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club de rugby à XV en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Sporting club albigeois est un club français de rugby à XV basé à Albi. Il évolue pour la saison 2023-2024 en Nationale.
Nom complet | Sporting Club albigeois |
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Surnoms |
SCA Les Cathares Sporting Jaunes et Noirs |
Noms précédents |
Stade albigeois Union sportive albigeoise Racing Club albigeois Albi olympique |
Fondation | 1906 |
Statut professionnel | SASP |
Couleurs | jaune et noir |
Stade |
Stadium municipal (11 500 places) |
Siège |
La maison des sports 283, Av Colonel Teyssier 81000 Albi |
Championnat actuel | Nationale (2023-2024) |
Président | Alain Roumegoux |
Entraîneur |
Mathieu Bonello Alexandre Albouy (adjoint) |
Site web | www.sca-albi.fr |
National[Note 1] |
Championnat des Pyrénées (1) Challenge Français (2) |
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Maillots
Actualités
Dernière mise à jour : 6 septembre 2022.
L'équipe professionnelle joue ses matchs au Stadium municipal d'Albi avec une capacité maximale d'environ 11 500 places dont 8 000 places assises.
Le Sporting est notamment champion des Pyrénées en battant le champion de France en titre le Stade toulousain en 1926 et double vainqueur du challenge Français en 1942 et 1943.
Le premier club est créé par de jeunes lycéens en 1895 avec les Coquelicots d’Albi c'est le tout premier club du Tarn devant Castres (1897) et Mazamet (1898).
En 1901 le Stade albigeois est créé par des scolaires et des militaires[1].
Plusieurs facteurs importants favorisent l’implantation du rugby à Albi. Tout d'abord l’industrialisation avec l’implantation du chemin de fer et aussi la présence militaire.
Le Stade albigeois est remplacé par le Sporting club albigeois qui est créé en en tant que club omnisports où, en plus du rugby, on pratique le tennis, l'athlétisme et le football.
Au début du siècle le rugby connaît un très grand succès à Albi avec cinq clubs de 1920 à 1930 : le Sporting club albigeois donc, mais aussi l'Étoile sportive, le Patronage laïque d’Albi, le Tockey club et le Club sportif albigeois[2].
Le club est vice-champion des Pyrénées en 1917 et 1922 avec notamment une défaite en finale par le champion de France en titre le Stade toulousain sur le score de 6-14 le [3].
Équipe vice-championne des Pyrénées en 1922 :
1. Marcet 2. Rivière 3. Guertal
4. Virazels 5. Font
6. Maurel 8. Lemaître 7. Vergez
9. Lamazouère 10. Payrau ou Cassagne
11. Nachat 12. Vaysse 13. Dupouy 14. Menu
15. Cassagne ou Payrau
Le club est encore vice-champion des Pyrénées en 1923, 1924 et 1925.
En 1924, la FFR décerne le challenge Pierre de Coubertin au SC Albi pour l’excellent esprit sportif du club. Jean Vaysse connaît sa première sélection aux Jeux olympiques, le , contre les États-Unis et remporte la médaille d'argent.
L'année suivante, Albi termine 6e club français, le meilleur classement de son histoire.
Le , le premier titre majeur arrive au club avec une victoire contre le champion de France en titre le Stade toulousain[4] en finale du championnat des Pyrénées avec une victoire 11 à 8 (1 essai de Dupouy et 1 essai des avants, 1 pénalité et une transformation de Lamazouère)[5].
Par la suite, l’équipe termine deuxième de sa poule de cinq éliminant notamment le RC Toulon et se qualifie pour le Top 16 (4 poules de 4). Albi se classe alors 9e club français.
Équipe championne des Pyrénées en 1926 :
1. Marcet 2. Caubère 3. Caujolle
4. Bousquet 5. Virazels
6. Prévost 8. Adadie 7. Moureux
9. Lamazouère 10. Heillés
11. Lauthier 12. Balp 13. Vaysse 14. Dupouy
15. Coldefi
Le club est encore vice-champion des Pyrénées en 1932. Entre 1934 et 1937, Albi est invité à disputer le prestigieux challenge Yves du Manoir[6]. Dernier de sa poule en 1936, il n'est ensuite plus invité à disputer cette compétition.
La saison 1937 est difficile. Albi termine dernier de son groupe tant en Challenge qu'en Championnat et est relégué en deuxième division.
Albi est ensuite champion des Pyrénées Honneur en 1938 après des victoires sur Castres, Montauban, le TOEC, et Graulhet en poule. Il conserve son titre la saison suivante grâce à une victoire sur l’US Montauban en finale 14-4. La troisième ligne tarnaise, Jalibert, Andrieu, Valat réalise des performances remarquables tout au long de la saison. Albi est ensuite battu par l'Olympique de Marseille au premier tour des phases finales.
