Fin août: l’armée parthe conduite par Pacorus, fils d’Orodès II, franchit l’Euphrate à Zeugma et marche vers Antioche[8]. Elle assiège le proconsul Bibulus dans la ville pendant l’hiver 51-50 av. J.-C., mais celui-ci profite des désordres intérieurs parthes pour lancer une contre-offensive et Orodès quitte la Syrie dans la deuxième moitié de 50 av. J.-C.[9].
Septembre-octobre: siège et prise d’Uxellodunum, dernière résistance gauloise menée par chef gaulois des CadurquesLucterios[10]. César fait couper les mains de tous ceux qui ont pris les armes et les exhibe dans toute la Gaule, afin de décourager de nouvelles révoltes[2].
La Guerre des Gaules est terminée. César se rend en Aquitaine et reçoit la soumission les chefs locaux, puis répartit ses légions dans toute la Gaule pour qu’elles hivernent: quatre en Belgique, deux pour surveiller la côte atlantique, deux chez les Éduens, deux chez les Lémovices. Il passe lui-même l’hiver à Nemetocenna, en Belgique, après une tournée en Transalpine[2].
Automne: le Sénat romain accorde à Jules César vingt jours de supplicationes, prières d'action de grâces aux dieux, à la suite de la publication de ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. César organise systématiquement la Gaule, faisant preuve de clémence et de modération. La soumission de la Gaule lui donne un immense prestige et d’énormes moyens d’action. Son armée lui est dévouée, et il a de l’argent[11].
François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monumens, avant l'ère chrétienne..., Moreau, (présentation en ligne)
Luc Duret et Jean-Paul Néraudeau, Urbanisme et métamorphose de la Rome antique, Les Belles Lettres, coll.«Realia», , 440p. (ISBN978-2-251-33817-0), p.104.