Saint-Loup-sur-Semouse
commune française du département de la Haute-Saône De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Loup-sur-Semouse est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Lupéens. Elle fait partie de la Communauté de communes de la Haute Comté.
Saint-Loup-sur-Semouse | |||||
Le grand pont sur la Semouse | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Comté | ||||
Maire Mandat |
Thierry Bordot 2020-2026 |
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Code postal | 70800 | ||||
Code commune | 70467 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lupéens | ||||
Population municipale |
2 944 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 178 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 53′ 08″ nord, 6° 16′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 231 m Max. 315 m |
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Superficie | 16,54 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Loup-sur-Semouse (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Loup-sur-Semouse (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Loup-sur-Semouse (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | saint-loup.eu | ||||
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C'est la neuvième ville la plus peuplée du département après Échenoz-la-Méline.
La ville est classée cité des meubles grâce à l'entreprise Parisot.
La ville de Saint-Loup-sur-Semouse est située dans le nord du département de la Haute-Saône, non loin de la limite sud du département des Vosges.
Elle est implantée dans une large plaine (à environ 250 m d'altitude), à la confluence de trois rivières : la Semouse, l'Augronne et la Combeauté. Ces rivières ont participé au développement de la ville au cours de son histoire.
Alors que l'Augronne rejoint la Semouse en amont du centre-ville, la Combeauté la rejoint quelques kilomètres en aval.
Elle est située à 11 km à l'ouest de Fougerolles, 12 km au nord-ouest de Luxeuil-les-Bains, 18 km au sud de Bains-les-Bains et Plombières-les-Bains (Vosges) et à 32 km de la préfecture départementale, Vesoul.
Cette ville est divisée en 4 quartiers :
Plusieurs versions contradictoires sur l'histoire ancienne de Saint-Loup existent :
Au Moyen Âge, la terre de Saint-Loup est tiraillée entre Bourgogne et Lorraine. Au XIIIe siècle, Saint-Loup appartient à la Maison de Faucogney. En 1477 : Saint-Loup devient « Terres de surséance ».
À la Révolution de 1789, Saint-Loup a pour curé Jean-Joseph Claude Descharrières. Ce curé de choc, originaire du Val d'Ajol, est un ancien aumônier militaire. Il organise une milice pour défendre le bourg, mais il ne pourra empêcher le saccage du greffe et de son presbytère par les « sans-culottes » de Fougerolles et Corbenay venus détruire les titres de propriétés seigneuriaux.
Le nom de la ville a connu des variantes « officielles » ou « usuelles » : de Saint-Loup à Saint-Loup les Luxeuil (sur la carte de Cassini, en 1760), en passant par Saint-Loup-sur-Augronne (avec des variantes de Augronne : Eaugronne, Augrogne) ou encore : Saint-Loup en Vôge, le nom officiel de Saint-Loup-sur-Semouse serait fixé par une loi de 1801.
De 1860 à 1868, soit pendant huit années seulement, il semblerait qu'une Loge maçonnique du Grand Orient de France a existé dans la commune avec comme Vénérable un certain Renaud, constructeur de machines[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aillevillers », sur la commune d'Aillevillers-et-Lyaumont à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 175,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Saint-Loup-sur-Semouse est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Loup-sur-Semouse[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Loup-sur-Semouse, dont elle est la commune-centre[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), prairies (26,1 %), zones urbanisées (12,9 %), eaux continentales[Note 5] (6,9 %), terres arables (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), cultures permanentes (0,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle est le chef-lieu depuis 1801 du canton de Saint-Loup-sur-Semouse dont elle est désormais le bureau centralisateur. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire du canton s'est agrandi, passant de 13 à 23 communes[15].
La commune était membre de la communauté de communes de la Haute Comté, créée le .
Dans le cadre des prescriptions du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé en par le préfet de Haute-Saône, et qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des belles sources, de la communauté de communes Saône et Coney et de la communauté de communes du val de Semouse[16], la commune est le siège de la communauté de communes de la Haute Comté, créée le .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Liste des maires de 1790 à 1945
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1945 | octobre 1947 | Camille Grandhaye[21] | Cafetier-restaurateur | |
octobre 1947 | mars 1959 | Gabriel Arnoux | ||
mars 1959 | octobre 1987 | André Masson[22] | Rad. puis MRG |
Instituteur retraité Conseiller général de Saint-Loup-sur-Semouse (1964 → 1987) Chevalier de l'Ordre national du Mérite, officier des Palmes Académiques Décédé en fonction |
décembre 1987 | 1992 | Jean Gallaire | PS | Conseiller général de Saint-Loup-sur-Semouse (1987 → 1994) Élu lors d'un scrutin municipal partiel |
1992 | mars 2001 | Jean-Louis Mariey[23] | PS | Instituteur Conseiller général de Saint-Loup-sur-Semouse (1994 → 2001) Suppléant du député Jean-Paul Mariot (1997 → 2002) |
mars 2001 | avril 2004 | Christiane Jansen | RPR[24] puis app. UMP |
Décédée en fonction |
mai 2004 | mars 2008 | André Rouiller | UMP | Retraité |
mars 2008 | janvier 2010[25] | Michel Leroy | app. PS | Directeur d'école retraité Décédé en fonction |
janvier 2010[26] | En cours (au 23 mai 2020) |
Thierry Bordot | app. LREM | Chargé d'études, premier adjoint du précédent Réélu pour le mandat 2020-2026[27] |
À la suite du décès d'André Masson, deux élections partielles (une cantonale et une municipale) sont organisées fin 1987 et voient dans les deux cas la victoire du socialiste Jean Gallaire et ce, dès le premier tour[28],[29].
En 2004, André Rouiller (UMP) succède à Christiane Jansen (UMP apparentée), décédée en fonction.
Puis, en , le maire apparenté socialiste élu deux ans plus tôt, Michel Leroy, décède et est remplacé par son premier adjoint Thierry Bordot. Réélu en 2014 et 2020, ce dernier est le maire actuel de la commune.
Depuis le , la ville est jumelée avec Maulburg (Allemagne)[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2021, la commune comptait 2 944 habitants[Note 6], en évolution de −9,58 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 944 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les données d'immigration sont à lire en sources[34].
Au XXIe siècle, l'immigration de populations des pays de l'Est européen est une donnée nouvelle[35].
Saint-Loup-sur-Semouse possède une vocation industrielle affirmée dès le XVIIe siècle par la présence de tanneries, clouteries et ateliers de tissage.
Le XIXe siècle accueille les artisans de la chaussure, du chapeau de paille et de la broderie.
Saint-Loup est le siège du groupe français de fabrication de meubles Parisot, fondé en 1936. Saint-Loup est dite Cité du meuble depuis qu'en 1860 s'est créée l'industrie de la chaise et du siège, sous le nom d'Usines réunies.
Un atelier de meubles d'art, ouvert en 1931, est lui aussi toujours en activité sous la direction du petit-fils du fondateur.
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