En 1940, le régime de Vichy contraint les clubs des villes de moins de 50 000 habitants à fusionner (voir UA Gaillac pour un exemple similaire).
En 1940 et en 1941, Albi dispute la coupe des Pyrénées. Il obtient alors le match nul 8-8 sur le terrain du Stade toulousain.
Le Albi olympique remporte deux fois le challenge Français en 1942 et en 1943 (à égalité avec l'USA Perpignan et le Toulouse olympique). Albi dispute aussi le Challenge de l'amitié d'où il sort vainqueur de son groupe en 1942[7],[8].
À la reprise en 1943, la première division passe de 42 à 95 clubs, Albi qui a terminé dans les 24 premiers de deuxième division avant la guerre est donc promu. En 1944, il se qualifie même pour la seconde phase réservée aux 24 meilleurs clubs français.
Le club connaît toutefois des saisons difficiles. En outre, son attaque systématique contre le rugby à XIII oblige les dirigeants albigeois du SCA quinziste et du RCA XIII à former une entité unique, dénommée Albi olympique.
En 1946, le club repart en Honneur soit le niveau qu’il occupait avant la guerre mais sans mécène et sans équipement, tout est à reconstruire. Albi n’est classé que 134e club français en fin de saison.
Après une saison 1947 difficile, Albi descend en Promotion (3e division), compétition dont il disputera la finale régionale contre Graulhet. Le club gagnera ensuite sa remontée en honneur grâce à une victoire face à Coutras en seizième de finale.
Mais la FFR classe finalement le club en élite à partir de la saison 1948-1949. L'année suivante, Albi sauve sa place à l'issue d'un barrage à 4 contre l'US Romans, le FC Grenoble et le CASG. Le demi de mêlée Pierre Danos quitte le club en fin de saison pour Toulon. Albi progresse toutefois toujours dans la hiérarchie nationale, classé 28e club national en 1951.
En 1952, Albi est qualifie pour la deuxième phase du Championnat réunissant les 32 meilleurs clubs français mais manque ensuite la qualification pour les huitièmes de finale.
En 1953, Albi termine dernier de sa poule en Championnat avec seulement 3 victoires en 14 matchs et est relégué dans le second groupe pour la saison 1954. Toutefois, les meilleurs clubs de ce groupe peuvent rejoindre les meilleurs clubs français pour disputer le Bouclier de Brennus. Albi, premier de sa poule dispute ainsi les seizièmes de finale où il est éliminé par Cognac, futur vice-champion de France. En fin de saison, le jeune ouvreur Robert Basauri est sélectionné en équipe de France qui gagne un test contre l'équipe d'Argentine la veille de son vingtième anniversaire.
En 1955, le SCA réussit l'exploit d’éliminer le Racing Club de France de la course au Brennus en seizième de finale (victoire 9-0) avant de s'incliner contre l'US Romans en huitième de finale (défaite 14-11).
En 1956, Albi, qualifié pour la troisième année consécutive est battu par Perpignan en seizième de finale avant d’être relégué l’année suivante. La vie du club est ensuite rythmée par les incessants ascenseurs entre la première et la deuxième division.
Albi passe quatre saisons en deuxième division entre 1958 et 1961 puis remonte après une victoire sur le Stade langonnais en quart de finale avant d’être éliminé par Saint Junien (où évolue l’ex-Albigeois Belloqui) en demi-finale.
Le club évolue neuf saisons consécutives en élite entre 1962 et 1970 sous la conduite du deuxième ligne international Bernard Momméjat[9],[10]. Dernier de sa poule en 1970, Albi est relégué en deuxième division.
En 1971 et en 1972, Albi échoue à remonter en première division, battu lors du match décisif par Bourgoin puis par Nice en huitième de finale. Puis, c’est enfin la remontée en première division groupe B en 1973 après une victoire sur Langon en huitième de finale.
En 1974, le SCA, grâce à quatre pénalités de son arrière Galan, réussit l'exploit de sortir le Stade toulousain de la course au Brennus en seizième de finale à Carcassonne (victoire 12-10) avant de s'incliner contre le CA Brive 41-0 en huitième de finale.
La descente l’année d’après est suivie d’une nouvelle promotion en 1977, suivi d’une nouvelle descente en 1978.
En 1979, le demi de mêlée international Bernard Vaur arrive au club. Le Sporting termine 3e de sa poule en groupe B à 3 points de Nîmes et obtient le challenge Panache Pernod.
En 1980, le club est promu en groupe A (l’élite du rugby français) après une victoire sur le Stade montois 23-18 en quart de finale grâce notamment à deux essai du trois-quarts centre Serrano. Chambéry, vainqueur d’une courte tête en demi-finale 21-18 privera les Tarnais de la première édition de ce Bouclier du Groupe B
Ce retour dans l’élite permettra l’éclosion d’un joueur de grand talent, Jean-Marc Lescure. Venu renforcé la sélection des Alpes en 1981, il réussira l’exploit de battre les All-Blacks (ce sera leur seul défaite de leur tournée[11]).
