Rudolf Kastner
journaliste et avocat hongrois puis israélien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Rudolf Kastner (connu en hongrois comme Rezső Kasztner et en hébreu comme ישראל קסטנר, Israel [Yisrael] Kastner), né à Kolozsvár (aujourd'hui Cluj) en 1906 et mort assassiné le à Tel-Aviv, est un avocat, un journaliste et le dirigeant du Va'adat Ezrah Vehatzalah (Vaada), ou comité d'aide et de secours, pendant l'occupation de la Hongrie par les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière Nahalat Yitzhak (en) |
Nom dans la langue maternelle | |
Nationalité | |
Activité | |
Langue d'écriture | |
Père |
Yitzhak Kasztner |
Mère |
Helen Kasztner |
Conjoint |
Elizabeth née Fischer |
Parentèle |
Merav Michaeli (petite-fille) |
Parti politique |
Ichud, Mapaï |
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Idéologie | |
Membre de | |
Lieu de détention |
Après avoir milité dans les rangs des militants sionistes de gauche en Roumanie durant les années 1920 et 1930, il se distingue pendant la Seconde Guerre mondiale en aidant de nombreux Juifs à fuir la Pologne occupée par les Allemands, et aidant les Juifs de Slovaquie à fuir l'extermination. Lorsque la Hongrie est envahie par la Wehrmacht et que débute la Shoah en Hongrie, il est chargé par le comité de négocier avec les dirigeants SS l'autorisation pour 1 684 Juifs de quitter la Hongrie pour la Suisse, en échange d'argent, d'or et de diamants, dans ce qui est appelé le train de Kastner ou le transport Kastner. Il participe aussi au transfert de 21 000 Juifs vers le camp de Strasshof à Strasshof an der Nordbahn, où la plupart échappent à la déportation vers le camp d'Auschwitz.
Après avoir témoigné lors des procès de Nuremberg, il émigre en Israël, où il est pris dans une polémique entre le Mapaï au pouvoir et le Hérout et les sionistes révisionnistes sur le jugement à porter sur le comportement des Juifs de la Diaspora et de Palestine durant la Shoah. Ce débat aboutit à un procès pour délit de presse où il est plaignant, mais ses adversaires retournent le sens du procès en s'appuyant sur ses mensonges et les négociations avec Eichmann, ce qui débouche sur un verdict qui lui est extrêmement défavorable en 1955, après un an et demi de procès. Deux ans après, il est assassiné par des membres de la milice d'extrême-droite Lehi. Il est finalement réhabilité à titre posthume par la Cour suprême d'Israël en 1958, lors de l'appel du premier procès.
Oskar Schindler le considérait comme « l'homme le plus courageux qu'[il ait] rencontré »[1].