de la République fédérale d'Allemagne (1972)[15].
Si son œuvre en faveur de la fédération de l'Europe est grande, il est aussi le premier à proposer, en 1929, d'adopter comme hymne européen l’Ode à la joie, finale du quatrième et dernier mouvement de la 9e Symphonie de Beethoven. Il est de plus l'auteur, en 1930, de la première proposition de célébrer une journée de l'Europe en mai et désire la création d'un drapeau européen et d'un timbre européen.
Depuis les années 1990[16], une théorie conspirationniste d'extrême droite déforme l'œuvre de Coudenhove-Kalergi et invoque un Plan Kalergi. Parfois appelée la conspiration Coudenhove-Kalergi, cette théorie du complot génocidaire d'extrême droite, antisémite et blanche prétend que Richard von Coudenhove-Kalergi a concocté un complot pour mélanger les Européens blancs avec d'autres races via l'immigration. Ce métissage forcé serait secrètement facilité par la construction européenne[17]. Cette théorie du complot est le plus souvent associée aux groupes et partis européens, mais elle s'est également propagée à la politique nord-américaine. En 2005, Gerd Honsik (en), négationniste et militant néonazi autrichien a publié un ouvrage dénonçant ce prétendu plan[18]
En plus de l'allemand, le français, l'anglais, Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi a été traduit en japonais (l'entièreté de ses œuvres), en italien, en espagnol, en grec et d'autres langues encore. Notons encore qu'en plus de sa production de monographies, Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi a écrit un très grand nombre d'articles dans la presse européenne ainsi que des lettres ouvertes, mémorandum, propositions, discours[19], etc.
De manière générale, voir également "Sources et moyens d'information sur Pan-Europe", soit "Sources d'archives, sources publiées, Travaux", dans Richard N. Coudenhove-Kalergi, "Pan-Europe". Avant-propos d'Otto de Habsbourg. Introduction d'Alain Peyrefitte, Gstaad, 1997, pp. XVII-XXXV (PP 1000/199)[21].
En plus :
Depuis l'automne 2014, les archives privées de Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi (fonds privé Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi, PP 1000[22]), ainsi que celles de l'Union paneuropéenne internationale (fonds privé Vittorio Pons, PP 1001[23]) sont localisées aux Archives cantonales vaudoises[24] en Suisse. Elles comportent une importante correspondance privée et professionnelle, des manuscrits de Richard Nicklaus de Coudenhove-Kalergi, sa bibliothèque, la documentation liée aux congrès et rencontres officielles (dont un certain nombre liées aux sections locales du mouvement), de nombreuses photographies, des médailles, des diplômes, de la documentation financière[25].
"De manière générale, consulter également "Sources et moyens d'information sur Pan-Europe", soit Sources d'archives, sources publiées, Travaux", dans Richard N. Coudenhove-Kalergi, "Pan-Europe". Avant-propos d'Otto de Habsbourg. Introduction d'Alain Peyrefitte, Gstaad, 1997, pp. XVII-XXXV (PP 1000/199).
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