En 1981, le club est récompensé par le Trophée Elf Aquitaine. La même année, Albi réussi le match nul sur le terrain du Stade toulousain et atteint les seizièmes de finale du Championnat, battu par Agen. Les trois années suivantes, Albi se maintient sans toutefois se qualifier.
En 1982, Albi après avoir commencé le championnat par trois courtes défaites (10-9 à Valence, 7-6 à Mazamet et 12-15 contre Narbonne) termine septième de son groupe malgré une victoire à Narbonne au match retour. Il ne participe donc pas à la phase finale du Championnat réservé désormais aux six premiers.
En 1983, Albi termine avant-dernier de sa poule de Championnat se sauvant de justesse au détriment de Bourgoin.
En 1984, Albi termine sixième de son groupe de Championnat assurant plus confortablement son maintien.
En 1985, Albi dernier de sa poule avec 3 victoires seulement en 18 matchs de Championnat descend en groupe B. Jean-Marc Lescure part alors à Narbonne pendant que le futur talonneur international Vincent Moscato part pour Graulhet.
Après une saison en groupe B en 1986, Albi remonte un an en groupe A après une victoire contre Thuir 6-3 en quart de finale avant de passer la fin des années 1980 et les années 1990 en groupe B qui deviendra Nationale 1 puis Fédérale 1.
En 1987, le groupe A est finalement séparés en deux groupes de 20 clubs et Albi qui vient de remonter doit se contenter du second. Bien que renforcé par l'ouvreur Sud-africain Riian Gous lors des matchs retours, il ne termine alors huitième de sa poule du Championnat.
En 1988, le Championnat est finalement porté à 80 clubs groupés initialement en seize poules de cinq. Les deux premiers de chaque poule (soit 32 clubs) forment alors le groupe A et se disputent le Bouclier de Brennus. Les autres forment alors le groupe B et après une première phase de brassage, le club, troisième de son groupe derrière l'US Tyrosse et le SU Agen est relégué en championnat de France groupe B. Il termine alors quatrième de sa poule avant d'être éliminé en barrage par Lombez 3-0.
En 1989, Albi termine dernier de sa poule de brassage malgré le retour du demi de mêlée international Bernard Vaur et doit rester en groupe B. Troisième de sa poule, il élimine ensuite le SO Voiron en barrage 6-4 avant d'échouer en huitième de finale aller-retour contre le Paris UC.
Encore dernier de sa poule de brassage en 1990, Albi reste en groupe B où il se maintient lors de la dernière journée après une victoire à Chambéry 21-20 envoyant les Savoyards en deuxième division.
En 1991, Albi, troisième de sa poule de brassage derrière le Castres olympique et l'US Montauban dispute toujours le championnat de France groupe B et termine en milieu de tableau avec 6 victoires et 8 défaites.
En 1992, Albi perd le barrage d’accession contre le RRC Nice avant de connaître plusieurs saisons difficiles.
L'année suivante, Albi est relégué en groupe B2. En 1994, il reçoit le renfort de l'ancien Toulousain Thierry Maset pour une saison et remonte en groupe B1. Puis, il reste en groupe B à la fin des années 1990, disputant même un barrage de maintien de Saint Jean en Royans en 1998.
Grâce à son manager Éric Béchu, à la tête du SCA depuis 1999, les années 2000 s'ouvrent sur un renouveau. Le SCA dispute trois finales consécutives de Fédérale 1 en 2000, 2001 et 2002, toutes perdues contre Oloron Sainte-Marie, Tours et Lyon mais monte en Pro D2 en 2002-2003. Le club reste dans le milieu de tableau les trois premières saisons.
Puis, Albi gagne les playoffs de Pro D2 en éliminant l'AS Béziers en demi-finale puis l'US Dax en finale d'accession en 2006. Le pilier Boris Stankovich sera la révélation de la saison[12].
Albi réintègre alors l’élite du rugby français[13] pour les saisons 2006-2007 et 2007-2008.
Composition de l'équipe de la finale du barrage d'accession en Top 14 en 2006 :
1. Boris Stankovich puis Mathieu Larrouy 2. Pierre Saby puis Mickaël Ladhuie 3. Christhophe Viol puis Forrest Gainer
4. Arnaud Méla 5. Philippe Guicherd
6. Yohann Misse puis Lilian Ducos 8. Vincent Clément 7. Franck Maréchal
9. Sébastien Pagès 10. Frédéric Manca
11. Marc Jourdaine 12. Thomas Sanchou puis Lilian Subra 13. Tim Bowker 14. Dimitri Senio
15. Séverin Prats
Le SCA termine dixième en 2007 avec notamment deux victoires à l’extérieur contre Castres et Montauban[14]. La première ligne albigeoise composé notamment de Boris Stankovich, Mickaël Ladhuie et Kisi Pulu est la grande satisfaction de la saison[14].
