Édouard-Louis Dubufe[α 1], né à Paris le et mort à Versailles le , est un peintre français.

Faits en bref Naissance, Décès ...
Édouard Louis Dubufe
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
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Père
Fratrie
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Enfants
Guillaume Dubufe
Juliette-Hortense Dubufe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Maître
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
La Duchesse d'Uzès (d), La Prière du matin, scène de famille du XVe siècle (d), Le Congrès de Paris en 1856Voir et modifier les données sur Wikidata
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Signature d’Édouard Dubufe.
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Biographie

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Claude Marie Paul Dubufe, La Famille Dubufe en 1820, Paris, musée du Louvre. Édouard à un an, en bas au centre.

Fils du peintre Claude-Marie Dubufe (1789-1864) et d'Edmée Duménillet (1792-1837), Édouard Dubufe est d'abord l'élève de son père, puis de Paul Delaroche (1797-1856) à l'École des beaux-arts de Paris à partir de 1834. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1839. Peintre d'histoire et de compositions religieuses, il est également portraitiste.

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Claude-Marie Dubufe, Portrait d'Édouard et Juliette Dubufe, Salon de 1846 (collection du château de Compiègne).

Le , il épouse la sculptrice Juliette Zimmermann (1819-1855), seconde fille du professeur de piano Pierre Zimmermann (1785-1853), dont la sœur Anna épousera en 1852, le compositeur Charles Gounod[α 2]. Une profonde et sincère amitié liera les deux hommes, qui se poursuivra au-delà de la mort de Juliette. La même année naît son demi-frère Paul (1842-1898), suivi de Georges qui ne vivra qu'un an, puis René (1850-1876) et Joséphine-Anne qui épousera Arnoult-Philibert de Pincepré.

Il découvre les grands portraitistes anglais durant son séjour en Angleterre de 1848 à 1851[1],[2], puis il séjourne en Italie durant l'année 1852[3].

Sa carrière de portraitiste officiel débute avec le portrait de la comtesse de Beaussier en 1850, puis celui de l'empereur Napoléon III[α 3] et de son épouse l'impératrice Eugénie[α 4], 1853. Avec Franz Xaver Winterhalter, il devient l'un des portraitistes les plus célèbres du Second Empire. 1853 est l'année de la mort de son beau-père et de la naissance de son premier enfant Guillaume (1853-1909), qui deviendra le troisième peintre de la dynastie. Il perd son épouse Juliette deux ans plus tard, morte en couches avec sa fille Juliette-Hortense (1855).

En 1856, il peint le Congrès de Paris[α 5] à la demande de l'empereur. L'impératrice Eugénie sollicite sa participation à la décoration de son salon bleu au palais des Tuileries, où il peint ses dames d'honneur. Il connaît un grand succès auprès de la société aristocratique et de la grande bourgeoisie.

En 1866, Émile Zola critique ses coteries comme membre du jury du Salon[4]. Il est lié avec son beau-frère l'architecte Jean-Baptiste Pigny et beaucoup de ses confrères[5].

Il épouse en secondes noces Léonie Berthold le à Paris[3]:167.

Il meurt le à Versailles et est inhumé au cimetière Notre-Dame de Versailles.

Collections publiques

Lithographie

  • Louis-Philippe en exil, vers 1849, lithographie par J. Thomson d'après un tableau exécuté à Claremont en , musée du château de Versailles.
  • Marie-Amélie en exil, 1849, lithographie de G. Thomson et Édouard Louis Dubufe, musée Louis-Philippe du château d'Eu.
  • Le Baron Desnoyer (1779-1857) Auguste Gaspard peintre graveur membre de l'Académie des beaux-arts, lithographie de Jacques-François Lanta et d'Édouard Dubufe, château de Compiègne.

Sculpture

Peinture

Salons

  • 1839 : Annonce à Marie.
  • 1840 : Le Miracle des roses.
  • 1841 : Tobie.
  • 1844 : Bethsabée.
  • 1850 : Madame F….
  • 1853 : Portrait de l'impératrice Eugénie.
  • 1857 : Portrait de la comtesse de Hallez-Claparède ; Portrait de la Comtesse de Beaussier ; Rosa Bonheur ; Le Congrès de Paris, du au .
  • 1861 : Portrait de Mathilde Laetitia Wilhelmine Bonaparte (1820-1904), princesse Demidoff et de San Donato.
  • 1866 : L'Enfant prodigue.
  • 1869 : Portrait de S.E. le général Fleury, grand écuyer.
  • 1876 : Portrait de Philippe Rousseau.
  • 1877 : Henri Harpignies ; Guillaume-Victor-Émile Augier.

Expositions

  • Exposition universelle de 1878 : Guillaume-Victor-Émile Augier.
  • 1883 : Paris, « Portraits du Siècle ».
  • Exposition universelle de 1889, centennale de l'art français.
  • 1973 : « Napoléon III raconté par les décorations », Paris, musée de la Légion d'honneur.
  • 1983 : juillet à octobre, Lisieux, église Saint Jacques, exposition organisée par le musée de Lisieux.
  • 1988 : « Claude-Marie, Édouard et Guillaume Dubufe : portraits d'un siècle d'élégance parisienne », mairies du 9e et du 16e arrondissement de Paris, organisée par la Délégation à l'action artistique de la Ville.
  • 1993 : « Exposition Charles Gounod », Saint-Cloud.
  • 1998 : « Chaumet, deux siècles de création », Paris, musée Carnavalet.
  • 1998 : « Entre Amis : 60 ans de donations au musée des Ursulines de Mâcon », Mâcon.
  • 1999 : mai à septembre, « 100 peintures des collections du musée des Ursulines », Mâcon.
  • 2018 : du au , « Claude-Marie, Édouard et Guillaume Dubufe (1790-1909), la peinture en héritage », Saint Cloud, musée des Avelines.

Décoration

Galerie

Notes et références

Bibliographie

Liens externes

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