Xuanzang
moine bouddhiste, pèlerin et traducteur chinois, VIIe siècle / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Xuanzang (chinois : 玄奘 ; pinyin : Xuánzàng ; Wade : Hsüan-tsang ; EFEO : Hiuan-tsang[1]) (600 ou 602 – 664)[2],[3], moine bouddhiste chinois, est l'un des plus grands traducteurs de soutras bouddhiques de l'histoire de la Chine[3]. Il est né à Luoyang, dans le Henan. En 629, il part en pèlerinage en Inde afin d'aller chercher des textes bouddhiques. Il est de retour en avril 645, ramenant un grand nombre de soutra sanskrit qu'il va s'atteler à traduire et qui enrichiront considérablement la littérature bouddhique disponible en Chine. Par ailleurs, avec son disciple Huili (chinois : 慧立 ; pinyin : huìlì, parfois transcrit Kui Ji), il a ramené et établi en Chine l'école dite « de la conscience seule » (sk. vijñānavāda ou yogācāra, ch. wéishí 唯識).
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Son propre récit, Rapport du voyage en Occident à l'époque des Grands Tang, d'une exceptionnelle richesse d'information sur les mondes chinois et indien à l'époque des Tang et de Harsha, fit l'objet de nombreuses adaptations littéraires ultérieures.
La plus célèbre de ces adaptations est le grand roman classique La Pérégrination vers l'Ouest (chinois simplifié : 西遊記 ; chinois traditionnel : 西游记 ; pinyin : xīyóujì) très populaire en Chine, et qui fait de Xuanzang l'un des personnages historiques les plus connus des Chinois. Dans le roman, il apparaît sous le nom de Tang Sanzang (chinois : 三藏 ; pinyin : Sānzàng), traduction chinoise de Tripitaka (« trois corbeilles »), terme qui désigne le canon bouddhique et, par extension, les moines qui en ont la maîtrise.
Il est aussi l'auteur de la Vijñaptimātratāsiddhi (Chéng Wéishì Lùn 成唯識論), un texte important qui commente la Triṁśikā (« La trentaine ») de Vasubandhu et constitue une sorte d'encyclopédie des doctrines du Yogācāra[4].