Puis l'année suivante le club, renforcé notamment par l'ailier Régis Bianco termine douzième[15] avec quatorze points d'avance sur l'US Dax treizième[16]. Pierre Corréia, Arnaud Méla et Thibault Lacroix répresentent le SCA en équipe de France[15].
Mais le SCA sera finalement relégué administrativement[17].
Mais, alors que le maintien en Top 14 pour la saison 2008-2009 semblait acquis[18], la DNACG prononce une rétrogradation du SC Albi en Pro D2 à cause de "problèmes de gestion financière" par le club, malgré la mobilisation des supporters, des dirigeants, et l'appel de cette décision[19]. Plusieurs licences de joueurs sont invalidées en raison des résultats déficitaires de la saison précédente[20]. Ceci entraîne une vague de départ comme ceux de Guillaume Ribes ou encore Mathieu Larrouy.
Une saison après cette relégation administrative, le SCA, renforcé notamment par Pierre-Gilles Lakafia, Benjamin Lapeyre[21], Saula Radidi, Clément Maynadier et Laurent Baluc-Rittener réussit l'exploit de remonter en Top 14 en battant en demi-finale 2009 à domicile La Rochelle sur le score de 15-15 au bénéfice des pénalités et en finale d'accession au Top 14 l'US Oyonnax au Stade Yves-du-Manoir de Montpellier sur le score de 14-12, l’ouvreur d’Oyonnax Sébastien Bouillot loupant la pénalité de la gagne sur la sirène[22].
Composition de l'équipe de la finale du barrage d'accession en Top 14 en 2009 :
1. Christophe Lafoy puis Nicolas Frize 2. Pierre Saby puis Clément Maynadier 3. Ronny Uipa Sua puis Martin Gady
4. Paul Guffroy puis Yogane Corréa 5. Crisjan Van der Westhuizen
6. Laurent Baluc-Rittener 8. Vincent Clément 7. Yohann Misse puis Daniel Farani
9. Sébastien Pagès puis Kevin Boulogne 10. Frédéric Manca
11. Patrice Serre 12. Dominic Feau'nati puis Saula Radidi 13. John Stewart 14. Pierre-Gilles Lakafia
15. Benjamin Lapeyre
Le SCA recrute notamment l'international argentin Lucas Borges. La saison 2009-2010 marquera cependant la fin de l'ère d'Éric Béchu, quittant ses fonctions en cours de saison[23] sur le bilan de 4 victoires et 22 défaites, en raison d'un effectif limité, et des problèmes financiers récurrents.
Limogé, Éric Béchu quitte le club après 11 saisons à la tête du club[24] et rejoint le Montpellier Hérault Rugby avec Fabien Galthié tandis que le demi de mêlée Sébastien Pagès met fin à sa carrière professionnelle après dix saisons au club.
Henry Broncan surnommé le sorcier gersois, en provenance du SU Agen[25] remplace alors Éric Béchu et décide de maintenir le club durablement dans le monde professionnel en appliquant une politique forte sur les équipes jeunes et l'école de rugby en général. À l'intersaison, les Albigeois remportent le challenge Armand Vaquerin 2010 en battant d'abord l'US Colomiers puis le Tarbes Pyrénées Rugby. Albi atteint ensuite la finale contre Bordeaux-Bègles mais l'effectif arrive bientôt en fin de cycle et le SCA perdra ses trois futurs internationaux français, tout d'abord Sofiane Guitoune en 2012 puis Clément Maynadier et Geoffrey Palis en 2013.
Composition de l'équipe de la finale du barrage d'accession en Top 14 en 2011 :
1. Nicolas Frize puis Florian Prime 2. Pierre Saby puis Clément Maynadier 3. Martin Gady puis Benjamin Sore
4. François Tisseau puis Paul Guffroy 5. Crisjan Van der Westhuizen
6. Florent Fourcade 8. Vincent Clément 7. Yohann Misse puis Tim Bowker
9. Maxime Carabignac puis Sébastien Pagès 10. Romain Sola puis Thomas Fournil
11. Dave Vainqueur 12. Michel Denêtre puis Baptiste Hecker 13. Sofiane Guitoune 14. Geoffrey Palis
15. Frédéric Manca
Lors de la saison de Pro D2 l'année suivante le club, renforcé par le futur ailier international Gabriel Lacroix[26] se situe 7e au classement, puis 11e en 2012-2013. La saison de Pro D2 2013-2014 le club se situe 12e au classement, Samuel Marques termine second réalisateurs, le 1er étant Fabien Fortassin.
Henry Broncan le sorcier gersois quitte son poste de manager pour prendre en charge la formation de Tarbes.
