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Richard Mique

architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Richard Mique
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Richard Mique, devenu seigneur d'Heillecourt, est un architecte français d'origine lorraine, né à Nancy le et mort guillotiné à Paris le .

Faits en bref Présentation, Naissance ...

Né d'un second mariage de Simon Mique avec Barbe Michel, son père était architecte-entrepreneur de Lunéville, et son grand-père Pierre Mique, également architecte, avait été l'un des constructeurs de la primatiale de Nancy.

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Biographie

Résumé
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Le hameau de la Reine à Versailles.

Richard Mique fut, le lendemain de sa naissance, baptisé à l'église paroissiale Saint-Sébastien de Nancy.

Après une formation à Strasbourg en 1740 où il apprend le métier d'architecte auprès de Jacques Étienne Barbier, ingénieur[1], il peut marcher dans les pas de son père et de son grand-père, devenant comme son cousin Claude Mique architecte en Lorraine, au service du roi Stanislas en 1763[2], duc de Lorraine et père de la reine de France Marie Leszczyńska. Il participe ainsi à l'embellissement de Nancy et de Lunéville où il répand l'imitation du style antique, influencé comme tous les architectes néo-classiques par les œuvres de la Renaissance italienne et notamment le style d'Andrea Palladio. La mort du roi Stanislas arrête un temps cette carrière, Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du Roi Louis XV, se montrant jaloux de son influence à la cour de France.

C'est pourtant à Mique que la reine Marie Leszczynska, soutenue par le clan polonais réuni à Versailles autour d'elle, commande la construction d'un important couvent à Versailles. Inauguré par le roi lui-même, le couvent de la Reine (devenu le lycée Hoche) fait remarquer l'architecte.

La reine Marie-Antoinette se l'attache ensuite et lui confie plusieurs commandes. Mique succède alors à Ange-Jacques Gabriel comme Premier architecte du roi Louis XVI et directeur de l'Académie royale d'architecture, et devient ainsi le principal maître d'œuvre des travaux du château de Versailles à la fin du XVIIIe siècle.

Il est arrêté avec son fils, comme prévenus de conspiration pour sauver la reine, et tous deux sont traduits devant le Tribunal révolutionnaire. Ils sont condamnés à mort le , guillotinés le surlendemain sur la place du Trône-Renversé (maintenant place de la Nation) puis enterrés au cimetière de Picpus[3].

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La faïencerie de Saint-Clément

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Femme couronnant un musicien (vers 1770-1780), terre de Lorraine à émail stannifère, Sèvres, musée national de Céramique.

Parallèlement à son activité d'architecte, en 1763, il prend des parts dans la faïencerie de Saint-Clément qu'il contrôlera effectivement à partir de 1772[4].

Il lui imprime un nouveau style, plus moderne qu'on appellera par la suite « Louis XVI », avec notamment des médaillons en camée entourés de guirlandes en forme d'œufs. Richard Mique obtient également le privilège rare de décorer ses pièces avec de l'or[5].

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Œuvres architecturales

Résumé
Contexte

On lui attribue aussi d'autres réfections telles que celles des églises[Lesquelles ?] de Saint-Cloud, Fontainebleau, ainsi qu'une porte d'entrée de la ville de Nancy, l'école forestière de Metz, etc.

Famille

  • Nicolas Mieg (Pont-à-Mousson, 1602-Tonnoy, 1687), receveur de la terre de Tonnoy,
    • Pierre Mieg (Tonnoy, 1642-Landonvillers, 1695), propriétaire foncier et cultivateur,
      • Renaud Mique (1680-Nancy, 1732), architecte et entrepreneur, marié en 1711 avec Marie Basset
        • Claude Nicolas Mique (Nancy, 1714-Nancy, 1796), dit la Douceur, architecte du roi de Pologne, inspecteur des bâtiments de la ville de Nancy, marié avec Jeanne Tannier. Il a construit la salle de comédie et de concert dans l'ancienne salle de l'Opéra de Nancy en 1749. Il a conduit les travaux de l'intendance en 1762. En 1763, il a inventé une machine à poser des tuyaux au fond de la Meurthe pour amener de l'eau douce à Nancy. Il a fait le bâtiment des halles en 1769. Il a fait les travaux de construction de la base du mausolée du roi de Pologne dans l'église de Bonsecours en 1776. Il a fait un plan de Nancy en 1778. Il a obtenu le droit de sépulture pour lui et sa famille dans l'église des Prémontrés qu'il a construite. Il a fait le plan de l'ordonnancement des maisons à construire sur la place Stanislas.
          • Louis-Joseph Mique (Pont-Saint-Vincent, 1752-Nancy, 1822), architecte de la ville de Nancy.
          • Joseph Mique (Nancy, 1757-Charmes, 1816)[7], avocat et maire de Nancy, du 11 février 1814 au 29 avril 1814, préfet de la Meurthe du 2 mai 1814 au 23 mars 1815, mort accidentellement à Charmes l'année suivante.
      • Simon Mique (Retonfey, 1684-Lunéville, 1761), architecte et entrepreneur des bâtiments du roi Stanislas, marié en premières noces, en 1712, avec Françoise Royal (1694-1727), marié en secondes noces, en 1727, avec Barbe Michel (1700-1761),
        • Richard Mique, seigneur d'Heillecourt (1728-1794), ingénieur en chef des ponts et chaussées de Lorraine et Barrois et 1762, architecte de Marie-Antoinette, marié à Marie Catherine Hurtevin (1735-1803). Il est englobé dans la Conspiration des prisons et guillotiné avec son fils le 7 juillet 1794,
          • Simon Mique d'Heillecourt, né en 1755, avocat au parlement de Paris en 1776, mort guillotiné avec son père, le 7 juillet 1794,
          • Catherine Mique (1757-1818), mariée vers 1778 avec Jean Jacques Joseph d'Hame (1745-1810),
            • Gabrielle d'Hame (1781- ?) mariée avec Charles Guillaume Thérémin
              • Charles-Louis Thérémin d'Hame[8] (1806-1870) général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur[9],
          • Marguerite Mique (1758-1800), mariée le 12 septembre 1785 avec Nicolas Marie Bernard Perruchot de Longeville (1756-1794), fermier général, directeur général des Fermes, guillotiné la même année que son beau-père,
            • Adélaïde Perruchot de Longeville (1786-1851),
            • Désiré Perruchot de Longeville (1790-1835),
            • Eugène Perruchot (1792- ?) marié avec Anne Dauphin
          • François Eustache Mique de Blémont (1764-1792).
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Notes et références

Annexes

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