Shintōshū
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Le Shintōshū (神道集?) est un livre d'histoire japonais en dix volumes de l'époque Nanboku-chō (1336–1392)[1]. Il illustre au moyen d'histoires sur différents sanctuaires la théorie bouddhiste honji suijaku selon laquelle les kami japonais sont simplement des manifestations locales des dieux indiens du Bouddhisme. Cette théorie, créée et développée principalement par des moines Tendai, mais jamais systématisée, n'en est pas moins très répandue et très influente[2].