En 2014 les juniors Reichel de Timilai Rokoduru sont vice-champion de France. Cette défaite en finale dans les arrêts de jeu contre le tenant du titre Grenoble (18-16) sera la seule de toute la saison[27].
Sous l'impulsion de son nouvel entraîneur Ugo Mola, Albi commence très bien sa saison de Pro D2 2014-2015, avec à sa tête son nouveau manager Ugo Mola : quatre victoires lors des quatre premières journées, à Bourgoin, à domicile face au Biarritz, victoire obtenue avec le bonus offensif 34-16, à Massy, et face à Dax. Mais elle s'incline quatre fois d'affilée, marquant une baisse de régime.
Les Albigeois échouent en demi-finale face au Stade montois au stade Guy-Boniface, sur le score de 22-8.
L'année s'achevant le , lendemain de l'annonce du départ d'Ugo Mola vers le Stade toulousain, le nouveau manager du club est nommé, en la personne de l'argentin Mauricio Reggiardo, passé aussi par les clubs tarnais du SC Mazamet et du Castres olympique qui a signe pour trois saisons.
Cette saison s'achève sur une contre-performance des jaune et noir qui finissent dans le ventre-mou de Pro D2 et ne remplissent pas les objectifs de 5e place fixés par le président Jean-Jacques Castanet. À l'intersaison, Mauricio Reggiardo prend la direction du SU Agen, alors que Rémy Ladauge rejoint l'un des promus, le SA Charente.
Après une saison décevante, le président albigeois Jean Jacques Castanet nomme un nouveau staff avec l'arrivée de Serge Milhas. La reprise a lieu le pour les joueurs déjà présents au club puis le 1er juillet pour l'ensemble des recrues. Serge Milhas s'entoure de Jean-Christophe Bacca, dans le staff depuis 2010, pour entraîner les avants et de Philippe Bérot pour entraîner les arrières.
En , il fait face à une fronde des joueurs qui demandent à l’unanimité le départ du trio d’entraîneurs Serge Milhas, Bacca et Bérot[28]. Finalement les entraîneurs sont écartés et l'équipe termine la saison en autogestion encadrée. À la fin de la saison 2016-2017, le SCA est relégué en Fédérale 1.
En , Arnaud Méla arrive en tant que manager du Sporting club albigeois[29]. Il est accompagné de Jérémy Wanin et Kevin Boulogne. Le SCA échoue dans sa tentative de remontée en 2018. Le club connaît encore des difficultés financières.
Au terme de la saison 2018-2019, Albi est éliminé en demi-finale de Fédérale 1 contre Rouen; la partialité de l'arbitrage de la demi-finale retour fera l'objet de commentaires[30]. Le SCA reste ainsi au niveau amateur mais conserve in extremis son statut professionnel (SASP).
Pendant la saison 2019-2020, la Fédérale 1 est interrompue fin à cause de la pandémie de Covid-19 en France[31],[32]. Le SCA leader de sa poule et second au niveau national ne peut pas jouer les phases finales.
Lors de la saison 2020-2021, le SCA intègre le nouveau championnat de France de Nationale, l'équivalent de la troisième division, plus homogène et composé de clubs professionnels avec notamment le CS Bourgoin-Jallieu, l'US Dax, le RC Massy, le RC Narbonne, le Stade niçois et le Stado Tarbes. Le club d'Albi recrute notamment l'international papou treiziste Garry Lo, le pilier Dimitri Tchapnga et le talonneur Mehdi Boundjema double champion de France de Pro D2.
La toute première saison 2020-2021 de ce nouveau championnat de Nationale est difficile à cause de la deuxième vague de coronavirus en . Les joueurs du SCA se retrouvent au chômage partiel[33] à la suite de l'arrêt de la Nationale entre le début du mois de jusqu'au . Avec les renforts de Jacques Jacobus Engelbrecht, Wandile Mjekevu et Laitia Tagotago en cours de saison, le SCA se qualifie pour les demi-finales du championnat[34], en terminant à la troisième place de la saison régulière.
William Servat, entraîneur des avants du XV de France et ancien talonneur international du Stade toulousain, est venu conseiller les avants albigeois pour travailler le secteur de la mêlée. Malgré cette précieuse aide, le SC Albi s'incline lourdement en demi-finale de Nationale contre l'Union sportive bressane à l'extérieur (36-16). Très pénalisés avec trois cartons jaunes en deuxième mi-temps, le SCA échoue de nouveau dans sa tentative de monter en Pro D2 quatre ans après sa descente au troisième échelon national. Le manager Arnaud Méla et son adjoint Jérémy Wanin quittent leur poste après la défaite en demi-finale.
