Tribus (Grèce antique)
subdivision civique d'une cité grecque / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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En grec ancien, quatre termes servaient à définir les groupes humains : ἔθνος / éthnos désignant des gens de même souche, Φύλαι/phylai ou γένος/genos désignant les familles, clans, castes et tribus selon le droit du sang avec leurs privilèges et spécificités, λάος/laos désignant les citoyens assemblés, et δῆμος/dêmos désignant le peuple du lieu, les citoyens selon le droit du sol de chaque cité[1]. Les cités grecques antiques comptaient des tribus, groupes de citoyens censés être apparentés et, chacun, relié à un ancêtre éponyme[2]. Ainsi, à Athènes jusqu'à la réforme de Clisthène, la population était groupée en quatre tribus réputées descendre d'Aigicorès, d'Argadès, de Géléon et d'Hoplès, les quatre fils légendaires d'Ion. Les tribus helléniques étant aussi des milieux cultuels, à la tête de chaque tribu se trouvait un phylobasileus, roi de la tribu détenteur de quelques sacerdoces[3].
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