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membre d'équipage d'un sous-marin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Un sous-marinier est un marin membre de l’équipage d’un sous-marin[1].
Les équipages des Unterseeboote de la Marine impériale allemande se sont illustrés durant la bataille de l'Atlantique. Sur les 345 U-Boote opérant durant la Première Guerre mondiale, 274 U-Boote coulèrent 6 394 navires marchands représentant 12 800 733 tonneaux et une centaine de navires de guerre représentant 366 490 tonnes.
229 ont été perdus dont 178 en opération et sur 13 000 officiers et matelots ayant servi dans les U-Boote, 515 officiers et 4 849 marins ont trouvé la mort au combat, soit 40 % des effectifs[2].
Près de 39 000 marins allemands ont combattu dans les U-Boote de la Kriegsmarine durant la seconde bataille de l'Atlantique[3]. De ceux-ci, le mémorial de Kiel conserve les noms de 27 491 morts[3],[4]. 5 000 autres furent faits prisonniers de guerre[3]. En dépit de ce pourcentage énorme de pertes (85 %[4],[note 1]), les sous-mariniers allemands combattront jusqu'au bout.
Les raisons sont plurielles et en premier lieu parce que les hommes des U-Boote ne connaissaient pas les taux de pertes dans leurs rangs. Les pertes n'étaient pas révélées par le commandement et ils passaient trop peu de temps à terre pour le découvrir[5],[note 2].
Les marins des U-Boote étaient choyés du mieux possible, tant pour renforcer leur sentiment d'appartenance à une élite que de bénéficier de privilèges. Le comportement de leur chef Karl Dönitz à leur égard les conduisait à lui donner le surnom de Onkel Karl (l'Oncle Karl). Fréquemment présent lors des retours au port, serrant la main et discutant avec chaque membre de l'équipage[7] contribuait à sa popularité et à leur obéissance.
De même, l'envoi de nouvelles personnelles dans un message à un U-Boot en opération (pour signaler une naissance, par exemple[7]) contribuait à entretenir le moral des marins. Leurs conditions de vie à terre étaient, autant que possible, les plus agréables. Ainsi existait-il le BdU Zug (le train du QG ou le train du commandant) pour ramener rapidement chez eux les permissionnaires. Partant de Nantes et de Brest, passant par Paris, Charleroi puis Rotterdam, Brême et Hambourg, ces trains express permettaient aux marins d'être chez eux en 48 heures. Avec des attentions supplémentaires comme la possibilité à Rotterdam, au printemps, de prendre au passage des bouquets de fleurs pour la famille[8]. Pour ceux qui ne rentraient pas chez eux, des propriétés avaient été réquisitionnées, loin des bombardements possibles, pour servir de camps de repos (U-bootsweiden)[8].
La solde des sous-mariniers était double de celle des autres marins. Payée en une fois au retour de patrouille, en argent français, elle permettait au marin d'acheter des denrées introuvables en Allemagne avant de gagner son foyer, ou de trouver de quoi passer une agréable détente sur place[9].
Les pertes des sous-mariniers de l'United States Navy ont été proportionnellement les plus lourdes de toutes les branches des forces armées des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Au total, environ 3 500 Américains ont été tués alors qu'ils servaient sur des sous-marins dans la guerre du Pacifique, et 52 sous-marins ont été coulés sur les 314 mis en service durant ce conflit[10].
Entre 1905 et 2009, 1 667 sous-mariniers français sont morts en service commandé[11].
Les forces sous-marines françaises ont dans les années 2010 un effectif de moins de 4 600 personnes dont 2 000 sous-mariniers comptant entre autres 180 atomiciens.
Voici, en date de , les nations qui autorisent des femmes à servir à bord d'un sous-marin de leur marine de guerre par date[14] :
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