L’Albigeois Mathieu Bonello, ancien joueur à Gaillac et Castres puis entraîneur à Lavaur et Massy, devient manager du SCA en 2021[35], il est assisté par le Castrais Alexandre Albouy ancien entraîneur à l'AS Lavaur responsable des arrières. Le club recrute notamment le pilier international Samoan Viliamu Afatia venu de l'Aviron bayonnais et le demi de mêlée de Colomiers rugby Gilen Queheille.
En mai 2022, le SCA termine à la quatrième place de la poule de Nationale derrière notamment le RC Massy et Soyaux Angoulême XV. Les Albigeois éliminent en barrage, à domicile au Stadium, le SO Chambéry (39-30) et affrontent en demi-finale le leader de la poule, le RC Massy. Mais Albi échoue une 2e fois en demi-finale de Nationale. En effet, le SCA est éliminé[36] par Massy (victoire au match aller au Stadium 21-9, défaite au match retour en Essonne 40-10 où le SCA encaisse un carton rouge et trois cartons jaunes, score cumulé en faveur des Massicois 49-31).
En 2022-2023, le SCA recrute l'ailier international italien Lucas Sperandio[37]. Les Albigeois finissent la phase aller à la quatrième place du championnat. Le SCA termine troisième au classement et élimine en barrage de Nationale au stadium d'Albi le club de Bourg-en-Bresse. Albi échoue une 3e fois en demi-finale de Nationale. Le SCA est éliminé par Valence-Romans Drôme rugby (défaite au match aller au Stadium 7-20, défaite au match retour en Drôme 18-12, score cumulé en faveur des Drômois 38-19). La Mairie d'Albi accorde une aide financière de 400 000 euros plus une rallonge de 200 000 euros en fin de saison[38].
Albi termine la Nationale derrière Nice, Carcassonne et Narbonne. Les Albigeois de Mathieu Bonello sont éliminés de peu, par Suresnes, en barrage de Nationale, à domicile au Stadium (18-21)[39]. Le club des Hauts-de-Seine inscrit la pénalité victorieuse en fin de match.
Vers l'intersaison 2011[40],[41], le logo est légèrement modifié afin de rappeler la date de création du club.
La rivalité entre Albi et Castres est très présente dans les années 1980 et 1990 pour la suprématie départementale.
Lors de la saison 1982-1983, Albi s'impose à aller 13-6[42], alors que Castres prend sa revanche au retour avec une victoire 12-6[43]. Lors de la saison 1986-1987, Castres s'impose à aller 22-13[44], alors qu'Albi prend sa revanche au retour avec une victoire 16-3[45].
Lors de la saison 1988-1989, Castres, futur champion de France du groupe B, s'impose à aller 26-9[46], alors qu'Albi prend sa revanche au retour avec une victoire 13-9[47]. Lors de la saison 1990-1991, Castres s'impose à aller 15-6[48], alors qu'Albi prend sa revanche au retour avec une victoire 12-10[49].
Albi descend en championnat de France de deuxième puis troisième division dans les années 1990. Puis la rivalité entre les deux clubs est ravivée entre 2006 et 2010 correspondant à la double remontée du SCA en Top 14. En six matches de Top 14, Albi bat deux fois Castres en 2007 : 19-12 au Stadium municipal[50] et 16-19 à Pierre-Antoine[51] et termine devant le CO au classement.
Ensuite, les Albigeois s'inclinent deux fois contre le CO en 2008 : 6-33 au Stadium municipal[52] et 20-16 à Pierre-Antoine[53]. Pour la dernière saison du SCA en Top 14, le Sporting perd également deux fois contre le CO en 2010 : 21-25 au Stadium[54] et 44-10 à Pierre-Antoine[55] et termine derrière le CO sur ces deux dernières saisons.
Cette rivalité entre les deux clubs revient aussi alors que le SCA évolue en Pro D2. En effet Albi s'incline deux fois encore contre Castres à l'occasion de deux matchs amicaux dans le cadre du Bouclier du Tarn en 2013 puis 2015.
Lors de la saison 1984-1985 où le SC Graulhet joue encore les premiers rôles dans le rugby tarnais[56], en effet le SC Graulhet reste invaincu à domicile au stade de Crins en championnat de France entre et soit 48 matchs consécutifs[57]. Albi s'incline à aller 0-20[58], et Graulhet s'impose également au retour avec une victoire 34-3[59].
Le tableau suivant récapitule les performances du Sporting club albigeois, depuis sa fondation en 1907, dans les diverses compétitions françaises au niveau départemental, régional et national.
Compétitions nationales | Anciens challenges et trophées |
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| |
Anciennes compétitions régionales | Équipes de jeunes |
|
|
Compétitions estivales | Équipes féminines |
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale |
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SC Albi | 12 - 8 | US Dax | Stade Ernest-Wallon, Toulouse | |
SC Albi | 14 - 12 | US Oyonnax | Stade Yves-du-Manoir, Montpellier | |
Union Bordeaux Bègles | 21 - 14 | SC Albi | Stade Armandie, Agen | |
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale |
---|---|---|---|---|
Stade toulousain | 14 - 6 | SC Albi | Stade Maurice-Rigaud, Albi | |
SC Albi | 11 - 8 | Stade toulousain | Stade Ernest-Wallon, Toulouse | |
1927 | SC Albi | - | - | - |
Date du match amical | Vainqueur | Score | Vaincu | Lieu du match |
---|---|---|---|---|
Équipe nationale des Fidji | 47 - 22 | SC Albi | Camarès, Aveyron | |
SC Albi | 13 - 3 | Tarbes Pyrénées Rugby | Saint-Affrique, Aveyron | |
Date du match amical | Vainqueur | Score | Vaincu | Lieu du match |
---|---|---|---|---|
Castres olympique | 29 - 19 | SC Albi | Stade des Clauzades, Lavaur | |
Castres olympique | 24 - 12 | SC Albi | Stadium municipal, Albi | |
Date du match amical | Vainqueur | Score | Vaincu | Lieu du match |
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Provence Rugby | 14 - 12 | SC Albi | Stade Léopold-Gouiric, Saint-Girons | |
SC Albi | 27 - 15 | Blagnac Rugby | Stade Léopold-Gouiric, Saint-Girons | |
Date de la finale | Vainqueur | Score | Vaincu | Lieu du match |
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FC Grenoble | 18 - 16 | SC Albi | Lunel | |
Le SC Albi joue l'ensemble de ses matchs de championnat au Stadium municipal d'Albi.
La plaine des sports de la Guitardié devient le nouveau centre d'entraînement du SCA, alors en Nationale, en 2022[60]. Financés par la Mairie d'Albi et le département du Tarn (coût des travaux : 2,5 millions d'euros), le centre d'entraînement du SCA est doté notamment de vestiaires, d'une salle de musculation, de deux terrains de rugby et d'un parking.
Organigramme :
Le SC Albi a pu se doter d'un centre de formation compétitif et intéressant avec l'aide d'Henri Broncan, grand fervent de la formation albigeoise. En effet, sous sa période, on peut noter un titre de champion de France Espoirs catégorie 3 lors de la saison 2012-2013 mais aussi un parcours jusqu'en quart de finale du championnat Crabos pour le club, battu respectivement deux fois en 2012-2013 par Pau et 2013-2014 par Agen.
Cependant, les générations 1993-1994 réunies au cours de la saison 2013-2014 arrivent à se hisser jusqu'à la finale du championnat de France Reichel en perdant de peu contre Grenoble (18-16) où le buteur grenoblois va mystifier les Albigeois sur la sirène du match.
L'année 2014-2015 du centre de formation apparaît plus décevante dans la mesure où aucune des équipes jeunes n'a eu la chance de faire des phases finales.
Il faut ajouter que le SC Albi engage une équipe en Espoirs élite (disputée avec des clubs professionnels), une en Crabos, une en Alamercery puis une dernière en Gaudermen, ces catégories correspondant au plus haut-niveau français chez les jeunes.
Au cours de la saison 2013-2014 de Pro D2, le SC Albi est classé 7e centre de formation de la 2e division professionnelle.
L'année 2015-2016 fut moins fructueuse pour la formation albigeoise avec une 7e place pour les Espoirs (sur 16 équipes) qui échoue à une marche des phases finales.
Néanmoins, le centre Adrien Seguret, pensionnaire du Sporting club albigeois, intègre le Pôle France lors de l'année 2016-2017.
Véritable entité de la formation albigeoise, l'alliance des jeunes rugbymen de l'Albigeois rassemble l'école de rugby du SC Albi ainsi que des clubs alentour. En effet, afin de rassembler un maximum de joueurs, il a été voulu, il y a près de 10 ans de cela que les clubs de Saint-Juéry-Arthès, Cambon-Cunac, Marssac-sur-Tarn, Le Sequestre, Cagnac-les-Mines / Blaye-les-Mines, Puygouzon et Albi forment une seule et même école de rugby.
Elle est aujourd'hui dirigée par M. Gorsse (sur le plan administratif) et M. Lalliard en tant que directeur sportif. Cette EDR a eu des résultats très intéressants avec en point d'orgue, la victoire au Top 12 en 2014 (Tournoi International Minimes avec le Stade toulousain, Rugby club toulonnais, Montpellier Hérault rugby, Ulster Rugby, les sud-africain de Laerskool Vastrap...) où les jeunes albigeois vaincront en finale l'Aviron bayonnais (après prolongations). En ce sens, les minimes albigeois ont donc la chance de participer à des compétitions très relevées comme le Super Challenge de France.
Depuis 2014, le SC Albi et l'AJRA organisent le tournoi de l'Albigeois avec des clubs comme le Racing Club de Narbonne Méditerranée, Castres olympique, US Colomiers, Union sportive montalbanaise ou encore l'Union sportive carcassonnaise XV. Le tournoi se déroule au Stadium municipal (Albi) pour les catégories U6 à U12.
De plus, quelques joueurs passés par l'AJRA sont devenus pros au plus haut-niveau tels le montrent les exemples de Clément Maynadier, Bastien Dedieu ou encore Théo Entraygues.
Saisons | Présidents |
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1910-1923 | Louis Mascaras |
1923-1936 | Louis Joly |
1936-1939 | Michel Basset |
1939-1940 | Jean Becot |
1940-1945 | Docteur Bonpunt et Maître Fages |
1945-1946 | Louis Pezous |
1946-1952 | Colonel Gouin |
1952-1953 | Geny |
1953-1957 | Gouin |
1957-1964 | Bernard Gausserand |
1964-1965 | Emile Puech |
1965-1971 | De Vedelly |
1971-1972 | Henri Raymond |
1973-1984 | Pierre Chamayou |
1984-1985 | Claude Fabre |
1985-1986 | Jean Douat |
1986-1988 | Jacques Valax |
1988-1990 | Jean Claude Moulinier |
1990-1993 | Louis Barret |
1993-1998 | Joseph Mir et Louis Barret |
1998-2006 | Joseph Mir |
2006-2007 | Yves Lagrèze |
2007-2008 | Louis Barret |
2008-2011 | Bernard Archilla |
2011-2017 | Jean-Jacques Castanet |
2017- | Alain Roumégoux |
Saisons | Entraîneur(s) | Adjoint(s) | Titre(s) |
1936 - 1939 | Joseph Maraval | ||
1939 - 1940 | Pierre Astié | ||
1946 - 1947 | Frayssinet | ||
1952 - 1955 | Charles Durand | ||
1958 - 1959 | Honoré Laffont | ||
1967 - 1968 | André Abadie | ||
1969 - 1970 | Nénou Pagès | ||
1970 - 1971 | Urbain Milhau | ||
1971 - 1972 | Jean-Pierre Chartrou | ||
1972 - 1973 | Jo Dalla Riva | ||
1973 - 1976 | Jean Pierre Chartrou | ||
1976 - 1983 | Rolland Bacca | Trophée Panache Pernod 1979 Trophée Elf Aquitaine 1981 | |
1983 - 1984 | François Joly | ||
1984 - 1985 | Jean Paul Anglès Jo Dalla Riva |
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1985 - 1988 | Michel Soulet Bernard Soulet |
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1988 - 1990 | Rolland Bacca Bernard Vaur |
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1990 - 1993 | Henri Bethuing Christophe Roussel |
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1993 - 1994 | Jean Coudon Serge Gauthier |
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1994 - 1995 | Jean Coudon Thierry Maset |
Finaliste Coupe de l'Espérance 1995 | |
1995 - 1996 | Jean Ortega | ||
1996 - 1997 | Daniel Blach Philippe Oro |
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1997 - 1998 | Daniel Blach Marc De Nardi |
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1998 - 1999 | Philippe Rieunau Henri Bethuing |
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1999 - 2002 | Daniel Blach (manager et arrières) Éric Béchu (entraîneur en chef) | Marc De Nardi | Finaliste de Fédérale 1 2000, 2001 et 2002 |
2002 - 2010 | Jean-Christophe Bacca (avants) Philippe Laurent (arrières) France Jean Michel Malet (mélés) | Vainqueur barrage accession Top 14 2006 et 2009 | |
2010 - 2011 | Henry Broncan (manager) | Jean-Christophe Bacca (avants) Philippe Laurent (arrières) | Finaliste barrage accession Top 14 2011 |
2011 - 2012 | Jean-Christophe Bacca (avants) Christophe Pigozzo (arrières) | ||
2012 - 2014 | Jean-Christophe Bacca (avants) Rémy Ladauge (arrières) | ||
2014-2015 | Ugo Mola (manager) | Jean-Christophe Bacca (avants) Benjamin Bagate (arrières) Rémy Ladauge (défense) | |
2015 - 2016 | Mauricio Reggiardo (manager) | Jean-Christophe Bacca (avants) Benjamin Bagate (arrières) Rémy Ladauge (défense) | |
2016 - Février 2017 | Serge Milhas (manager) | Jean-Christophe Bacca (avants) Philippe Bérot (arrières) | |
Février - Juin 2017 | Groupe en auto-gestion encadré par : | Vincent Clément (avants) Florent Wieczorek (avants) Kevin Boulogne (arrières) Julien Guiard (arrières) | |
2017 - 2019 | Arnaud Méla (manager) | Jérémy Wanin Kevin Boulogne | |
2019 - 2021 | Jérémy Wanin | ||
2021 - | Mathieu Bonello | Alexandre Albouy | |
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